Abidjan (Côte d'Ivoire) - La prévalence de la malnutrition chronique et du retard de croissance a baissé en Côte d'Ivoire, passant de 29,8% en 2012 à 21,6% en 2016, a indiqué samedi à Abidjan, Daniel Kablan Duncan, le vice-président ivoirien.
Il s'exprimait dans un discours d'ouverture d'un atelier régional co-organisé par le Centre d'excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) en collaboration avec l'État de Côte d'Ivoire et de concert avec ses partenaires sur le thème : « Investir dans les bonnes pratiques et les technologies innovantes pour réduire les pertes post-récoltes et contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et la nutrition».
Cette réunion régionale vise à promouvoir et diffuser des techniques et technologies pour optimiser la gestion des pertes post-récoltes. Autrement dit, l'objectif de ce conclave est de réfléchir sur les moyens de réduction des pertes post-récoltes et des gaspillages alimentaires en Afrique.
« En côte d'Ivoire, on note une nette amélioration de la situation de la sécurité alimentaire dont la prévalence est passée de 12,6% en 2009 à 10,8% en 2018 et surtout avec la disparition de la forme sévère de l'insécurité alimentaire passant de 2,5% en 2009 à 2,1% en 2018. Les pertes post-récoltes varient de 20% à 40% selon le type de denrée. Par ailleurs la prévalence de la malnutrition chronique, le retard de croissance est passé de 29,8% en 2012 à 21,6% en 2016 pour un seuil acceptable au niveau de l'OMS de 20%», a souligné M. Duncan à cette tribune.
Poursuivant, il a réitéré l'engagement et la détermination de l'exécutif ivoirien dans la lutte contre la faim et la malnutrition dans le pays. Selon lui, l'exécutif ivoirien qui a fait de la lutte contre la faim, une « priorité nationale» a pris plusieurs engagements à cet effet.
Il a énuméré au nombre de ces engagements, l'accélération de la mise en œuvre des programmes sectoriels de sécurité alimentaire et la mise en œuvre accélérée des activités spécifiques de nutrition.
« Aujourd'hui l'un des défis mondiaux est d'assurer la sécurité alimentaire et la nutrition à une population mondiale croissante tout en assurant un développement durable à long terme », a fait remarquer auparavant, Issa Sanogo, le directeur du CERFAM Côte d'Ivoire.
Pour lui, l'objectif faim zéro ne peut se dissocier de l'objectif zéro perte post-récoltes et zéro gaspillage alimentaire.
« Il convient plus que jamais de se mobiliser, de coordonner nos efforts et d'investir massivement dans la formulation des politiques et la mise en œuvre des interventions susceptibles de réduire les pertes post-récoltes et les gaspillages alimentaires», a recommandé M. Sanogo déplorant que ces pertes post-récoltes affectent les populations les plus vulnérables du continent.
Cet atelier qui réunit des experts de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, prendra fin dimanche. Selon des études, environ un tiers de la production alimentaire est gaspillée dans le monde. En Afrique subsaharienne, 100 millions de tonnes de nourritures sont perdues par an.
LB/ls
Il s'exprimait dans un discours d'ouverture d'un atelier régional co-organisé par le Centre d'excellence régional contre la faim et la malnutrition (CERFAM) en collaboration avec l'État de Côte d'Ivoire et de concert avec ses partenaires sur le thème : « Investir dans les bonnes pratiques et les technologies innovantes pour réduire les pertes post-récoltes et contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire et la nutrition».
Cette réunion régionale vise à promouvoir et diffuser des techniques et technologies pour optimiser la gestion des pertes post-récoltes. Autrement dit, l'objectif de ce conclave est de réfléchir sur les moyens de réduction des pertes post-récoltes et des gaspillages alimentaires en Afrique.
« En côte d'Ivoire, on note une nette amélioration de la situation de la sécurité alimentaire dont la prévalence est passée de 12,6% en 2009 à 10,8% en 2018 et surtout avec la disparition de la forme sévère de l'insécurité alimentaire passant de 2,5% en 2009 à 2,1% en 2018. Les pertes post-récoltes varient de 20% à 40% selon le type de denrée. Par ailleurs la prévalence de la malnutrition chronique, le retard de croissance est passé de 29,8% en 2012 à 21,6% en 2016 pour un seuil acceptable au niveau de l'OMS de 20%», a souligné M. Duncan à cette tribune.
Poursuivant, il a réitéré l'engagement et la détermination de l'exécutif ivoirien dans la lutte contre la faim et la malnutrition dans le pays. Selon lui, l'exécutif ivoirien qui a fait de la lutte contre la faim, une « priorité nationale» a pris plusieurs engagements à cet effet.
Il a énuméré au nombre de ces engagements, l'accélération de la mise en œuvre des programmes sectoriels de sécurité alimentaire et la mise en œuvre accélérée des activités spécifiques de nutrition.
« Aujourd'hui l'un des défis mondiaux est d'assurer la sécurité alimentaire et la nutrition à une population mondiale croissante tout en assurant un développement durable à long terme », a fait remarquer auparavant, Issa Sanogo, le directeur du CERFAM Côte d'Ivoire.
Pour lui, l'objectif faim zéro ne peut se dissocier de l'objectif zéro perte post-récoltes et zéro gaspillage alimentaire.
« Il convient plus que jamais de se mobiliser, de coordonner nos efforts et d'investir massivement dans la formulation des politiques et la mise en œuvre des interventions susceptibles de réduire les pertes post-récoltes et les gaspillages alimentaires», a recommandé M. Sanogo déplorant que ces pertes post-récoltes affectent les populations les plus vulnérables du continent.
Cet atelier qui réunit des experts de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, prendra fin dimanche. Selon des études, environ un tiers de la production alimentaire est gaspillée dans le monde. En Afrique subsaharienne, 100 millions de tonnes de nourritures sont perdues par an.
LB/ls