Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé samedi à Abidjan le changement du nom du Franc CFA en Éco avec la parité fixe maintenue avec l’Euro, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Emmanuel Macron, en visite en Côte d’Ivoire.
« Je suis heureux d’annoncer qu’un accord avec les autres chefs d’Etat de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), nous avons décidé de faire une réforme du Franc CFA avec trois changements majeurs suivants, tout d’abord le changement du nom de la monnaie du Fcfa à l’ECO », a déclaré M. Ouattara.
Deuxièmement, dira-t-il, les chefs d’Etat de l’UEMOA ont décidé de « la centralisation de 50% de nos réserves de changes au Trésor français et la fermeture du compte d’opération, et troisièmement, le retrait des représentants de la France de tout organe de décision et de gestion de l’UEMOA ».
Les chefs d’Etat de l’UEMOA ont également décidé de « maintenir la parité fixe de notre monnaie avec l’Euro et convenu du maintien de la garantie de convertibilité », a ajouté le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
Cette réforme s’est traduite par la signature d’un nouvel accord de coopération monétaire entre le président du Conseil des ministres de l’UEMOA, le ministre béninois de l’Économie et des finances, Romuald Wadagni et le ministre français de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire.
M. Ouattara a échangé samedi matin à Abuja avec ses paires. Il a salué l’esprit d’ouverture de Emmanuel Macron, soutenant que cette réforme représente un « grand pas » visant à faire de la région une économie intégrée et cet accord est historique pour les pays et toute l’Afrique de l’Ouest.
« Pour ma part, je voudrais vous confirmer que la France a décidé de mettre fin à la centralisation obligatoire des réserves de changes en France qui représentait 50% et la suppression du mécanisme du compte des opérations (…) un souci » soulevé dans les critiques d’internautes et des intellectuels africains, a dit M. Macron.
Le président français a attesté que « la France ne siégera plus dans aucune des instances techniques de gouvernance de l’Union plus spécifiquement elle ne nommera plus de représentant au Conseil d’administration ».
Aujourd’hui, la France a décidé d’être « le garant financier de l’Union », a poursuivi le président français, ajoutant « c’est une volonté que j’assume » avec la réforme de ces accords de coopération monétaire « vieux de 46 ans ».
« J’espère que cette étape sera le début d’une nouvelle dynamique régionale et que les pays comme la Guinée, le Ghana, la Sierra Leone, la Gambie suivront ce mouvement », a estimé M. Macron qui relève que l’année 2020 sera critique pour franchir cette nouvelle étape.
AP/ls/APA
« Je suis heureux d’annoncer qu’un accord avec les autres chefs d’Etat de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), nous avons décidé de faire une réforme du Franc CFA avec trois changements majeurs suivants, tout d’abord le changement du nom de la monnaie du Fcfa à l’ECO », a déclaré M. Ouattara.
Deuxièmement, dira-t-il, les chefs d’Etat de l’UEMOA ont décidé de « la centralisation de 50% de nos réserves de changes au Trésor français et la fermeture du compte d’opération, et troisièmement, le retrait des représentants de la France de tout organe de décision et de gestion de l’UEMOA ».
Les chefs d’Etat de l’UEMOA ont également décidé de « maintenir la parité fixe de notre monnaie avec l’Euro et convenu du maintien de la garantie de convertibilité », a ajouté le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
Cette réforme s’est traduite par la signature d’un nouvel accord de coopération monétaire entre le président du Conseil des ministres de l’UEMOA, le ministre béninois de l’Économie et des finances, Romuald Wadagni et le ministre français de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire.
M. Ouattara a échangé samedi matin à Abuja avec ses paires. Il a salué l’esprit d’ouverture de Emmanuel Macron, soutenant que cette réforme représente un « grand pas » visant à faire de la région une économie intégrée et cet accord est historique pour les pays et toute l’Afrique de l’Ouest.
« Pour ma part, je voudrais vous confirmer que la France a décidé de mettre fin à la centralisation obligatoire des réserves de changes en France qui représentait 50% et la suppression du mécanisme du compte des opérations (…) un souci » soulevé dans les critiques d’internautes et des intellectuels africains, a dit M. Macron.
Le président français a attesté que « la France ne siégera plus dans aucune des instances techniques de gouvernance de l’Union plus spécifiquement elle ne nommera plus de représentant au Conseil d’administration ».
Aujourd’hui, la France a décidé d’être « le garant financier de l’Union », a poursuivi le président français, ajoutant « c’est une volonté que j’assume » avec la réforme de ces accords de coopération monétaire « vieux de 46 ans ».
« J’espère que cette étape sera le début d’une nouvelle dynamique régionale et que les pays comme la Guinée, le Ghana, la Sierra Leone, la Gambie suivront ce mouvement », a estimé M. Macron qui relève que l’année 2020 sera critique pour franchir cette nouvelle étape.
AP/ls/APA