Le séminaire national relatif à l'accord de l'Organisation Mondiale du Commerce sur les Marchés Publics s'est ouvert ce mardi 30 octobre à Abidjan. Bien que n'étant pas signataire de cet accord, la Côte d'Ivoire veut préparer à travers cette rencontre sa requête pour l'obtention du statut d'observateur, et ce, conformément à la politique nationale en matière de régulation des marchés publics.
Ce séminaire est une initiative de l'Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics en collaboration avec le Ministère du Commerce et de l'Industrie, avec la participation des experts de l'OMC, de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine et de Développement. L'accord sur les marchés publics est régi par l'Organisation Mondiale du Commerce. Il vise à l'ouverture mutuelle des marchés publics entre ses parties. Il compte actuellement 45 membres de l'OMC dont 28 de l'Union Européenne. Cette rencontre, selon les initiateurs, servira de cadre pour instruire les parties prenantes nationales sur les dispositions de l'AMP au niveau régional et multilatéral en vue de son appropriation et sur les opportunités pour la Côte d'Ivoire d'acquérir le statut d'observateur au comité des Marchés Publics. "Les marchés publics sont un secteur économique clé représentant 15 à 20 % du PIB dans la plupart de nos économies. Il ont des implications majeures pour la croissance, la compétitivité et le bien-être des citoyens", a déclaré Yaya Keyo, Directeur de cabinet au ministère du budget et représentant du ministre.
Dans ce secteur, la Côte d'Ivoire n'est pas à la traîne. Au dire du représentant du ministre, le pays s'est engagé depuis plusieurs années dans une vaste réforme de son système des marchés publics qui a abouti à la prise d'une ordonnance. Cette ordonnance a consacré un nouveau code des marchés publics adopté en conseil des ministres récemment. Le pays s'est résolument tourné vers les normes et dispositions internationales afin de satisfaire aux mieux les besoins des populations. Après avoir intégré dans l'ordonnancement juridique ivoirien, les dispositions des directives des partenaires techniques et financiers pour aboutir à des procédures pays répondant aux standards internationaux, l'Etat veut désormais fédérer les dispositions nationales aux dispositions de l'accord de l'Organisation Mondiale du Commerce.
Le représentant du l'OMC, Reto Malacrida a remercié les participants pour l'intérêt qu'ils portent à la problématique des marchés publics avant de rappeler le rôle crucial des régimes de passation de marché pour la bonne gouvernance et à l'optimisation des ressources.
DA
Ce séminaire est une initiative de l'Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics en collaboration avec le Ministère du Commerce et de l'Industrie, avec la participation des experts de l'OMC, de la Banque Mondiale et de la Banque Africaine et de Développement. L'accord sur les marchés publics est régi par l'Organisation Mondiale du Commerce. Il vise à l'ouverture mutuelle des marchés publics entre ses parties. Il compte actuellement 45 membres de l'OMC dont 28 de l'Union Européenne. Cette rencontre, selon les initiateurs, servira de cadre pour instruire les parties prenantes nationales sur les dispositions de l'AMP au niveau régional et multilatéral en vue de son appropriation et sur les opportunités pour la Côte d'Ivoire d'acquérir le statut d'observateur au comité des Marchés Publics. "Les marchés publics sont un secteur économique clé représentant 15 à 20 % du PIB dans la plupart de nos économies. Il ont des implications majeures pour la croissance, la compétitivité et le bien-être des citoyens", a déclaré Yaya Keyo, Directeur de cabinet au ministère du budget et représentant du ministre.
Dans ce secteur, la Côte d'Ivoire n'est pas à la traîne. Au dire du représentant du ministre, le pays s'est engagé depuis plusieurs années dans une vaste réforme de son système des marchés publics qui a abouti à la prise d'une ordonnance. Cette ordonnance a consacré un nouveau code des marchés publics adopté en conseil des ministres récemment. Le pays s'est résolument tourné vers les normes et dispositions internationales afin de satisfaire aux mieux les besoins des populations. Après avoir intégré dans l'ordonnancement juridique ivoirien, les dispositions des directives des partenaires techniques et financiers pour aboutir à des procédures pays répondant aux standards internationaux, l'Etat veut désormais fédérer les dispositions nationales aux dispositions de l'accord de l'Organisation Mondiale du Commerce.
Le représentant du l'OMC, Reto Malacrida a remercié les participants pour l'intérêt qu'ils portent à la problématique des marchés publics avant de rappeler le rôle crucial des régimes de passation de marché pour la bonne gouvernance et à l'optimisation des ressources.
DA