A l’occasion de la célébration de la 29ème édition des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles, la ministre de la femme, de la famille et de l’enfant, Ramata Ly-Bakayoko a aunom du gouvernement témoigné sa ferme volonté d’intensifier la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Déclaration,
Chers Compatriotes
Du 25 Novembre au 10 Décembre de chaque année, le monde entier consacre 16 jours à une campagne forte contre la violence sexiste généralement exercée contre les femmes et les filles.
Notre pays, comme tous les autres pays du monde, entre en campagne pour attirer l’attention de tous, de toutes et dire non et non aux violences contre les femmes et les enfants.
Le Gouvernement, à travers le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, lance cette 29ème édition, avec l’appui de tous ses partenaires nationaux et internationaux.
Le thème national retenu cette année est : « Violences sexuelles sur les enfants : mobilisons-nous pour la tolérance Zéro ».
Le choix de ce thème n’est pas le fait du hasard. Il témoigne de la ferme volonté du Gouvernement d’intensifier la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Il faut rappeler que deux (2) dates importantes marquent le début et la fin de la campagne d’activisme. Le 25 Novembre est la Journée Internationale pour l’Élimination de la
violence contre les Femmes, et le 10 Décembre, la Journée Internationale des Droits Humains.
Pourquoi devrions-nous, nous mobiliser également dans notre pays ? Nous devons nous mobiliser, parce que les violences sexistes que subissent les femmes et les enfants sont une violation grave des droits humains .
Bien souvent ces violences se manifestent dans le silence, dans l’indifférence et parfois celles et ceux qui subissent ces violences sont accusés. Beaucoup portent les conséquences séquelles pour le restant de leur vie.
C’est pourquoi, durant la période de la campagne (du 25 novembre au 10 décembre), des actions de communication vont s’intensifier sur tout le territoire national avec pour objectif principal, un changement de comportement et d’attitudes pour le respect des droits des femmes et des enfants.
Des panels interactifs et des formations thématiques seront organisées sur l’ensemble du territoire afin de sensibiliser les populations sur les conséquences de la violence faite aux enfants en particulier les violences sexuelles qui compromettent leur avenir.
En effet, la violence à l’égard des femmes et des enfants ont des conséquences d’ordre physique, psychologique,et sur la scolarité (retard et abandon scolaire).
En Côte d’Ivoire, selon les données de l’Institut National de la Statistique en 2016 :
Deux Femmes sur 5 ont subi des violences physiques, dès l’âge de 15 ans.
34% de femmes et 26% des hommes pensent qu’un enfant a besoin d’être physiquement puni.
Au Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, sur 2 618 cas rapportés en 2018 dans le système national de collecte de données, 735 étaient des cas de violences sexuelles avec 517 cas perpétrés sur des enfants soit 70,34%.
Face à cette situation, le Gouvernement mène plusieurs actions. Il s’agit notamment:
§ du renforcement des mécanismes de protection des femmes et des enfants à travers la sensibilisation de 345 leaders communautaires, guides religieux, chefs coutumiers et la création de 1138 espaces sûrs pour les jeunes filles ;
§ de la mise en place de 32 bureaux d’accueil genre dans les commissariats et postes de police,
§ de la mise en place de 62 plateformes multisectorielles de lutte contre les violences basées sur le genre.
À ce titre, au nom du Gouvernement, j’adresse des remerciements au Système des Nations Unies et aux ONG internationales et nationales pour leur appui constant.
J’en appelle à une plus forte implication de tous les acteurs dans la campagne des 16 jours d’activisme en vue de l’élimination totale des violences sexuelles exercées sur les enfants dans notre pays.
Décideurs, forces de défense et de sécurité, acteurs judiciaires, travailleurs sociaux, autorités religieuses et coutumière, organisations de la société civile, professionnels du monde de l’éducation, de la santé, de la communication. Cher parents brisons le silence et mobilisons nous, pour la tolérance zéro . Agissons contre les violences faites à nos enfants , les futurs bâtisseurs de notre pays.
Je vous remercie.
Déclaration,
Chers Compatriotes
Du 25 Novembre au 10 Décembre de chaque année, le monde entier consacre 16 jours à une campagne forte contre la violence sexiste généralement exercée contre les femmes et les filles.
Notre pays, comme tous les autres pays du monde, entre en campagne pour attirer l’attention de tous, de toutes et dire non et non aux violences contre les femmes et les enfants.
Le Gouvernement, à travers le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, lance cette 29ème édition, avec l’appui de tous ses partenaires nationaux et internationaux.
Le thème national retenu cette année est : « Violences sexuelles sur les enfants : mobilisons-nous pour la tolérance Zéro ».
Le choix de ce thème n’est pas le fait du hasard. Il témoigne de la ferme volonté du Gouvernement d’intensifier la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Il faut rappeler que deux (2) dates importantes marquent le début et la fin de la campagne d’activisme. Le 25 Novembre est la Journée Internationale pour l’Élimination de la
violence contre les Femmes, et le 10 Décembre, la Journée Internationale des Droits Humains.
Pourquoi devrions-nous, nous mobiliser également dans notre pays ? Nous devons nous mobiliser, parce que les violences sexistes que subissent les femmes et les enfants sont une violation grave des droits humains .
Bien souvent ces violences se manifestent dans le silence, dans l’indifférence et parfois celles et ceux qui subissent ces violences sont accusés. Beaucoup portent les conséquences séquelles pour le restant de leur vie.
C’est pourquoi, durant la période de la campagne (du 25 novembre au 10 décembre), des actions de communication vont s’intensifier sur tout le territoire national avec pour objectif principal, un changement de comportement et d’attitudes pour le respect des droits des femmes et des enfants.
Des panels interactifs et des formations thématiques seront organisées sur l’ensemble du territoire afin de sensibiliser les populations sur les conséquences de la violence faite aux enfants en particulier les violences sexuelles qui compromettent leur avenir.
En effet, la violence à l’égard des femmes et des enfants ont des conséquences d’ordre physique, psychologique,et sur la scolarité (retard et abandon scolaire).
En Côte d’Ivoire, selon les données de l’Institut National de la Statistique en 2016 :
Deux Femmes sur 5 ont subi des violences physiques, dès l’âge de 15 ans.
34% de femmes et 26% des hommes pensent qu’un enfant a besoin d’être physiquement puni.
Au Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, sur 2 618 cas rapportés en 2018 dans le système national de collecte de données, 735 étaient des cas de violences sexuelles avec 517 cas perpétrés sur des enfants soit 70,34%.
Face à cette situation, le Gouvernement mène plusieurs actions. Il s’agit notamment:
§ du renforcement des mécanismes de protection des femmes et des enfants à travers la sensibilisation de 345 leaders communautaires, guides religieux, chefs coutumiers et la création de 1138 espaces sûrs pour les jeunes filles ;
§ de la mise en place de 32 bureaux d’accueil genre dans les commissariats et postes de police,
§ de la mise en place de 62 plateformes multisectorielles de lutte contre les violences basées sur le genre.
À ce titre, au nom du Gouvernement, j’adresse des remerciements au Système des Nations Unies et aux ONG internationales et nationales pour leur appui constant.
J’en appelle à une plus forte implication de tous les acteurs dans la campagne des 16 jours d’activisme en vue de l’élimination totale des violences sexuelles exercées sur les enfants dans notre pays.
Décideurs, forces de défense et de sécurité, acteurs judiciaires, travailleurs sociaux, autorités religieuses et coutumière, organisations de la société civile, professionnels du monde de l’éducation, de la santé, de la communication. Cher parents brisons le silence et mobilisons nous, pour la tolérance zéro . Agissons contre les violences faites à nos enfants , les futurs bâtisseurs de notre pays.
Je vous remercie.