L’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), soutient actuellement trois projets agro-forestiers au profit de la Côte d’Ivoire, d’un coût global de 26 millions de dollars US soit 15,47 milliards de Fcfa.
Ces projets portent notamment sur la cacaoculture durable et l’aménagement du territoire, le projet fonds vert climat et le projet de bioénergies, selon David Solano expert en mobilisation de ressources et expert forestier au sein de la FAO.
M. Solano qui s’exprimait en marge d’un panel dédié à la forêt ivoirienne à l’occasion de la cinquième édition Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), mardi dans la capitale économique ivoirienne, a indiqué à la presse que ces projets ont été ficelés avec les ministères techniques.
Avec également les partenaires techniques et financiers, la FAO soutient le gouvernement ivoirien dans la mise à l’échelle des technologies et des bonnes pratiques pour libérer le potentiel de l’innovation agricole.
La FAO est en train de « bâtir maintenant » le projet sur la cacaoculture durable et l’aménagement du territoire d’un coût de 6 millions de dollars US, qui a été déjà présélectionné par le Fonds par l’environnement mondial au travers du Programme impact, a précisé M. Solano.
C’est un projet initié par le ministère de l’Agriculture et du développement rural, dira-t-il, avant d’ajouter que la FAO a procédé à la soumissions de ce projet qui a été « présélectionné parmi 18 projets au niveau mondial ». Il devrait être déposé en mai 2020.
A la demande du gouvernement ivoirien, la FAO vient de déposer un projet de 10 millions de dollars pour le Fonds vert pour le climat qui est assorti d’un appel pour la Redd+, mécanisme visant à réduire les gaz à effet de serre et lutter contre la déforestation.
Le pays connaît une « avancée » mais il manque encore quelques efforts pour finaliser ses objectifs. En mars 2020, le projet pour le fonds vert sur le climat devrait être soumis à la prochaine réunion du Comité de sélection de projets du fonds vert climat, afin d’être «définitive sélectionné ».
Un projet sur la bioénergie d’un coût de 10 millions Fcfa se prépare, a-t-il poursuivi, soulignant qu’il s’agit d’une alternative aux énergies fossiles et à la mauvaise utilisation du bois de chauffe dont l’utilisation actuelle n’est pas durable. Cela devrait permettre de convertir les déchets agricoles en énergie domestique.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a initié un projet en vue de favoriser l’agroforesterie. Ce projet, en conception et qui devrait être déposé en mai 2020 vient pour restaurer les terrains dégradés et maintenir une culture durable sur les sols.
Pour la cacaoculture durable, les chocolatiers interviennent dans le projet en tant que partenaire. L’objectif étant d’atteindre zéro déforestation, en améliorant l’origine génétique des plants et les techniques de culture.
L’agroforesterie, selon M. Solano, expert forestier de la FAO, vise à cultiver le cacao avec d’autres arbres pour restaurer la forêt beaucoup plus vite, avec moins d’intrants chimiques, et l’utilisation de plus d’arbres dans les parcelles forestières.
Toutefois, les parcelles arborées ne devraient pas dépasser le seuil de 30% afin que le cacao soit productif. Les chocolatiers soutiennent notamment que le nombre de pieds de cacao devraient être en dessous de 800 pieds à l’hectares.
De 16 millions d’hectares (ha) en 1900, la Côte d’Ivoire s’est retrouvée à environ 3,4 millions d’hectares de forêts en 2015, soit un rythme moyen de disparition d’environ 110.000 hectares par an avec un pic ayant atteint 200.000 ha par an dans les années 2000.
Au rythme actuel de l’infiltration des forêts et leur dégradation, les forêts ivoiriennes risquent de disparaître dans deux décennies, a dit Alain-Richard Donwahi, ministre des Eaux et forêts. Le couvert forestier s’est réduit au cours des 50 dernières années pour représenter en 2015 le taux de 11%.
Face au danger que courent les ressources naturelles du pays et qui menace la survie de l’économie nationale, le gouvernement a initié une stratégie pour opérationnaliser cette politique avec un portefeuille de projets dont la mise en œuvre nécessitera plus de 600 milliards Fcfa sur dix ans.
AP/ls/APA
Ces projets portent notamment sur la cacaoculture durable et l’aménagement du territoire, le projet fonds vert climat et le projet de bioénergies, selon David Solano expert en mobilisation de ressources et expert forestier au sein de la FAO.
M. Solano qui s’exprimait en marge d’un panel dédié à la forêt ivoirienne à l’occasion de la cinquième édition Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), mardi dans la capitale économique ivoirienne, a indiqué à la presse que ces projets ont été ficelés avec les ministères techniques.
Avec également les partenaires techniques et financiers, la FAO soutient le gouvernement ivoirien dans la mise à l’échelle des technologies et des bonnes pratiques pour libérer le potentiel de l’innovation agricole.
La FAO est en train de « bâtir maintenant » le projet sur la cacaoculture durable et l’aménagement du territoire d’un coût de 6 millions de dollars US, qui a été déjà présélectionné par le Fonds par l’environnement mondial au travers du Programme impact, a précisé M. Solano.
C’est un projet initié par le ministère de l’Agriculture et du développement rural, dira-t-il, avant d’ajouter que la FAO a procédé à la soumissions de ce projet qui a été « présélectionné parmi 18 projets au niveau mondial ». Il devrait être déposé en mai 2020.
A la demande du gouvernement ivoirien, la FAO vient de déposer un projet de 10 millions de dollars pour le Fonds vert pour le climat qui est assorti d’un appel pour la Redd+, mécanisme visant à réduire les gaz à effet de serre et lutter contre la déforestation.
Le pays connaît une « avancée » mais il manque encore quelques efforts pour finaliser ses objectifs. En mars 2020, le projet pour le fonds vert sur le climat devrait être soumis à la prochaine réunion du Comité de sélection de projets du fonds vert climat, afin d’être «définitive sélectionné ».
Un projet sur la bioénergie d’un coût de 10 millions Fcfa se prépare, a-t-il poursuivi, soulignant qu’il s’agit d’une alternative aux énergies fossiles et à la mauvaise utilisation du bois de chauffe dont l’utilisation actuelle n’est pas durable. Cela devrait permettre de convertir les déchets agricoles en énergie domestique.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a initié un projet en vue de favoriser l’agroforesterie. Ce projet, en conception et qui devrait être déposé en mai 2020 vient pour restaurer les terrains dégradés et maintenir une culture durable sur les sols.
Pour la cacaoculture durable, les chocolatiers interviennent dans le projet en tant que partenaire. L’objectif étant d’atteindre zéro déforestation, en améliorant l’origine génétique des plants et les techniques de culture.
L’agroforesterie, selon M. Solano, expert forestier de la FAO, vise à cultiver le cacao avec d’autres arbres pour restaurer la forêt beaucoup plus vite, avec moins d’intrants chimiques, et l’utilisation de plus d’arbres dans les parcelles forestières.
Toutefois, les parcelles arborées ne devraient pas dépasser le seuil de 30% afin que le cacao soit productif. Les chocolatiers soutiennent notamment que le nombre de pieds de cacao devraient être en dessous de 800 pieds à l’hectares.
De 16 millions d’hectares (ha) en 1900, la Côte d’Ivoire s’est retrouvée à environ 3,4 millions d’hectares de forêts en 2015, soit un rythme moyen de disparition d’environ 110.000 hectares par an avec un pic ayant atteint 200.000 ha par an dans les années 2000.
Au rythme actuel de l’infiltration des forêts et leur dégradation, les forêts ivoiriennes risquent de disparaître dans deux décennies, a dit Alain-Richard Donwahi, ministre des Eaux et forêts. Le couvert forestier s’est réduit au cours des 50 dernières années pour représenter en 2015 le taux de 11%.
Face au danger que courent les ressources naturelles du pays et qui menace la survie de l’économie nationale, le gouvernement a initié une stratégie pour opérationnaliser cette politique avec un portefeuille de projets dont la mise en œuvre nécessitera plus de 600 milliards Fcfa sur dix ans.
AP/ls/APA