Que veut concrètement le président du PDCI-Daoukro Henri Konan Bédié qui persiste dans son langage tribal, xénophobe et ivoiritaire ? Bédié qui dit être le sage de la Côte d’Ivoire devrait savoir rompre avec son langage jugé trop pernicieux et même trivial pour l’équilibre du pays s’il est véritablement un homme épris de paix. Ce tribaliste et xénophobe à la peau dure qui a baptisé d’ ‘’Ivoirité’’ sa vision politique n’a pas rendu service à la Côte d’Ivoire. En effet, le nationalisme sans scrupule de Nzueba, il faut l’avouer a été à l’origine de tous les soubresauts que la Côte d’Ivoire a connus. Un pays paisible sous le président Houphouët-Boigny devient du coup un champ de bataille par la faute du mauvais héritier de 1993. Le langage de Bédié dès sa prise de pouvoir par la force, fissurant le pays n’a pas positivement changé d’un iota, après 26 ans. Le combat de la diabolisation du président Alassane Ouattara dans lequel était farouchement engagé Bédié n’a pas épargné les ressortissants du nord ivoirien. Plusieurs de nos frères sont traités d’étrangers. Bédié le faisait en connaissance cause car en laissant le président du RDR Alassane Ouattara gouverner le pays, celui-ci réitérerait le miracle ivoirien des années 1970. C’est ainsi qu’il a lancé le mandat d’arrêt international contre le digne fils de Kong pour l’éloigner définitivement du pays et tenter vainement de l’étouffer. On le sait, cette situation a provoqué des mécontentements partout en Côte d’Ivoire. L’autre combat dans lequel Bédié se lançait, était la diabolisant de l’ex-parti RDR qu’il a fait passer pour une formation politique soutenue par les étrangers. En 2019 encore, Bédié revient sur ces mauvais pas. Du coup, il oublie qu’en 1999, c’est bien cette façon de gouverner les gens qui a exacerbé les jeunes gens qui l’ont injecté du pouvoir.
L’opposant historique Laurent Gbagbo sur les traces de Bédié, empire la situation
Laurent Gbagbo, l’opposant historique (j’aime l’appeler ainsi et non le père de la démocratie en Côte d’Ivoire), ne fera aucun effort pour gérer le pays avec humilité et intelligence. Au forum de 2001, les Ivoiriens espéraient beaucoup du nouveau président autoproclamé. Mais, il dira ouvertement que l’article 35 de la constitution est taillé contre le président Alassane Ouattara. Gbagbo venait encore de jeter l’huile sur le feu qui va discréditer son régime. Son nationalisme se prive de bonnes mœurs et le raidit contre les frères du nord et les étrangers. Et fait semblant de travailler avec quelques ministres originaires du nord du pays. Il place Mamadou Koulibaly comme ministre de l’économie avant de le bombarder plus tard président de l’assemblée nationale. Une gestion maussade qui plonge incroyablement le pays dans une lourdeur économique et sociale sans précédente parce que les bailleurs de fonds se sont retirés. Conséquence : La famine et les maladies deviennent le lot quotidien des Ivoiriens sous le régime autocrate des Frontistes. Les jeunes gens optent de se débarrasser du mauvais président Gbagbo qui ne songe pas à recoller les morceaux. Un coup d’Etat se mue en une rébellion qui divise le pays. C’est de ce nationalisme inintelligent et mal exploité que naîtra plus tard le douloureux article 125 qui a consisté à brûler vifs des ressortissants du nord et plusieurs étrangers accusés injustement d’avoir voté ADO. Pour un ancien Chef d’Etat qui sait toutes ces choses, il est incongru pour lui de retomber dans cette même boue. Henri Konan Bédié ne change pas de philosophie et pense que son régime doit toujours se reposer sur le centre de la Côte d’Ivoire. Et donne malheureusement raison à ses éternels détracteurs qui soutiennent que la politique de Bédié est loin d’imaginer celle du père fondateur de la Côte d’Ivoire. Ils ont raison.
La politique de Bédié loin de celle de Boigny
Le vrai Houphouétisme se retrouverait-il sans contestation dans le camp du président Henri Konan Bédié ? La question reste posée. Mais toujours est-il que les Ivoiriens ayant grandement ouvert les yeux savent que la politique de Boigny telle que présentée, depuis 1960, année de son accession au pouvoir n’est aucunement celle que pratique Henri Konan Bédié. Bédié et Houphouët, c’est le jour et la nuit ; on peut se permettre de le dire comme ça. Cet Houphouétisme de Bédié fait peur puisque l’homme tente de bander les yeux des Ivoiriens avec son appartenance ethnique pour montrer qu’il incarne la vision du président Félix Houphouët-Boigny. Boigny et Bédié c’est comme le jour et la nuit, il faut insister et signer. Ils n’ont rien en commun. Le premier a bâti une puissante Côte d’Ivoire avec l’ensemble des Ivoiriens et la contribution implacable des ressortissants des pays voisins et africains. Le Béninois et Togolais ont enseigné dans les collèges et lycées ivoiriens sous Félix Houphouët-Boigny. Ils ont formé un nombre impressionnant des intellectuels de ce pays. Votre serviteur a eu pour professeur Ernest Desouza comme professeur de physique en 6ème sous Houphouët-Boigny. Les frères burkinabés et maliens ont beaucoup apporté à l’économie agricole, depuis les indépendances à ce jour. Même les frères Nigériens qui ont la manie de cuire la viande et vendre de l’attiéké ont beaucoup apporté à l’Eburnie. Sous Boigny, personne ne pouvait faire la distinction entre le Malien, l’Ivoirien et le Burkinabé. Pourtant, l’économie était à son paroxysme. Les Maliens, Guinéens et Burkinabés qui vivaient dans les grandes agglomérations et villes ont accueilli à bras ouvert plusieurs lycéens et collégiens originaires du sud, du nord, du centre, de l’est et de l’ouest de la Côte d’Ivoire. On n’a pas besoin de l’apprendre au patron du PDCI-Daoukro même s’il n’a pas fait ses études dans ce pays.
Alassane Ouattara et le RHDP sauvent la situation
Le travail fait par le président Alassane Ouattara, après la crise postélectorale rime pertinemment avec celui du président Boigny. Les deux politiques sont indissociables. Ouattara est le vrai héritier de Félix Houphouët-Boigny même si Bédié pense qu’il faille être d’abord un consanguin pour être qualifié de vrai héritier de Boigny. Tout se passe dans les actes qu’on pose sur le terrain et la rage qu’on éprouve pour le développement du pays. Le bilan et l’amour de la paix et du développement lie Ado à son père. Un pays détruit par Bédié et repris dans le même élan par Gbagbo retrouve ses lettres de noblesse sous le président Alassane Ouattara. Ado est vraiment ‘’la solution’’ pour avoir bâti un pays de paix. En sa qualité de rassembleur d’hommes, il jette les bastions du RHDP pour regrouper tous les enfants du pays autour de la paix, la cohésion sociale pour construire le pays, et le développer. ADO s’inspire du guide Boigny. C’est ce qu’on appelle l’houphouétisme vrai. Et non l’houphouétisme qui consiste à séparer des gens que Dieu et Boigny ont unis pour vire sur un même territoire.
Jeanne Auréole
L’opposant historique Laurent Gbagbo sur les traces de Bédié, empire la situation
Laurent Gbagbo, l’opposant historique (j’aime l’appeler ainsi et non le père de la démocratie en Côte d’Ivoire), ne fera aucun effort pour gérer le pays avec humilité et intelligence. Au forum de 2001, les Ivoiriens espéraient beaucoup du nouveau président autoproclamé. Mais, il dira ouvertement que l’article 35 de la constitution est taillé contre le président Alassane Ouattara. Gbagbo venait encore de jeter l’huile sur le feu qui va discréditer son régime. Son nationalisme se prive de bonnes mœurs et le raidit contre les frères du nord et les étrangers. Et fait semblant de travailler avec quelques ministres originaires du nord du pays. Il place Mamadou Koulibaly comme ministre de l’économie avant de le bombarder plus tard président de l’assemblée nationale. Une gestion maussade qui plonge incroyablement le pays dans une lourdeur économique et sociale sans précédente parce que les bailleurs de fonds se sont retirés. Conséquence : La famine et les maladies deviennent le lot quotidien des Ivoiriens sous le régime autocrate des Frontistes. Les jeunes gens optent de se débarrasser du mauvais président Gbagbo qui ne songe pas à recoller les morceaux. Un coup d’Etat se mue en une rébellion qui divise le pays. C’est de ce nationalisme inintelligent et mal exploité que naîtra plus tard le douloureux article 125 qui a consisté à brûler vifs des ressortissants du nord et plusieurs étrangers accusés injustement d’avoir voté ADO. Pour un ancien Chef d’Etat qui sait toutes ces choses, il est incongru pour lui de retomber dans cette même boue. Henri Konan Bédié ne change pas de philosophie et pense que son régime doit toujours se reposer sur le centre de la Côte d’Ivoire. Et donne malheureusement raison à ses éternels détracteurs qui soutiennent que la politique de Bédié est loin d’imaginer celle du père fondateur de la Côte d’Ivoire. Ils ont raison.
La politique de Bédié loin de celle de Boigny
Le vrai Houphouétisme se retrouverait-il sans contestation dans le camp du président Henri Konan Bédié ? La question reste posée. Mais toujours est-il que les Ivoiriens ayant grandement ouvert les yeux savent que la politique de Boigny telle que présentée, depuis 1960, année de son accession au pouvoir n’est aucunement celle que pratique Henri Konan Bédié. Bédié et Houphouët, c’est le jour et la nuit ; on peut se permettre de le dire comme ça. Cet Houphouétisme de Bédié fait peur puisque l’homme tente de bander les yeux des Ivoiriens avec son appartenance ethnique pour montrer qu’il incarne la vision du président Félix Houphouët-Boigny. Boigny et Bédié c’est comme le jour et la nuit, il faut insister et signer. Ils n’ont rien en commun. Le premier a bâti une puissante Côte d’Ivoire avec l’ensemble des Ivoiriens et la contribution implacable des ressortissants des pays voisins et africains. Le Béninois et Togolais ont enseigné dans les collèges et lycées ivoiriens sous Félix Houphouët-Boigny. Ils ont formé un nombre impressionnant des intellectuels de ce pays. Votre serviteur a eu pour professeur Ernest Desouza comme professeur de physique en 6ème sous Houphouët-Boigny. Les frères burkinabés et maliens ont beaucoup apporté à l’économie agricole, depuis les indépendances à ce jour. Même les frères Nigériens qui ont la manie de cuire la viande et vendre de l’attiéké ont beaucoup apporté à l’Eburnie. Sous Boigny, personne ne pouvait faire la distinction entre le Malien, l’Ivoirien et le Burkinabé. Pourtant, l’économie était à son paroxysme. Les Maliens, Guinéens et Burkinabés qui vivaient dans les grandes agglomérations et villes ont accueilli à bras ouvert plusieurs lycéens et collégiens originaires du sud, du nord, du centre, de l’est et de l’ouest de la Côte d’Ivoire. On n’a pas besoin de l’apprendre au patron du PDCI-Daoukro même s’il n’a pas fait ses études dans ce pays.
Alassane Ouattara et le RHDP sauvent la situation
Le travail fait par le président Alassane Ouattara, après la crise postélectorale rime pertinemment avec celui du président Boigny. Les deux politiques sont indissociables. Ouattara est le vrai héritier de Félix Houphouët-Boigny même si Bédié pense qu’il faille être d’abord un consanguin pour être qualifié de vrai héritier de Boigny. Tout se passe dans les actes qu’on pose sur le terrain et la rage qu’on éprouve pour le développement du pays. Le bilan et l’amour de la paix et du développement lie Ado à son père. Un pays détruit par Bédié et repris dans le même élan par Gbagbo retrouve ses lettres de noblesse sous le président Alassane Ouattara. Ado est vraiment ‘’la solution’’ pour avoir bâti un pays de paix. En sa qualité de rassembleur d’hommes, il jette les bastions du RHDP pour regrouper tous les enfants du pays autour de la paix, la cohésion sociale pour construire le pays, et le développer. ADO s’inspire du guide Boigny. C’est ce qu’on appelle l’houphouétisme vrai. Et non l’houphouétisme qui consiste à séparer des gens que Dieu et Boigny ont unis pour vire sur un même territoire.
Jeanne Auréole