A mi-parcours de la COP 25 qui se tient à Madrid, le Chef de la délégation ivoirienne, le Professeur Joseph Séka SEKA, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, par ailleurs représentant le Chef de l’Etat, SEM Alassane OUATTARA a animé un point de presse le vendredi 06 décembre 2019.
L’émissaire du gouvernement ivoirien a présenté les grandes attentes de la Côte d’Ivoire, l’avancée des discussions, les partenariats tissés et bien d’autres activités.
Il a indiqué que l’équipe qui l’accompagne est constitué de participants issus de plusieurs secteurs d’activités notamment, des institutions telles que la Primature et l’Assemblée Nationale, des différents Départements Ministériels, des Centres de recherches, des Collectivités Territoriales, des entreprises du Secteur privé, des Organisations de la société civile.
Les attentes de la Côte d’Ivoire
Adopté en 2015, l’Accord de Paris sur le climat a été signé par le Président de la République Alassane OUATTARA le 22 Avril 2016 au siège des Nations Unies à New York. La Côte d’Ivoire ayant ratifié cet Accord souhaite qu’à ce jour son opérationnalisation soit une réalité. Pour ce faire, l’article 6 relatif aux mécanismes de marché et l’article 13 relatif à la transparence font partie des priorités. Le Ministre ivoirien de l’environnement a émis le vœu de voir appliquer les engagements adoptés en Septembre 2019 à New-York.
« De plus, nous attendons la concrétisation des déclarations faites lors du sommet sur le climat en Septembre 2019, à New York sur les promesses financières et le rehaussement des ambitions à travers la révision des CDN conformément au dernier rapport du GIEC », a-t-il précisé.
Le rendez-vous climatique de Madrid représente une aubaine pour la Côte d’Ivoire , car elle espère que ses initiatives soient prises en compte tant au niveau régional et dans le cadre des investissements climatiques.
« Par ailleurs, nous pouvons évoquer comme attente une meilleure prise en compte d’initiatives d’envergure régionales portant sur l’énergie, sur l’agriculture intelligente face au climat, la gestion des ressources en eau, la gestion intégrée des déchets et des zones côtières. La facilitation de l’accès au financement climat à travers les guichets dédiés tels que le Fonds Vert Climat et le Fonds d’Adaptation constitue également nos prérogatives. Sans oublier le renforcement du partage d’expériences et coopération Sud-Sud et Nord-Sud dans l’action climatique, et enfin l’effectivité du transfert de technologies climatiques afin que tous les pays aient accès à des technologies bas-carbone de qualité et à des coûts convenables. », note le Professeur Joseph Séka SEKA.
Quelques actions de mise en œuvre des CDN
Le ministre a évoqué dans son exposé des actions clés de la mise en œuvre des Contributions Déterminées au Niveau National (CDN).
La première initiative a porté sur l’amélioration de la gouvernance climatique par la création d’une Direction de la Lutte contre les Changements Climatiques (DLCC) en août 2016 en vue de coordonner l’action climatique en Côte d’Ivoire.
Ainsi l’Etat ivoirien prévoit, la mise en place d’une Commission Nationale Climat (CNC, l’élaboration d’une loi sur les changements climatiques, la création d’un Fonds national Climat et l’instauration de la Taxe carbone.
Par ailleurs, pour l’atteinte de l’objectif de réduction de 28% des émissions de gaz à effet de serre (volet atténuation), des documents stratégiques ont été élaborés. Il s’agit d’un Plan national de développement des énergies renouvelables (PANER), un Plan national de l’efficacité énergétique (PANEE), un document sur l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) et une stratégie nationale REDD+ et la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts.
Bilan partiel de la Côte d’Ivoire
Présents depuis les premières heures de la COP 25, la délégation ivoirienne continue de maintenir sa position sur l’Accord de Paris. Les discussions sont principalement articulées sur l’opérationnalisation de l’article 6 relatif aux mécanismes de marchés. Cet article 6 traite des échanges d’émissions de gaz à effet de serre (GES) entre tous les Etats et propose un prélèvement dans ce marché d’émissions de GES afin d’approvisionner le Fonds d’Adaptation.
Face à cette situation, la Côte d’Ivoire s’aligne sur la position du groupe africain afin que le prélèvement sur les crédits carbone soit effectué et qu’un système de suivi et d’évaluation permette de garantir l’intégrité environnementale.
L’agenda du ministre a été meublé par la cérémonie d’ouverture, et la table ronde générale et les audiences.
La cérémonie d’ouverture et la table ronde générale ont réuni d’éminentes personnalités dont des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Ces deux premiers évènements de haut niveau ont produit des messages clés de prévention et des résolutions pour les années à venir gage d’un avenir radieux de la planète.
Il faut noter à cet effet, un diagnostic faisant état de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre qui devraient atteindre un pic l’année prochaine. En plus une nécessité d’accroître le niveau d’ambition de l’action climatique en est ressorti. Les pays en développement espèrent quant à eux des financements appropriés et opportuns pour l’action climatique. Le rôle plus accru des femmes dans la protection de l’environnement est également de mise.
Au titre des audiences, le Chef de la délégation ivoirienne s’est entretenu avec des partenaires dans le but de renforcer les coopérations bilatérales et multilatérales. Il s’ agit du NDC Partnership, Global EcoVillage Network, How2Go-CI et, Bamboo For Life. Au cours de ces échanges, l’accent a été mis sur les expertises, la révision des partenariats, le renforcement des capacités, la mise en œuvre de projets structurants. D’autres slide event se tiennent chaque jour sur le stand de la Côte d’Ivoire.
L’émissaire du gouvernement ivoirien a présenté les grandes attentes de la Côte d’Ivoire, l’avancée des discussions, les partenariats tissés et bien d’autres activités.
Il a indiqué que l’équipe qui l’accompagne est constitué de participants issus de plusieurs secteurs d’activités notamment, des institutions telles que la Primature et l’Assemblée Nationale, des différents Départements Ministériels, des Centres de recherches, des Collectivités Territoriales, des entreprises du Secteur privé, des Organisations de la société civile.
Les attentes de la Côte d’Ivoire
Adopté en 2015, l’Accord de Paris sur le climat a été signé par le Président de la République Alassane OUATTARA le 22 Avril 2016 au siège des Nations Unies à New York. La Côte d’Ivoire ayant ratifié cet Accord souhaite qu’à ce jour son opérationnalisation soit une réalité. Pour ce faire, l’article 6 relatif aux mécanismes de marché et l’article 13 relatif à la transparence font partie des priorités. Le Ministre ivoirien de l’environnement a émis le vœu de voir appliquer les engagements adoptés en Septembre 2019 à New-York.
« De plus, nous attendons la concrétisation des déclarations faites lors du sommet sur le climat en Septembre 2019, à New York sur les promesses financières et le rehaussement des ambitions à travers la révision des CDN conformément au dernier rapport du GIEC », a-t-il précisé.
Le rendez-vous climatique de Madrid représente une aubaine pour la Côte d’Ivoire , car elle espère que ses initiatives soient prises en compte tant au niveau régional et dans le cadre des investissements climatiques.
« Par ailleurs, nous pouvons évoquer comme attente une meilleure prise en compte d’initiatives d’envergure régionales portant sur l’énergie, sur l’agriculture intelligente face au climat, la gestion des ressources en eau, la gestion intégrée des déchets et des zones côtières. La facilitation de l’accès au financement climat à travers les guichets dédiés tels que le Fonds Vert Climat et le Fonds d’Adaptation constitue également nos prérogatives. Sans oublier le renforcement du partage d’expériences et coopération Sud-Sud et Nord-Sud dans l’action climatique, et enfin l’effectivité du transfert de technologies climatiques afin que tous les pays aient accès à des technologies bas-carbone de qualité et à des coûts convenables. », note le Professeur Joseph Séka SEKA.
Quelques actions de mise en œuvre des CDN
Le ministre a évoqué dans son exposé des actions clés de la mise en œuvre des Contributions Déterminées au Niveau National (CDN).
La première initiative a porté sur l’amélioration de la gouvernance climatique par la création d’une Direction de la Lutte contre les Changements Climatiques (DLCC) en août 2016 en vue de coordonner l’action climatique en Côte d’Ivoire.
Ainsi l’Etat ivoirien prévoit, la mise en place d’une Commission Nationale Climat (CNC, l’élaboration d’une loi sur les changements climatiques, la création d’un Fonds national Climat et l’instauration de la Taxe carbone.
Par ailleurs, pour l’atteinte de l’objectif de réduction de 28% des émissions de gaz à effet de serre (volet atténuation), des documents stratégiques ont été élaborés. Il s’agit d’un Plan national de développement des énergies renouvelables (PANER), un Plan national de l’efficacité énergétique (PANEE), un document sur l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) et une stratégie nationale REDD+ et la stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts.
Bilan partiel de la Côte d’Ivoire
Présents depuis les premières heures de la COP 25, la délégation ivoirienne continue de maintenir sa position sur l’Accord de Paris. Les discussions sont principalement articulées sur l’opérationnalisation de l’article 6 relatif aux mécanismes de marchés. Cet article 6 traite des échanges d’émissions de gaz à effet de serre (GES) entre tous les Etats et propose un prélèvement dans ce marché d’émissions de GES afin d’approvisionner le Fonds d’Adaptation.
Face à cette situation, la Côte d’Ivoire s’aligne sur la position du groupe africain afin que le prélèvement sur les crédits carbone soit effectué et qu’un système de suivi et d’évaluation permette de garantir l’intégrité environnementale.
L’agenda du ministre a été meublé par la cérémonie d’ouverture, et la table ronde générale et les audiences.
La cérémonie d’ouverture et la table ronde générale ont réuni d’éminentes personnalités dont des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Ces deux premiers évènements de haut niveau ont produit des messages clés de prévention et des résolutions pour les années à venir gage d’un avenir radieux de la planète.
Il faut noter à cet effet, un diagnostic faisant état de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre qui devraient atteindre un pic l’année prochaine. En plus une nécessité d’accroître le niveau d’ambition de l’action climatique en est ressorti. Les pays en développement espèrent quant à eux des financements appropriés et opportuns pour l’action climatique. Le rôle plus accru des femmes dans la protection de l’environnement est également de mise.
Au titre des audiences, le Chef de la délégation ivoirienne s’est entretenu avec des partenaires dans le but de renforcer les coopérations bilatérales et multilatérales. Il s’ agit du NDC Partnership, Global EcoVillage Network, How2Go-CI et, Bamboo For Life. Au cours de ces échanges, l’accent a été mis sur les expertises, la révision des partenariats, le renforcement des capacités, la mise en œuvre de projets structurants. D’autres slide event se tiennent chaque jour sur le stand de la Côte d’Ivoire.
