Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé samedi à Katiola (430 km au nord d'Abidjan) dans le Centre-nord du pays, des mesures pour améliorer le prix bord champ de l'anacarde (Noix de cajou).
«J'ai instruit le gouvernement de trouver des solutions pour améliorer le prix d'achat à nos parents paysans. Je peux vous dire que d'ores et déjà que pour atteindre cet objectif, le Conseil coton-anacarde et le Groupement des exportateurs des produits agricoles (GEPPA) enlèveront 200 000 tonnes à des prix rémunérateurs subventionnés», a indiqué M. Ouattara.
Selon le chef de l'exécutif ivoirien qui s'exprimait dans un meeting de clôture de sa visite d'État de quatre jours dans la région du Hambol (430 km au Nord d’Abidjan), cette mesure va impacter le marché international et local en mettant le prix bord champ au niveau minimum souhaité par le gouvernement.
«Par ailleurs, j'ai demandé au gouvernement de mettre un accent particulier sur la transformation locale de l'anacarde et des autres produits. Nous avons aussi procéder à une compensation par le prix du coton car dans certaines régions ici, les deux vont ensemble avec une subvention pour le coton de 21 milliards FCFA malgré la baisse du prix international », a ajouté M. Ouattara.
A l'ouverture de la campagne 2019 en février dernier, le prix bord champ plancher a été fixé à 375 Fcfa/kg de la noix de cajou bien séchée, bien triée et exempte de matières étrangères. Pour cette année 2019, la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, prévoyait une production de 800 000 tonnes contre 761 000 tonnes l'année précédente.
En termes de volumes d'anacardes transformés, la Côte d'Ivoire a enregistré un peu moins de 69 000 tonnes de produits en 2018, en deçà des objectifs que le Conseil (régulateur) s'est fixé. Le régulateur envisageait de transformer notamment 100 000 tonnes.
Ce volume transformé reste toutefois une progression par rapport à 2017 où le pays a atteint un taux de 53%, représentant 44 000 tonnes.
Le Conseil coton-anacarde construit actuellement une «usine école » à Yamoussoukro, ce qui devrait hisser davantage la transformation.
L'objectif de transformation en 2019 est de 130 000 tonnes pour des capacités installées opérationnelles de l'ordre de 122 000 tonnes.
LB/ls/APA
«J'ai instruit le gouvernement de trouver des solutions pour améliorer le prix d'achat à nos parents paysans. Je peux vous dire que d'ores et déjà que pour atteindre cet objectif, le Conseil coton-anacarde et le Groupement des exportateurs des produits agricoles (GEPPA) enlèveront 200 000 tonnes à des prix rémunérateurs subventionnés», a indiqué M. Ouattara.
Selon le chef de l'exécutif ivoirien qui s'exprimait dans un meeting de clôture de sa visite d'État de quatre jours dans la région du Hambol (430 km au Nord d’Abidjan), cette mesure va impacter le marché international et local en mettant le prix bord champ au niveau minimum souhaité par le gouvernement.
«Par ailleurs, j'ai demandé au gouvernement de mettre un accent particulier sur la transformation locale de l'anacarde et des autres produits. Nous avons aussi procéder à une compensation par le prix du coton car dans certaines régions ici, les deux vont ensemble avec une subvention pour le coton de 21 milliards FCFA malgré la baisse du prix international », a ajouté M. Ouattara.
A l'ouverture de la campagne 2019 en février dernier, le prix bord champ plancher a été fixé à 375 Fcfa/kg de la noix de cajou bien séchée, bien triée et exempte de matières étrangères. Pour cette année 2019, la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, prévoyait une production de 800 000 tonnes contre 761 000 tonnes l'année précédente.
En termes de volumes d'anacardes transformés, la Côte d'Ivoire a enregistré un peu moins de 69 000 tonnes de produits en 2018, en deçà des objectifs que le Conseil (régulateur) s'est fixé. Le régulateur envisageait de transformer notamment 100 000 tonnes.
Ce volume transformé reste toutefois une progression par rapport à 2017 où le pays a atteint un taux de 53%, représentant 44 000 tonnes.
Le Conseil coton-anacarde construit actuellement une «usine école » à Yamoussoukro, ce qui devrait hisser davantage la transformation.
L'objectif de transformation en 2019 est de 130 000 tonnes pour des capacités installées opérationnelles de l'ordre de 122 000 tonnes.
LB/ls/APA