‘’Sur l’Accord à l’amiable’’ pour procéder à l’annulation de l’Accord de Cession, ni Westbridge ni aucun des autres actionnaires de la Banque n’a conclu d’accord récent avec le gouvernement. Le 28 Octobre dernier pour solliciter l’aide de la Primature à clarifier la situation de prise en otage dans laquelle la banque, ses employés et ses actionnaires se trouvaient, dans notre courrier, nous demandions l’aide du PM pour aboutir à une conclusion rapide qui permette soit à Westbridge d’entrée en contrôle effectif de la Banque dont elle est actionnaire majoritaire ou d’entamer un dialogue pour nous libérer et libérer la banque de la situation dangereuse dans laquelle elle se trouve. Les actionnaires historiques se sont inscrits dans cette démarche, qui avec Westbridge contrôlent plus de 96% de l’actionnariat se sont inscrits dans cette démarche, laquelle démarche a aussi été entérinée lors de l’AG des Actionnaires du 31 Octobre, en présence de la représentante de l’Etat et en présence des observateurs venant de la Commission bancaire. Les actionnaires ont aussi demandé à ce que l’état puisse justifier de sa présence continue dans les réunions du Conseil d’Administration de la Banque. Il n’y a à notre connaissance, aucune banque à actionnariat privé qui vit cette expérience d’immixtion continue d’une entité ou de personnes qui ne sont ni actionnaires, ni dirigeants nommés par les Actionnaires-propriétaires. La gouvernance a souvent été une source de friction et de problème au sein de la banque. Mais la situation de mal-gouvernance que nous vivions ces derniers mois est exceptionnelle dans le blocage dangereux qu’elle a créé. Les actionnaires à qui on demande des contributions en capital de plus en plus élevées sont effectivement exclus de la gestion de la Banque. De fait, la BHCI est contrôlée et gérée par des individus qui ne sont ni actionnaires ni gérants de fait. Vous le savez tous aujourd’hui, le Ministre des Finances et la Directrice de Cabinet du Ministère des Finances sont en contrôle de la gestion de la Banque, et ce depuis déjà des mois, créant ainsi une confusion juridique préjudiciable à la Banque et aux intérêts des actionnaires légitimes.
En octobre 2018, l’AG et le Conseil d’Administration de la Banque ont approuvé et entériné la décision de recapitalisation de la Banque, la première depuis 2009. Sur les 5 milliards de recapitalisation initiale, NSIA et Westbridge ont procédé à la souscription et libération de plus 3,6 milliards, ce qui a permis à la Banque d’être à niveau en termes des normes de capital minimum, la première fois en une décennie. Cet effort, au demeurant insuffisant, a été cependant entaché d’un vice de forme qui risque d’en causer l’invalidation. En effet l’absence des Commissaires aux Comptes à l’assemblée générale qui a approuvé l’opération de recapitalisation est, aux regards du Régulateur une possible cause d’invalidation. Or une telle invalidation viendra remettre en cause toute la structure capitalistique actuelle de la banque et tous les efforts de renflouement que nous menons depuis des mois, a conclu le PCA.
Bill Terrasson
En octobre 2018, l’AG et le Conseil d’Administration de la Banque ont approuvé et entériné la décision de recapitalisation de la Banque, la première depuis 2009. Sur les 5 milliards de recapitalisation initiale, NSIA et Westbridge ont procédé à la souscription et libération de plus 3,6 milliards, ce qui a permis à la Banque d’être à niveau en termes des normes de capital minimum, la première fois en une décennie. Cet effort, au demeurant insuffisant, a été cependant entaché d’un vice de forme qui risque d’en causer l’invalidation. En effet l’absence des Commissaires aux Comptes à l’assemblée générale qui a approuvé l’opération de recapitalisation est, aux regards du Régulateur une possible cause d’invalidation. Or une telle invalidation viendra remettre en cause toute la structure capitalistique actuelle de la banque et tous les efforts de renflouement que nous menons depuis des mois, a conclu le PCA.
Bill Terrasson