Des experts de la Coalition internationale pour l'accès à la terre ou en anglais "International Land Coalition'' ( ILC), une plateforme multi-acteurs qui accompagne les politiques publiques sur le foncier, ont plaidé vendredi à Abidjan pour des législations foncières plus favorables à l'accès des femmes à la terre en Afrique.
« La situation des femmes par rapport au foncier, c'est un défi pour nos communautés en Afrique. Et il y a beaucoup de solutions que nous avons proposées. Il faut faciliter l'accès des femmes au crédit et il faut surtout qu'on ait des législations foncières plus favorables aux femmes surtout en milieu rural », a indiqué Ramata Thioune, une spécialiste de programme au Centre de recherches pour le développement international du Canada.
Elle s'exprimait dans une conférence de presse en marge d'une réunion internationale de l'ILC dénommée « Forum foncier et l'Assemblée régionale de l'ILC» qui s'est ouverte depuis jeudi dans la capitale économique ivoirienne.
Ce conclave est organisé autour du thème, « renforcement du secteur foncier en Afrique : comment la transparence de la gouvernance foncière peut soutenir les efforts de développement ».
Ce forum vise entre autres, à soutenir la construction de plateformes des droits fonciers des femmes et identifier les innovations susceptibles de renforcer leurs droits et offrir un cadre d'échanges pour discuter des questions pertinentes du continent africain.
« En Afrique, moins de 10% des propriétés foncières appartiennent à des femmes. La situation est encore plus dramatique si on va sur les terres communautaires », a regretté pour sa part, le juriste Martin Romuald Otongo soulignant que ce sont pourtant les femmes qui contribuent le plus à la sécurité alimentaire en Afrique.
« Les enjeux de ces assises d'Abidjan, c'est de réunir un grand nombre d'acteurs qui travaillent sur le foncier en Afrique pour discuter de nos stratégies annuelles pour faire avancer l'agenda foncier dans les pays d'Afrique», a expliqué de son côté, Ward Anseeuw, un spécialiste sénior de l'ILC.
Selon lui, l'accès de la femme au foncier est « un problème prépondérant» estimant que la femme «est le moteur de l'économie rurale en Afrique ».
Ce forum qui réunit dans la capitale économique ivoirienne plus de 200 acteurs des questions foncières en provenance de 26 pays, s'achèvera dimanche.
LB/ls/APA
« La situation des femmes par rapport au foncier, c'est un défi pour nos communautés en Afrique. Et il y a beaucoup de solutions que nous avons proposées. Il faut faciliter l'accès des femmes au crédit et il faut surtout qu'on ait des législations foncières plus favorables aux femmes surtout en milieu rural », a indiqué Ramata Thioune, une spécialiste de programme au Centre de recherches pour le développement international du Canada.
Elle s'exprimait dans une conférence de presse en marge d'une réunion internationale de l'ILC dénommée « Forum foncier et l'Assemblée régionale de l'ILC» qui s'est ouverte depuis jeudi dans la capitale économique ivoirienne.
Ce conclave est organisé autour du thème, « renforcement du secteur foncier en Afrique : comment la transparence de la gouvernance foncière peut soutenir les efforts de développement ».
Ce forum vise entre autres, à soutenir la construction de plateformes des droits fonciers des femmes et identifier les innovations susceptibles de renforcer leurs droits et offrir un cadre d'échanges pour discuter des questions pertinentes du continent africain.
« En Afrique, moins de 10% des propriétés foncières appartiennent à des femmes. La situation est encore plus dramatique si on va sur les terres communautaires », a regretté pour sa part, le juriste Martin Romuald Otongo soulignant que ce sont pourtant les femmes qui contribuent le plus à la sécurité alimentaire en Afrique.
« Les enjeux de ces assises d'Abidjan, c'est de réunir un grand nombre d'acteurs qui travaillent sur le foncier en Afrique pour discuter de nos stratégies annuelles pour faire avancer l'agenda foncier dans les pays d'Afrique», a expliqué de son côté, Ward Anseeuw, un spécialiste sénior de l'ILC.
Selon lui, l'accès de la femme au foncier est « un problème prépondérant» estimant que la femme «est le moteur de l'économie rurale en Afrique ».
Ce forum qui réunit dans la capitale économique ivoirienne plus de 200 acteurs des questions foncières en provenance de 26 pays, s'achèvera dimanche.
LB/ls/APA