Par une froide journée d’hiver un troupeau de porcs-épics s’était mis en groupe serré pour se garantir mutuellement contre la gelée par leur propre chaleur. Mais tout aussitôt ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s’écarter les uns des autres. Quand le besoin de se réchauffer les eut rapprochés de nouveau, le même inconvénient se renouvela, de sorte qu’ils étaient ballottés de çà et de là et de là entre les deux maux jusqu’à ce qu’ils eussent fini par trouver une distance moyenne qui leur rendît la situation supportable. Ainsi, le besoin de société, né du vide et de la monotonie de leur vie intérieure, pousse les hommes les uns vers les autres ; mais leurs nombreuses manières d’être antipathiques et leurs insupportables défauts les dispersent de nouveau. »
Cette parabole du philosophe allemand Arthur Schopenhauer met en exergue, à la fois, le besoin et la nécessité pour l’homme de vivre en société, Cette parabole du philosophe allemand Arthur Schopenhauer met en exergue, à la fois, le besoin et la nécessité pour l’homme de vivre en société, mais surtout des difficultés qu’ils éprouvent à cohabiter avec ses semblables.
Car, les technologies de l’information, la virtualité des réseaux sociaux et la fluidité ou encore la superficialité toujours plus accentuée des contacts humains continuent d’éroder ce qui restait des liens de proximité spatiale et de parenté. Il y a là une nouvelle crise de la cohésion sociale. C’est ainsi que le « voisin » est réapparu en tant que chantier d’une grande importance potentielle pour reconstruire la cohésion depuis la base vers le sommet, avec des citoyens pratiquant la mutualité et la réciprocité.
Le voisin n’est pas simplement cet individu avec qui l’on partage le même immeuble, la même rue ou le même quartier. C’est un acteur avec qui nous créons des liens par le lieu, non basés sur des liens de parenté. Sous ce rapport, le voisinage a un impact contextuel sur la santé et le bien-être individuel et collectif.
En effet, les voisinages où les gens se connaissent et se font confiance et où ils ont leur mot à dire sur la gestion de la communauté peuvent être d’un grand secours pour faire face aux stress de la vie quotidienne qui ont des incidences locale favorise le respect de soi et permet aux gens de se sentir mieux ». De plus, le sociologue français Emile Durkheim, dans ses travaux sur les causes du suicide, montre que ce phénomène est lié à un défaut d’intégration sociale, notamment dans les réseaux de sociabilité comme le voisinage.
De ce point de vue, le voisin ou le voisinage apparait comme une sorte de bien rare très prisé. Il est vrai qu’en dépit des avantages qu’il est susceptible de procurer, le voisin constitue une potentielle source de stress et d’ennuis divers comme les nuisances sonores, le commérage, l’insalubrité etc.
Toutefois, mieux vaudrait mettre ces aspérités sur le compte de la consubstantialité des conflits à la vie en société. Que faire alors afin de construire une relation des plus harmonieuses avec le voisin ? Là encore la parabole de Schopenhauer, tout en montrant que les principaux freins à une cohabitation harmonieuse entre les hommes et leurs voisins sont l’égoïsme et la suffisance, indique clairement que seul le respect sur la santé et la sécurité. En outre, le fait mutuel pourrait permettre d’entretenir le bon d’être partie prenante dans la communauté voisinage.
Serge Gohou
Cette parabole du philosophe allemand Arthur Schopenhauer met en exergue, à la fois, le besoin et la nécessité pour l’homme de vivre en société, Cette parabole du philosophe allemand Arthur Schopenhauer met en exergue, à la fois, le besoin et la nécessité pour l’homme de vivre en société, mais surtout des difficultés qu’ils éprouvent à cohabiter avec ses semblables.
Car, les technologies de l’information, la virtualité des réseaux sociaux et la fluidité ou encore la superficialité toujours plus accentuée des contacts humains continuent d’éroder ce qui restait des liens de proximité spatiale et de parenté. Il y a là une nouvelle crise de la cohésion sociale. C’est ainsi que le « voisin » est réapparu en tant que chantier d’une grande importance potentielle pour reconstruire la cohésion depuis la base vers le sommet, avec des citoyens pratiquant la mutualité et la réciprocité.
Le voisin n’est pas simplement cet individu avec qui l’on partage le même immeuble, la même rue ou le même quartier. C’est un acteur avec qui nous créons des liens par le lieu, non basés sur des liens de parenté. Sous ce rapport, le voisinage a un impact contextuel sur la santé et le bien-être individuel et collectif.
En effet, les voisinages où les gens se connaissent et se font confiance et où ils ont leur mot à dire sur la gestion de la communauté peuvent être d’un grand secours pour faire face aux stress de la vie quotidienne qui ont des incidences locale favorise le respect de soi et permet aux gens de se sentir mieux ». De plus, le sociologue français Emile Durkheim, dans ses travaux sur les causes du suicide, montre que ce phénomène est lié à un défaut d’intégration sociale, notamment dans les réseaux de sociabilité comme le voisinage.
De ce point de vue, le voisin ou le voisinage apparait comme une sorte de bien rare très prisé. Il est vrai qu’en dépit des avantages qu’il est susceptible de procurer, le voisin constitue une potentielle source de stress et d’ennuis divers comme les nuisances sonores, le commérage, l’insalubrité etc.
Toutefois, mieux vaudrait mettre ces aspérités sur le compte de la consubstantialité des conflits à la vie en société. Que faire alors afin de construire une relation des plus harmonieuses avec le voisin ? Là encore la parabole de Schopenhauer, tout en montrant que les principaux freins à une cohabitation harmonieuse entre les hommes et leurs voisins sont l’égoïsme et la suffisance, indique clairement que seul le respect sur la santé et la sécurité. En outre, le fait mutuel pourrait permettre d’entretenir le bon d’être partie prenante dans la communauté voisinage.
Serge Gohou