Tiassalé- Trois individus, S L se disant couturier, 22 ans, K R, aide-maçon, 22 ans et B B, peintre, 17 ans, ont été condamnés à six mois de prison ferme, mercredi, par le tribunal correctionnel de Tiassalé pour avoir, début décembre, troublé la quiétude et semé le désordre dans des établissements scolaires de Taabo et de Nzianouan.
Le premier a été interpellé au lycée moderne Kouamé Koffi Telesphore où, à l'aide d'un sifflet il tentait de déloger les élèves. Quant aux deux autres, ils ont été interpellés à Nzianouan alors qu'ils venaient d'échouer à déloger les élèves du collège Fraternité.
Lors des instructions à la barre, le premier, a tenté de faire croire qu'il s'est retrouvé au lycée de Taabo pour y attendre une amie. Pourtant, il a été pris en possession d'un sifflet, vêtu d'un pantalon kaki et d'un T- shirt, alors qu'il n'est pas un élève. Confondu par les juges, il n'a pas eu d' autre choix que de présenter des excuses.
Les deux autres ont avoué avoir perçu 5000 FCFA pour semer des troubles.
"Pour la modique somme de 5000 francs, vous mettez la vie des élèves en danger, car de tels comportements ont provoqué des morts à Daloa, Anyama et à Dimbokro", a condamné le procureur qui a requis 12 mois de prison à leur encontre.
Le président du tribunal les a condamnés à six mois ferme et 100 000 francs d'amende, lors de deux audiences distinctes.
kd/ask
Le premier a été interpellé au lycée moderne Kouamé Koffi Telesphore où, à l'aide d'un sifflet il tentait de déloger les élèves. Quant aux deux autres, ils ont été interpellés à Nzianouan alors qu'ils venaient d'échouer à déloger les élèves du collège Fraternité.
Lors des instructions à la barre, le premier, a tenté de faire croire qu'il s'est retrouvé au lycée de Taabo pour y attendre une amie. Pourtant, il a été pris en possession d'un sifflet, vêtu d'un pantalon kaki et d'un T- shirt, alors qu'il n'est pas un élève. Confondu par les juges, il n'a pas eu d' autre choix que de présenter des excuses.
Les deux autres ont avoué avoir perçu 5000 FCFA pour semer des troubles.
"Pour la modique somme de 5000 francs, vous mettez la vie des élèves en danger, car de tels comportements ont provoqué des morts à Daloa, Anyama et à Dimbokro", a condamné le procureur qui a requis 12 mois de prison à leur encontre.
Le président du tribunal les a condamnés à six mois ferme et 100 000 francs d'amende, lors de deux audiences distinctes.
kd/ask