A l’instar de tous les chrétiens catholiques du monde, la communauté chrétienne catholique de Côte d’Ivoire a célébré la naissance de Jésus dans la nuit du 24 au 25 décembre. A l’occasion de cette célébration de la nativité, le cardinal Jean Pierre Kutwa a livré un message à l’endroit de la communauté catholique mais à l’endroit de l’ensemble de la population Ivoirienne. Dans son message, le prélat a dit de cette nuit « Aujourd’hui, célébrer la nativité de notre Seigneur Jésus-Christ, c’est comprendre et affirmer que la nuit ne l’emportera jamais sur le jour, fût-elle, la plus sombre ! ». Et de dire « Il y a des nuits qui semblent plus longues que d’autres surtout quand la paix a délaissé votre âme et que vous vous posez mille et une questions pour savoir de quoi le lendemain sera fait ! Ce genre de nuits peuplées et remplies d’angoisse, de tristesse et de désolation, qui d’entre nous ne les a pas connues, à l’occasion d’un événement douloureux et malheureux, d’une situation qui nous paraissait sans issue ? ». Et l’archevêque d’Abidjan de donner ce message d’espoir, notamment pour celui qui croit « Pour qui croit fermement en Dieu, une étoile luit toujours à l’horizon pour lui indiquer le chemin à suivre ». La source d’espoir, réside en Jésus, Dieu fait chair. C’est pourquoi il dira ceci : « Il n’y a donc plus lieu de désespérer. Aujourd’hui plus qu’hier, j’ai envie de crier à la face du monde : Heureux êtes-vous, bergers, d’avoir été les témoins d’un tel événement ! Heureux êtes-vous, hommes et femmes d’aujourd’hui, vous qui croyez encore que la venue dans notre monde du Fils de Dieu inaugure des lendemains meilleurs ! Heureux serons-nous, Ivoiriens et habitants du monde entier, si nous savons reconnaître en cet enfant-Dieu, la présence même de Celui qui est capable de nous mener, au propre comme au figuré, vers des lendemains meilleurs, vers les prés d’herbes fraîches ! ». Et d’inviter chacun et chacune à être des artisans d’amour et de partage, « prenons ensemble l’engagement d’être un peu plus attentifs à ceux que le Seigneur met sur les chemins de nos routes ! Engageons-nous à réduire les distances qui nous séparent les uns des autres ! Refusons d’être heureux seuls en faisant en sorte que les couleurs joyeuses de Noël entrent également dans les cœurs de tous ceux qui, ici comme ailleurs, aspirent, eux aussi, à vivre heureux et à être aimés ! »
Les Ivoiriens ont fêté noël dans la peur et la psychose
C’est la peur au ventre, que les Ivoiriens ont célébré la naissance de Jésus. La psychose créée par les derniers évènements politiques n’ont pas permis à la communauté catholique et à de nombreux Ivoiriens de fêter dans la quiétude et dans l’ambiance chères aux Ivoiriens. Tous craignaient que quelque chose n’arrive…les églises et autres lieux de prière n’ont pas fait salle comble. Il ne pouvait en être autrement avec les évènements de ces dernières 24h. L’arrestation manquée de Soro Guillaume et la mise sous mandat de dépôt des cadres et leaders de son mouvement n’ont fait que dépeindre sur un climat politique déjà délétère. D’abord avec le refus de la manifestation de l’opposition et maintenant avec ce qui vient de se passer avec Soro et ses proches. « Les autorités n’ont pas pensé aux Ivoiriens et la période de fête pour agir et c’est dommage » dénonce certains observateurs. Hier, les églises ont vite fait de célébrer la messe de Noël pour ne pas se retrouver à gérer une situation ingérable juste avant minuit ou après minuit. Durant les dernières 48h avant la célébration du réveillon, nombreux sont les Ivoiriens qui sont sortis envahir les marchés dans l’espoir de bien fêter, sortir en bande d’amis prendre d’assaut les maquis et bars…mais ils ont été vite découragés. Rester à la maison, ou faire la messe tôt pour rentrer se terrer à la maison. Même à minuit déjà, les rues étaient vides contrairement à l’an dernier. Un réveillon calme, sans engouement, des lieux de culte à moitié vide. Les Ivoiriens ont fêté dans la peur et la psychose…
JP
Les Ivoiriens ont fêté noël dans la peur et la psychose
C’est la peur au ventre, que les Ivoiriens ont célébré la naissance de Jésus. La psychose créée par les derniers évènements politiques n’ont pas permis à la communauté catholique et à de nombreux Ivoiriens de fêter dans la quiétude et dans l’ambiance chères aux Ivoiriens. Tous craignaient que quelque chose n’arrive…les églises et autres lieux de prière n’ont pas fait salle comble. Il ne pouvait en être autrement avec les évènements de ces dernières 24h. L’arrestation manquée de Soro Guillaume et la mise sous mandat de dépôt des cadres et leaders de son mouvement n’ont fait que dépeindre sur un climat politique déjà délétère. D’abord avec le refus de la manifestation de l’opposition et maintenant avec ce qui vient de se passer avec Soro et ses proches. « Les autorités n’ont pas pensé aux Ivoiriens et la période de fête pour agir et c’est dommage » dénonce certains observateurs. Hier, les églises ont vite fait de célébrer la messe de Noël pour ne pas se retrouver à gérer une situation ingérable juste avant minuit ou après minuit. Durant les dernières 48h avant la célébration du réveillon, nombreux sont les Ivoiriens qui sont sortis envahir les marchés dans l’espoir de bien fêter, sortir en bande d’amis prendre d’assaut les maquis et bars…mais ils ont été vite découragés. Rester à la maison, ou faire la messe tôt pour rentrer se terrer à la maison. Même à minuit déjà, les rues étaient vides contrairement à l’an dernier. Un réveillon calme, sans engouement, des lieux de culte à moitié vide. Les Ivoiriens ont fêté dans la peur et la psychose…
JP