APA - Les dernières saisons de pluie en Afrique ont fait « plus de 2 millions de sinistrés » dus à des inondations et plus de 500 000 déplacés, a dit mercredi à Abidjan la directrice des opérations de la Banque mondiale (BM) en Côte d'Ivoire, au Bénin, au Togo, et en Guinée, Coralie Gevers.
« Ces dernières semaines, il y a eu de fortes pluies dans la région et rien que pour cette dernière saison des pluies, il y a eu plus de 2 millions de sinistrés en Afrique, on a compté aussi de nombreux morts », a indiqué Mme Coralie Gevers à l’occasion de la Conférence Régionale Understanding Risks Afrique de l’Ouest et Centrale.
Cette conférence qui se déroule du 20 au 22 novembre 2019 à Abidjan, a été ouverte par Albert Amichia, ministre ivoirien de la Ville, représentant la ministre de l'Assainissement et de la salubrité, Anne Ouloto.
Forte de plus de 9 000 membres, Understanding risk est une communauté d’experts et d’acteurs du monde entier exerçant dans le domaine de la gestion et de la prévention de risques de catastrophes naturelles. Cette année, ils réfléchissent autour du thème « Capital humain et innovation, moteur de la résilience ».
Ce forum se veut un échange et un partage de solutions pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour mieux prévenir les désastres liés aux catastrophes naturelles qui ont causé d’importants dommages ces dernières décennies dans ces régions. Il vise à diffuser les bonnes pratiques sur les risques des catastrophes naturelles.
Il devrait permettre, selon Mme Coralie Gevers, d’utiliser les nouvelles technologies pour accélérer les processus de production et de transfert de solutions en matière de risques de catastrophes naturelles, et de faciliter tant la communication que l’interprétation des inventions sur la cartographie.
Aujourd’hui, 31% de la population ouest-africaine vit sur le littoral qui contribue à « 56% au Produit intérieur brut » de ces pays. Selon des études de la Banque mondiale, « chaque année, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin perdent 3,8 milliards dollars (2 253 milliards Fcfa)».
La Côte d’Ivoire, le pays le plus affecté par les inondations a perdu près de 2 milliards de dollars (1 185 milliards Fcfa) en 2017 à la suite d’inondations. Il y a plusieurs mois, l’érosion côtière a détruit le cimetière de Lahou-Kpanda (sud), où la mer a englouti les tombes.
Organisée par la Banque mondiale avec l’appui de l’Union européenne en partenariat avec le gouvernement ivoirien, cette plateforme veut comprendre les risques des catastrophes naturelles et des changements climatiques afin de mieux adresser les problématiques et rechercher des solutions efficaces pour renforcer la prévention et la résilience.
Depuis 1970, l’on compte plus de 2 500 catastrophes naturelles qui ont fait près d’un million de morts en Afrique et des dommages estimés à environ 32 milliards de dollars soit huit années de recettes fiscales du Sénégal, a fait savoir Mme Coralie Gevers.
Dans cette dynamique, un séminaire sur l’état de la cartographie de l’Afrique se déroule à Grand-Bassam (au Sud-est d’Abidjan) du 22 au 24 novembre 2019. Cette rencontre réunit près de 450 professionnels passionnés de la géographie spatiale de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale.
Plus de 1000 participants venus plus d’une trentaine de pays, prennent part à cet événement qui mettra en vedette plus de 300 innovateurs des technologies de la cartographie qui vont offrir aux autres Etats l’opportunité d’aller au cœur des dernières technologies de la cartographie ouverte et participative de la communauté Open Street Map visant à détecter et prévenir les risques.
AP/ls/APA
« Ces dernières semaines, il y a eu de fortes pluies dans la région et rien que pour cette dernière saison des pluies, il y a eu plus de 2 millions de sinistrés en Afrique, on a compté aussi de nombreux morts », a indiqué Mme Coralie Gevers à l’occasion de la Conférence Régionale Understanding Risks Afrique de l’Ouest et Centrale.
Cette conférence qui se déroule du 20 au 22 novembre 2019 à Abidjan, a été ouverte par Albert Amichia, ministre ivoirien de la Ville, représentant la ministre de l'Assainissement et de la salubrité, Anne Ouloto.
Forte de plus de 9 000 membres, Understanding risk est une communauté d’experts et d’acteurs du monde entier exerçant dans le domaine de la gestion et de la prévention de risques de catastrophes naturelles. Cette année, ils réfléchissent autour du thème « Capital humain et innovation, moteur de la résilience ».
Ce forum se veut un échange et un partage de solutions pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour mieux prévenir les désastres liés aux catastrophes naturelles qui ont causé d’importants dommages ces dernières décennies dans ces régions. Il vise à diffuser les bonnes pratiques sur les risques des catastrophes naturelles.
Il devrait permettre, selon Mme Coralie Gevers, d’utiliser les nouvelles technologies pour accélérer les processus de production et de transfert de solutions en matière de risques de catastrophes naturelles, et de faciliter tant la communication que l’interprétation des inventions sur la cartographie.
Aujourd’hui, 31% de la population ouest-africaine vit sur le littoral qui contribue à « 56% au Produit intérieur brut » de ces pays. Selon des études de la Banque mondiale, « chaque année, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin perdent 3,8 milliards dollars (2 253 milliards Fcfa)».
La Côte d’Ivoire, le pays le plus affecté par les inondations a perdu près de 2 milliards de dollars (1 185 milliards Fcfa) en 2017 à la suite d’inondations. Il y a plusieurs mois, l’érosion côtière a détruit le cimetière de Lahou-Kpanda (sud), où la mer a englouti les tombes.
Organisée par la Banque mondiale avec l’appui de l’Union européenne en partenariat avec le gouvernement ivoirien, cette plateforme veut comprendre les risques des catastrophes naturelles et des changements climatiques afin de mieux adresser les problématiques et rechercher des solutions efficaces pour renforcer la prévention et la résilience.
Depuis 1970, l’on compte plus de 2 500 catastrophes naturelles qui ont fait près d’un million de morts en Afrique et des dommages estimés à environ 32 milliards de dollars soit huit années de recettes fiscales du Sénégal, a fait savoir Mme Coralie Gevers.
Dans cette dynamique, un séminaire sur l’état de la cartographie de l’Afrique se déroule à Grand-Bassam (au Sud-est d’Abidjan) du 22 au 24 novembre 2019. Cette rencontre réunit près de 450 professionnels passionnés de la géographie spatiale de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale.
Plus de 1000 participants venus plus d’une trentaine de pays, prennent part à cet événement qui mettra en vedette plus de 300 innovateurs des technologies de la cartographie qui vont offrir aux autres Etats l’opportunité d’aller au cœur des dernières technologies de la cartographie ouverte et participative de la communauté Open Street Map visant à détecter et prévenir les risques.
AP/ls/APA