Dans un communiqué, dont copie est parvenue à Abidjan.net, la direction de Générations et Peuples solidaires (Gps), mouvement politique de Guillaume Soro, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2020, rend compte du contenu des échanges qu’elle a eu avec les émissaires de l’Onu en Mission d’évaluation des besoins électoraux en Côte d’Ivoire. Ci-dessous, l’intégralité des inquiétudes partagées par les partisans de l’ex-président de l’Assemblée nationale avec ces hôtes.
Ce vendredi 15 Novembre 2019, une Délégation de Générations et Peuples Solidaires (GPS), composée de membres de la Commission d’Orientation et de Coordination, ainsi que de Députés du Groupe parlementaire Rassemblement, a rencontré la Mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU. Cette rencontre s’est tenue dans l’enceinte des locaux de Générations et Peuples Solidaires, à la demande de la mission de l’ONU conduite par Monsieur Simon-Pierre NANITELAMIO, le Directeur Adjoint de la Division de l’Assistance électorale (DAE) du Département des affaires politiques et de consolidation de la paix (DAPCP) de l’Organisation des Nations Unies Au centre des discussions, la situation politique en Côte d’Ivoire en général, et la Commission électorale indépendante, en particulier.
De la situation politique, GPS a fait part du regain de menaces et violences physiques et verbales, d’empêchement d’activités politiques émanant du camp présidentiel, et de l’insécurité judiciaire qui vise plusieurs proches du Président Guillaume SORO, ainsi que des opposants issus d’autres partis politiques en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la Commission électorale indépendante, la délégation de GPS a tenu à rappeler que l’ONU, par la Certification de l’élection présidentielle de 2010, sait exactement ce qu’est une élection répondant aux normes internationales. Or, la présente CEI constitue, à tous égards, l’anti-modèle de transparence et d’équité électorales de ce que pourraient être les futures étapes du processus électoral. Afin de préserver la Côte d’Ivoire de nouveaux risques d’implosion liée à une préparation et à une mauvaise organisation de l’élection présidentielle du 31 Octobre 2020, GPS a chargé l’ONU de veiller à la mise en œuvre d’un ensemble de propositions par le Président de la République, garant de la Paix sociale en Côte d’Ivoire et par son Gouvernement. Ces propositions sont contenues dans un mémorandum en dix priorités et urgences, ainsi que les solutions que la Mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU en Côte d’Ivoire s’est engagée à partager au plus haut niveau de la sphère onusienne.
GPS a relevé, qu’aujourd’hui plus qu’hier entre 2002 et 2011, il est de la responsabilité de l’ONU qui a voulu faire de l’élection ivoirienne un cas d’école pour le reste de l’Afrique, de ne pas accepter que ce modèle s’effrite après tous les milliards de Dollars investis pour assurer la Certification du processus électoral en Côte d’Ivoire. GPS a demandé à l’ONU de ne pas donner de Blanc-seing au Président de la République, président du RHDP et à son Gouvernement pour préparer le nouveau lit de l’instabilité politique en Côte d’Ivoire. GPS a relevé que l’ONU ne pourra pas dire que l’alerte n’a pas été donnée. En effet pour GPS, l’ONU ne pourra plus dire qu’elle ne savait pas que cette Commission chargée des élections en Côte d’Ivoire porte en elle les gènes d’une nouvelle crise que la communauté internationale doit faire avorter. Pour GPS, l’ONU a les moyens de sauver des vies humaines en Côte d’Ivoire et cela tient aujourd’hui à un coup de fil, à une déclaration présidentielle du Conseil de sécurité ou à un communiqué pour demander au Président de la République et à son Gouvernement que, conformément aux nombreuses résolutions des Nations Unies, la Côte d’Ivoire est tenue d’organiser des élections transparentes telle qu’enseignées par la Certification de l’ONU lors de l’élection présidentielle d’Octobre et Novembre 2010, qui a justement porté au pouvoir d’Etat, le Président Alassane Ouattara.
Au terme de cette rencontre très enrichissante, Générations et Peuples Solidaires tient à réitérer un appel pressant et insistant aux pays membres de la CEDEAO, et aux cinq grands de l’ONU que sont la France, la Russie, la Chine, les Etats-Unis d’Amérique et la Grande Bretagne, et leur demande de garantir la paix en Côte d’Ivoire, qui passe par une Commission électorale indépendante des Partis politiques appelés à aller à la conquête des suffrages du Peuple souverain de Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le Vendredi 15 Novembre 2019
Pour GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES,
Le Porte-parole Principal
KOUABLAN MESSOU
Ce vendredi 15 Novembre 2019, une Délégation de Générations et Peuples Solidaires (GPS), composée de membres de la Commission d’Orientation et de Coordination, ainsi que de Députés du Groupe parlementaire Rassemblement, a rencontré la Mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU. Cette rencontre s’est tenue dans l’enceinte des locaux de Générations et Peuples Solidaires, à la demande de la mission de l’ONU conduite par Monsieur Simon-Pierre NANITELAMIO, le Directeur Adjoint de la Division de l’Assistance électorale (DAE) du Département des affaires politiques et de consolidation de la paix (DAPCP) de l’Organisation des Nations Unies Au centre des discussions, la situation politique en Côte d’Ivoire en général, et la Commission électorale indépendante, en particulier.
De la situation politique, GPS a fait part du regain de menaces et violences physiques et verbales, d’empêchement d’activités politiques émanant du camp présidentiel, et de l’insécurité judiciaire qui vise plusieurs proches du Président Guillaume SORO, ainsi que des opposants issus d’autres partis politiques en Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la Commission électorale indépendante, la délégation de GPS a tenu à rappeler que l’ONU, par la Certification de l’élection présidentielle de 2010, sait exactement ce qu’est une élection répondant aux normes internationales. Or, la présente CEI constitue, à tous égards, l’anti-modèle de transparence et d’équité électorales de ce que pourraient être les futures étapes du processus électoral. Afin de préserver la Côte d’Ivoire de nouveaux risques d’implosion liée à une préparation et à une mauvaise organisation de l’élection présidentielle du 31 Octobre 2020, GPS a chargé l’ONU de veiller à la mise en œuvre d’un ensemble de propositions par le Président de la République, garant de la Paix sociale en Côte d’Ivoire et par son Gouvernement. Ces propositions sont contenues dans un mémorandum en dix priorités et urgences, ainsi que les solutions que la Mission d’évaluation des besoins électoraux de l’ONU en Côte d’Ivoire s’est engagée à partager au plus haut niveau de la sphère onusienne.
GPS a relevé, qu’aujourd’hui plus qu’hier entre 2002 et 2011, il est de la responsabilité de l’ONU qui a voulu faire de l’élection ivoirienne un cas d’école pour le reste de l’Afrique, de ne pas accepter que ce modèle s’effrite après tous les milliards de Dollars investis pour assurer la Certification du processus électoral en Côte d’Ivoire. GPS a demandé à l’ONU de ne pas donner de Blanc-seing au Président de la République, président du RHDP et à son Gouvernement pour préparer le nouveau lit de l’instabilité politique en Côte d’Ivoire. GPS a relevé que l’ONU ne pourra pas dire que l’alerte n’a pas été donnée. En effet pour GPS, l’ONU ne pourra plus dire qu’elle ne savait pas que cette Commission chargée des élections en Côte d’Ivoire porte en elle les gènes d’une nouvelle crise que la communauté internationale doit faire avorter. Pour GPS, l’ONU a les moyens de sauver des vies humaines en Côte d’Ivoire et cela tient aujourd’hui à un coup de fil, à une déclaration présidentielle du Conseil de sécurité ou à un communiqué pour demander au Président de la République et à son Gouvernement que, conformément aux nombreuses résolutions des Nations Unies, la Côte d’Ivoire est tenue d’organiser des élections transparentes telle qu’enseignées par la Certification de l’ONU lors de l’élection présidentielle d’Octobre et Novembre 2010, qui a justement porté au pouvoir d’Etat, le Président Alassane Ouattara.
Au terme de cette rencontre très enrichissante, Générations et Peuples Solidaires tient à réitérer un appel pressant et insistant aux pays membres de la CEDEAO, et aux cinq grands de l’ONU que sont la France, la Russie, la Chine, les Etats-Unis d’Amérique et la Grande Bretagne, et leur demande de garantir la paix en Côte d’Ivoire, qui passe par une Commission électorale indépendante des Partis politiques appelés à aller à la conquête des suffrages du Peuple souverain de Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan, le Vendredi 15 Novembre 2019
Pour GÉNÉRATIONS ET PEUPLES SOLIDAIRES,
Le Porte-parole Principal
KOUABLAN MESSOU