Trois chefs d’Etats africains, 2000 délégués venus de 109 pays, des promoteurs de projets et des investisseurs prennent part, depuis ce lundi 11 novembre 2019, à la 2e édition de l’Africa Investment Forum (AIF) à Johannesburg, en Afrique du Sud. Organisé par la Banque Africaine de Développement et ses partenaires, ce rendez-vous de l’investissement africain vise à mobiliser les capitaux, à faire avancer les projets et à accélérer la clôture financière des transactions. Environ 67 milliards de dollars d’accords d’investissements devraient être signés au cours de cette édition.
« Nous sommes ici pour voir des transactions qui changent les choses et non pas seulement pour écouter des discours », a prévenu David Makhura, Premier ministre de la province de Gauteng lors de son mot de bienvenue. Pour David Makhura, l’AIF permet à l’Afrique de passer à l’action. C’est pourquoi, il a invité les investisseurs et les décideurs à investir dans l’éducation, la formation et le développement des petites et moyennes entreprises. « L’Afrique est dotée de nombreuses ressources naturelles, mais sa plus grande ressource c’est sa population », a indiqué David Makhura.
Pour sa part, le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina s’est réjoui de la présence des chefs d’Etats, Cyril Ramaphosa, Paul Kagamé et Nanan Akufo Addo à cette deuxième édition. Il s’agit, pour lui, d’un signal fort envoyé au reste du monde. Un signal selon lequel l’Afrique prend les affaires au sérieux. « Lorsque les dirigeants veulent, les choses inédites se produisent », a fait savoir Akinwumi Adesina.
Le président de la BAD est revenu sur quelques "success stories" de l’édition de 2018. En effet, le fonds africain de garantie destiné aux investisseurs s’était fixé comme objectif de mobiliser 175 millions de dollars pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Cette opération, aux dires de Akinwumi Adesina, a été bouclée sur le plan financier. Autre motif de satisfaction: la production et l’implantation d’usine de fabrication du smartphone africain, ‘’Mara’’, dont les initiateurs avaient présenté leurs projets l’année dernière.
Même si beaucoup a été fait, les défis à relever sont légions. Par exemple, le déficit annuel de financement des infrastructures en Afrique est estimé de 68 à 108 milliards de dollars. D’où la nécessité de mobiliser les investisseurs institutionnels. Toutefois, les projections sont bonnes, à en croire le président de la Bad. « L’Afrique offre des perspectives d’investissement très intéressantes. La zone de libre-échange continentale donne accès à un marché de 3 300 milliards de dollars, la plus grande zone de libre-échange depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce », a révélé Akinwumi Adesina. Qui a, pour terminer, réitéré l’engagement de la BAD à soutenir le secteur privé et à réduire les risques liés à l’investissement.
Notons que la deuxième édition de l’Africa Investment Forum se tient du 11 au 13 novembre 2019 à Johannesburg en Afrique du Sud.
D. ASSOUMOU
Envoyé Spécial
« Nous sommes ici pour voir des transactions qui changent les choses et non pas seulement pour écouter des discours », a prévenu David Makhura, Premier ministre de la province de Gauteng lors de son mot de bienvenue. Pour David Makhura, l’AIF permet à l’Afrique de passer à l’action. C’est pourquoi, il a invité les investisseurs et les décideurs à investir dans l’éducation, la formation et le développement des petites et moyennes entreprises. « L’Afrique est dotée de nombreuses ressources naturelles, mais sa plus grande ressource c’est sa population », a indiqué David Makhura.
Pour sa part, le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina s’est réjoui de la présence des chefs d’Etats, Cyril Ramaphosa, Paul Kagamé et Nanan Akufo Addo à cette deuxième édition. Il s’agit, pour lui, d’un signal fort envoyé au reste du monde. Un signal selon lequel l’Afrique prend les affaires au sérieux. « Lorsque les dirigeants veulent, les choses inédites se produisent », a fait savoir Akinwumi Adesina.
Le président de la BAD est revenu sur quelques "success stories" de l’édition de 2018. En effet, le fonds africain de garantie destiné aux investisseurs s’était fixé comme objectif de mobiliser 175 millions de dollars pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Cette opération, aux dires de Akinwumi Adesina, a été bouclée sur le plan financier. Autre motif de satisfaction: la production et l’implantation d’usine de fabrication du smartphone africain, ‘’Mara’’, dont les initiateurs avaient présenté leurs projets l’année dernière.
Même si beaucoup a été fait, les défis à relever sont légions. Par exemple, le déficit annuel de financement des infrastructures en Afrique est estimé de 68 à 108 milliards de dollars. D’où la nécessité de mobiliser les investisseurs institutionnels. Toutefois, les projections sont bonnes, à en croire le président de la Bad. « L’Afrique offre des perspectives d’investissement très intéressantes. La zone de libre-échange continentale donne accès à un marché de 3 300 milliards de dollars, la plus grande zone de libre-échange depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce », a révélé Akinwumi Adesina. Qui a, pour terminer, réitéré l’engagement de la BAD à soutenir le secteur privé et à réduire les risques liés à l’investissement.
Notons que la deuxième édition de l’Africa Investment Forum se tient du 11 au 13 novembre 2019 à Johannesburg en Afrique du Sud.
D. ASSOUMOU
Envoyé Spécial