Une Charte de fonctionnement du point d’échange ou encore eXchancge point (IXP) a été signée, mardi à Abidjan, par l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès internet, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Cette Charte signée par le régulateur, les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès internet que sont Orange Côte d’Ivoire, MTN Côte d’Ivoire, Moov Côte d’Ivoire, Vipnet et Yoomee permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir une «gestion transparente» de l’internet, selon le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou.
Composée de 13 articles déclinés en trois chapitres, cette Charte met en relief notamment les conditions d’adhésion, la qualité de membres, les obligations des membres et les sanctions encourues en cas de défaillance.
Cette signature marque l’accord des acteurs sur le nouveau mode de gestion participative et inclusive du point d’échange Internet de la Côte d’Ivoire (CIVIX) et permettra de prendre de nouvelles dispositions pour le bon fonctionnement du point d’échange internet de la Côte d’Ivoire.
Le point d’échange ou encore eXchancge point (IXP) est une infrastructure physique qui permet aux acteurs interconnectés de s’échanger du trafic internet local grâce à des accords mutuels dit de « peering ».
Les utilisateurs d’un IXP peuvent améliorer la qualité de leur débit internet et éviter les coûts supplémentaires importants liés au transport des données. En d’autres termes, un IXP contribue au développement de l’internet local.
Les échanges entre les usagers d’un territoire ne passent plus par des infrastructures lointaines telles que Paris, Londres et Etats-Unis, mais restent sur le territoire d’implantation de l’IXP.
Conformément aux dispositions de l’article 10.3 de leurs cahiers des charges, les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs d’accès internet ont l’obligation de se connecteur au point d’échange Internet national.
Tout fournisseur d’accès internet est tenu de faire transiter l’ensemble du trafic internet de ses clients par un acteur raccordé au point d’échange Internet national. En outre, l’opérateur est tenu de recevoir tout le trafic internet en provenance de tous les acteurs raccordés au point d’échanges internet national à destination de ses clients et services internet.
Depuis sa mise en place en 2013, le point d’échange internet de la Côte d’Ivoire (CIVIX) fonctionne de manière inclusive avec l’ensemble des acteurs dont les réseaux sont raccordés au CIVIX. Au cours de l’année 2018, le trafic internet national transitant par le CIVIX a augmenté de manière significative, note l’ARTCI.
LS/APA
Cette Charte signée par le régulateur, les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès internet que sont Orange Côte d’Ivoire, MTN Côte d’Ivoire, Moov Côte d’Ivoire, Vipnet et Yoomee permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir une «gestion transparente» de l’internet, selon le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou.
Composée de 13 articles déclinés en trois chapitres, cette Charte met en relief notamment les conditions d’adhésion, la qualité de membres, les obligations des membres et les sanctions encourues en cas de défaillance.
Cette signature marque l’accord des acteurs sur le nouveau mode de gestion participative et inclusive du point d’échange Internet de la Côte d’Ivoire (CIVIX) et permettra de prendre de nouvelles dispositions pour le bon fonctionnement du point d’échange internet de la Côte d’Ivoire.
Le point d’échange ou encore eXchancge point (IXP) est une infrastructure physique qui permet aux acteurs interconnectés de s’échanger du trafic internet local grâce à des accords mutuels dit de « peering ».
Les utilisateurs d’un IXP peuvent améliorer la qualité de leur débit internet et éviter les coûts supplémentaires importants liés au transport des données. En d’autres termes, un IXP contribue au développement de l’internet local.
Les échanges entre les usagers d’un territoire ne passent plus par des infrastructures lointaines telles que Paris, Londres et Etats-Unis, mais restent sur le territoire d’implantation de l’IXP.
Conformément aux dispositions de l’article 10.3 de leurs cahiers des charges, les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs d’accès internet ont l’obligation de se connecteur au point d’échange Internet national.
Tout fournisseur d’accès internet est tenu de faire transiter l’ensemble du trafic internet de ses clients par un acteur raccordé au point d’échange Internet national. En outre, l’opérateur est tenu de recevoir tout le trafic internet en provenance de tous les acteurs raccordés au point d’échanges internet national à destination de ses clients et services internet.
Depuis sa mise en place en 2013, le point d’échange internet de la Côte d’Ivoire (CIVIX) fonctionne de manière inclusive avec l’ensemble des acteurs dont les réseaux sont raccordés au CIVIX. Au cours de l’année 2018, le trafic internet national transitant par le CIVIX a augmenté de manière significative, note l’ARTCI.
LS/APA