Des récentes études sur le secteur du textile ivoirien présentent une industrie "peu compétitive avec une obsolescence du matériel de production et surtout l’abandon de plusieurs usines".
Ce diagnostic indique également que le textile ivoirien souffre énormément d’un marché intérieur qui ploie sous le joug des importations frauduleuses de fil de bonneterie, de tissus écrus, d’imprimés FANCI et WAX et de friperies, sans perdre de vue le niveau d’échange extrêmement faible avec les pays de la sous région.
C’est dans ce contexte que le Conseil du coton et de l’anacarde a initié ce 29 octobre 2019, à Grand Bassam, un atelier sur la définition de la stratégie de relance de l’industrie ivoirienne du textile et de l’habillement.
Cet atelier qui va durer 48h réunit près d’une centaine d’experts et opérateurs économiques dudit secteur. L’ouverture de ces assises a été rehaussée par la présence de représentants du gouvernement et surtout de sommités du monde du textile et de l’habillement dont le DG d’Uniwax, les stylistes modélistes, Pathé O et Ciss St Moïse.
Le Directeur de cabinet adjoint, Yao N’Guettia, représentant du ministre de l’Agriculture et du développement durable, a exhorté les producteurs, égreneurs et les institutions de recherche ainsi que les partenaires techniques et financiers, à mettre en commun les éléments du diagnostic de cette industrie et à proposer des solutions d’une relance durable.
Quant au Directeur général du Conseil du coton-anacarde, Adama Coulibaly se réjouissant de la qualité des participants de cet atelier, s’est dit rassuré de l’atteinte des objectifs. cependant, il a déploré le fait que la Côte d’Ivoire, troisième producteur de coton avec une production 468 000 tonnes (campagne 2018-2019), voit la plus grosse marge de cette production exportée vers la Chine contre une infime partie transformée localement. " Nous exportons des emplois, de la valeur ajoutée à travers l’exportation du coton graine", a-t-il regretté, tout en invitant les différents acteurs à s’engager dans ce début de la refondation de l’industrie textile en Côte d’Ivoire.
L’ambition gouvernementale d’accélérer la transformation structurelle de l’écononmie ivoirienne met un accent sur l’agro-industrie comme fer de lance et récemment le Président Alassane Ouattara, lors de sa visite à Dimbokro, à donner des instructions pour rechercher un nouveau repreneur de l’Union industrielle de Côte d’Ivoire (UTEXI-CI) dont l’usine UTEXI-CI a été fermée en 2002 du fait de la crise militaro-politique.
Job
Ce diagnostic indique également que le textile ivoirien souffre énormément d’un marché intérieur qui ploie sous le joug des importations frauduleuses de fil de bonneterie, de tissus écrus, d’imprimés FANCI et WAX et de friperies, sans perdre de vue le niveau d’échange extrêmement faible avec les pays de la sous région.
C’est dans ce contexte que le Conseil du coton et de l’anacarde a initié ce 29 octobre 2019, à Grand Bassam, un atelier sur la définition de la stratégie de relance de l’industrie ivoirienne du textile et de l’habillement.
Cet atelier qui va durer 48h réunit près d’une centaine d’experts et opérateurs économiques dudit secteur. L’ouverture de ces assises a été rehaussée par la présence de représentants du gouvernement et surtout de sommités du monde du textile et de l’habillement dont le DG d’Uniwax, les stylistes modélistes, Pathé O et Ciss St Moïse.
Le Directeur de cabinet adjoint, Yao N’Guettia, représentant du ministre de l’Agriculture et du développement durable, a exhorté les producteurs, égreneurs et les institutions de recherche ainsi que les partenaires techniques et financiers, à mettre en commun les éléments du diagnostic de cette industrie et à proposer des solutions d’une relance durable.
Quant au Directeur général du Conseil du coton-anacarde, Adama Coulibaly se réjouissant de la qualité des participants de cet atelier, s’est dit rassuré de l’atteinte des objectifs. cependant, il a déploré le fait que la Côte d’Ivoire, troisième producteur de coton avec une production 468 000 tonnes (campagne 2018-2019), voit la plus grosse marge de cette production exportée vers la Chine contre une infime partie transformée localement. " Nous exportons des emplois, de la valeur ajoutée à travers l’exportation du coton graine", a-t-il regretté, tout en invitant les différents acteurs à s’engager dans ce début de la refondation de l’industrie textile en Côte d’Ivoire.
L’ambition gouvernementale d’accélérer la transformation structurelle de l’écononmie ivoirienne met un accent sur l’agro-industrie comme fer de lance et récemment le Président Alassane Ouattara, lors de sa visite à Dimbokro, à donner des instructions pour rechercher un nouveau repreneur de l’Union industrielle de Côte d’Ivoire (UTEXI-CI) dont l’usine UTEXI-CI a été fermée en 2002 du fait de la crise militaro-politique.
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