APA - En prenant les décisions d’assurer le contrôle de la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), l’Etat veut « absolument assurer la protection des clients » de la Banque et la «préservation» de leur épargne, a rassuré, mercredi, le ministre ivoirien de l’Economie et des finances Adama Coulibaly.
« En prenant les décisions d’assurer le contrôle de la Banque, l’Etat veut assurer absolument la protection des clients de la Banque. Je voudrais rassurer les ivoiriens que leur épargne sera préservée. Toutes les dispositions seront prises dans ce sens. C’est le sens de la prise de contrôle de la banque par l’Etat de Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre de l’Economie et des finances lors d’une conférence de presse à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Katiola par le président Alassane Ouattara dans le cadre d’une visite d’Etat dans la région du Hambol.
Ce Conseil a adopté un décret portant nomination des représentants de l’Etat au Conseil d’administration de la BHCI.
Il s’agit de Messieurs Soungalo Coulibaly, représentant le Président de la République ; Jean-Marc Koffi Brou, représentant le Premier ministre, Chef du gouvernement, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ; Wotoumo Mélessi Fanny, représentant le Ministre de l’Economie et des finances et Saliou Ouédraogo, représentant le Ministre auprès du Premier, ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat.
Selon le ministre Adama Coulibaly, ces nominations interviennent maintenant « parce qu’il y avait toute une procédure à respecter avant d’y arriver ». « Nous avons discuté avec les autres actionnaires. Il y avait des échanges avec eux. Il faut absolument qu’un audit soit fait pour savoir la situation réelle de la Banque au moment où l’Etat en prend le contrôle », a-t-il expliqué.
Revenant sur cette situation de crise au niveau de la BHCI, le ministre a rappelé les injonctions qui ont été formulées à l’endroit de la BHCI par la Commission bancaire. Ces injonctions portaient sur la finalisation du processus de cession de la banque le 15 octobre (2019). Deuxièmement, il fallait que la capitalisation se fasse de façon effective le 31 octobre (2019).
« A l’expiration de ces deux délais, Westbridge n’a pas été en mesure de respecter les injonctions de la Commission bancaire », a ajouté Adama Coulibaly, soulignant que Westbridge a demandé une audience aux autorités ivoiriennes.
« Le courrier de la demande d’audience expliquait que les injonctions de la Commission bancaire les mettaient dans une incapacité à pouvoir gérer la banque. Par voie de conséquence, ils souhaitaient rentrer en discussion avec les autorités pour annuler la cession », a conclu le ministre de l’Economie et des finances.
Le 13 novembre dernier, le ministère ivoirien de l’Economie et des finances a annoncé l’annulation d’un commun accord avec le repreneur, Westbridge Mortgage Reit, de l’opération de cession des parts de l’Etat de Côte d’Ivoire dans la BHCI et la reprise en main du contrôle de la banque.
Cette annonce d’accord d’annulation avait été immédiatement démentie par les dirigeants de Westbridge dénonçant un nouvel acte visant à les empêcher de prendre le contrôle effectif de la banque, pourtant privatisée depuis janvier 2018, date à laquelle s’est tenue la signature de la convention de cession avec l’Etat ivoirien.
LS/APA
« En prenant les décisions d’assurer le contrôle de la Banque, l’Etat veut assurer absolument la protection des clients de la Banque. Je voudrais rassurer les ivoiriens que leur épargne sera préservée. Toutes les dispositions seront prises dans ce sens. C’est le sens de la prise de contrôle de la banque par l’Etat de Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre de l’Economie et des finances lors d’une conférence de presse à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à Katiola par le président Alassane Ouattara dans le cadre d’une visite d’Etat dans la région du Hambol.
Ce Conseil a adopté un décret portant nomination des représentants de l’Etat au Conseil d’administration de la BHCI.
Il s’agit de Messieurs Soungalo Coulibaly, représentant le Président de la République ; Jean-Marc Koffi Brou, représentant le Premier ministre, Chef du gouvernement, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ; Wotoumo Mélessi Fanny, représentant le Ministre de l’Economie et des finances et Saliou Ouédraogo, représentant le Ministre auprès du Premier, ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat.
Selon le ministre Adama Coulibaly, ces nominations interviennent maintenant « parce qu’il y avait toute une procédure à respecter avant d’y arriver ». « Nous avons discuté avec les autres actionnaires. Il y avait des échanges avec eux. Il faut absolument qu’un audit soit fait pour savoir la situation réelle de la Banque au moment où l’Etat en prend le contrôle », a-t-il expliqué.
Revenant sur cette situation de crise au niveau de la BHCI, le ministre a rappelé les injonctions qui ont été formulées à l’endroit de la BHCI par la Commission bancaire. Ces injonctions portaient sur la finalisation du processus de cession de la banque le 15 octobre (2019). Deuxièmement, il fallait que la capitalisation se fasse de façon effective le 31 octobre (2019).
« A l’expiration de ces deux délais, Westbridge n’a pas été en mesure de respecter les injonctions de la Commission bancaire », a ajouté Adama Coulibaly, soulignant que Westbridge a demandé une audience aux autorités ivoiriennes.
« Le courrier de la demande d’audience expliquait que les injonctions de la Commission bancaire les mettaient dans une incapacité à pouvoir gérer la banque. Par voie de conséquence, ils souhaitaient rentrer en discussion avec les autorités pour annuler la cession », a conclu le ministre de l’Economie et des finances.
Le 13 novembre dernier, le ministère ivoirien de l’Economie et des finances a annoncé l’annulation d’un commun accord avec le repreneur, Westbridge Mortgage Reit, de l’opération de cession des parts de l’Etat de Côte d’Ivoire dans la BHCI et la reprise en main du contrôle de la banque.
Cette annonce d’accord d’annulation avait été immédiatement démentie par les dirigeants de Westbridge dénonçant un nouvel acte visant à les empêcher de prendre le contrôle effectif de la banque, pourtant privatisée depuis janvier 2018, date à laquelle s’est tenue la signature de la convention de cession avec l’Etat ivoirien.
LS/APA