Transformer localement au moins 50% de la production de cajou en Côte d’Ivoire d’ici la fin de la campagne prochaine. Tel est le défi majeur que les acteurs du secteur veulent aider à relever à travers l’organisation couplée de la Convention mondiale et les Journées nationales des exportateurs de cajou en Côte d’Ivoire, du 12 et 14 février prochain à Abidjan. Cette volonté a été déclarée par le Commissariat général, à travers son porte-parole, Alex N’guettia, lors d’un point-presse qu’il a co-animé avec d’autres acteurs de la filièr, le mardi dernier, au Plateau. Pour eux, cet “objectif de transformer 50% avant la fin de la prochaine campagne est certes ambitieux mais réalisable“, au regard non seulement du dispositif en place mais également de la volonté affichée aussi bien du gouvernement que des acteurs de la filière. Alex a également annoncé qu’au cours de ces journées scientifiques et d’échanges autour du thème, “Quel écosystème durable pour le secteur mondial du cajou ?“, sont attendus plus de 2 mille participants, une cinquantaine d’entreprises pour l’exposition de produits et 25 experts, chercheurs et panelistes. A l’en croire, ce serait également l’occasion de reconnaître le mérite à travers la remise de récompenses à des acteurs ainsi que de mettre en relation d’affaires des producteurs, des opérateurs et des financiers. Il est également prévu, toujours selon le porte-parole de construire une école primaire dans une des localités de la zone de production de la noix de cajou en Côte d’Ivoire.
F.B
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