Les flux des Investissements directs étrangers (IDE) en Côte d'Ivoire ont atteint 913 millions de dollars (543,75 milliards Fcfa) en 2018 contre 675 millions de dollars (402,20 milliards Fcfa) en 2017, selon le rapport 2019 de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).Les IDE en Côte d'Ivoire se sont déployés dans une gamme d’activités variées, et « en 2018, ces flux atteignaient 913 millions de dollars selon le rapport sur l’investissement dans le monde publié par la CNUCED en juin 2019 », a dit Mme Chantal Dupasquier, chef de la Division de l’investissement et de l’entreprise à la CNUCED.
Mme Chantal Dupasquier qui s’exprimait lors d’un atelier national de validation de l’examen de la politique d’investissement de la Côte d’Ivoire, à Abidjan, a relevé que depuis 2012 les IDE en Côte d’Ivoire s’inscrivent sur une tendance haussière, soutenue par « une reprise économique solide et des réformes majeures engagées par le gouvernement ».
Les flux des IDE entrants dans le pays ont connu une croissance de 17% sur la période 2016-2017, passant de 577 millions de dollars à 675 millions de dollars (420,20 milliards de Fcfa), une performance en hausse qui masque « une faible attractivité du pays ».
Tidiane Boye, représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) en Côte d’Ivoire, a, au nom du coordinateur résident du système des Nations-Unies dans le pays, souligné que « sur les 11 milliards de dollars (6.551 milliards Fcfa) de flux d’IDE entrants dans l’espace CEDEAO, la Côte d’Ivoire n’en capte que 5,4%, derrière le Ghana 30% et le Nigeria 32%.
Citant le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé, Essis Esmel, il a déclaré que « cette situation met en évidence le manque de politique cohérente en matière d’investissement privé dans notre pays. Car, la Côte d’Ivoire, en tant que première puissance économique de l’UEMOA regorge de potentialités et de ressources pour accroître sa capacité d’attractivité des flux IDE ».
A travers l’examen de la politique d’investissement de la Côte d’Ivoire, cet atelier vise à formuler des réformes en vue d’attirer de nouveaux investisseurs, encourager leur déploiement sur tout le territoire ivoirien et intégrer davantage les activités des opérateurs étrangers à l’économie locale.
Le directeur de Cabinet du ministère auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé, Diarra Ibrahim, représentant M. Essis Esmel, a fait savoir que le taux d’investissement global de 14% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien en 2012 s’est établi à 21% en 2018 avec un objectif de 23% en 2020.
Sur la période 2016-2018, les flux des IDE, selon le rapport 2019 de la CNUCED, sont passés de 577 à 913 millions de dollars US, soit une croissance de 31%, a souligné M. Diarra Ibrahim, ajoutant que la Côte d’Ivoire est le pays « le plus attractif de la zone UEMOA avec une part captée de 28% en 2018 devant le Sénégal 20%, le Mali 15% et le Niger 15%.
Toutefois, poursuivra-t-il, cette performance reste « marginale comparée à l’échelle mondiale soit 0,06% des flux globaux d’IDE, et à l’échelle continentale, soit quatre fois moins que le Nigeria et le Ghana. La Côte d’Ivoire est la 3e puissance économique de la CEDEAO après le Ghana et le Nigeria.
Les défis à relever par l’Etat ivoirien portent, entre autres, sur l’amélioration du climat des Affaires, l’attraction des IDE, la création et la gestion de zones industrielles, de zones économiques et de zones franches puis la promotion de l’entrepreneuriat national.
AP/ls/APA
Mme Chantal Dupasquier qui s’exprimait lors d’un atelier national de validation de l’examen de la politique d’investissement de la Côte d’Ivoire, à Abidjan, a relevé que depuis 2012 les IDE en Côte d’Ivoire s’inscrivent sur une tendance haussière, soutenue par « une reprise économique solide et des réformes majeures engagées par le gouvernement ».
Les flux des IDE entrants dans le pays ont connu une croissance de 17% sur la période 2016-2017, passant de 577 millions de dollars à 675 millions de dollars (420,20 milliards de Fcfa), une performance en hausse qui masque « une faible attractivité du pays ».
Tidiane Boye, représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) en Côte d’Ivoire, a, au nom du coordinateur résident du système des Nations-Unies dans le pays, souligné que « sur les 11 milliards de dollars (6.551 milliards Fcfa) de flux d’IDE entrants dans l’espace CEDEAO, la Côte d’Ivoire n’en capte que 5,4%, derrière le Ghana 30% et le Nigeria 32%.
Citant le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé, Essis Esmel, il a déclaré que « cette situation met en évidence le manque de politique cohérente en matière d’investissement privé dans notre pays. Car, la Côte d’Ivoire, en tant que première puissance économique de l’UEMOA regorge de potentialités et de ressources pour accroître sa capacité d’attractivité des flux IDE ».
A travers l’examen de la politique d’investissement de la Côte d’Ivoire, cet atelier vise à formuler des réformes en vue d’attirer de nouveaux investisseurs, encourager leur déploiement sur tout le territoire ivoirien et intégrer davantage les activités des opérateurs étrangers à l’économie locale.
Le directeur de Cabinet du ministère auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé, Diarra Ibrahim, représentant M. Essis Esmel, a fait savoir que le taux d’investissement global de 14% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien en 2012 s’est établi à 21% en 2018 avec un objectif de 23% en 2020.
Sur la période 2016-2018, les flux des IDE, selon le rapport 2019 de la CNUCED, sont passés de 577 à 913 millions de dollars US, soit une croissance de 31%, a souligné M. Diarra Ibrahim, ajoutant que la Côte d’Ivoire est le pays « le plus attractif de la zone UEMOA avec une part captée de 28% en 2018 devant le Sénégal 20%, le Mali 15% et le Niger 15%.
Toutefois, poursuivra-t-il, cette performance reste « marginale comparée à l’échelle mondiale soit 0,06% des flux globaux d’IDE, et à l’échelle continentale, soit quatre fois moins que le Nigeria et le Ghana. La Côte d’Ivoire est la 3e puissance économique de la CEDEAO après le Ghana et le Nigeria.
Les défis à relever par l’Etat ivoirien portent, entre autres, sur l’amélioration du climat des Affaires, l’attraction des IDE, la création et la gestion de zones industrielles, de zones économiques et de zones franches puis la promotion de l’entrepreneuriat national.
AP/ls/APA