Comment Guillaume Soro, à bord de l’avion privé qui le ramenait à Abidjan, a-t-il été informé du mandat d’arrêt émis contre lui au sol ? On en sait un peu plus sur ce qui est arrivé ce lundi 23 décembre 2019, jour du retour manqué de l’ex-président de l’Assemblée nationale au pays après un séjour de six mois en Europe. Interrogé sur la question, le président de Générations et peuples solidaires (Gps), qui rentrait en Côte d’Ivoire pour annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2020, dit avoir été saisi, en plein vol, par le pilote de l’avion qu’il avait affrété. C’est ce dernier, alors qu’ils survolaient le Niger, qui l’a rejoint dans sa cabine pour l’informer qu’une tour de contrôle de ce pays venait d’être averti qu’il était « périlleux » d’atterrir à l’aéroport d’Abidjan en raison d’un déploiement « anormal » de forces de l’ordre. « J’ai insisté, mais le pilote m’a dit : ‘’pas question’’. D’autant qu’un assaut contre l’appareil était possible ».
Bien avant ce jour, Guillaume Soro, qui devait effectuer ce voyage la veille, dit l’avoir reporté de 24h suite à un coup de fil parti d’Abidjan. Cette fois, c’est l’homme d’affaire, architecte et entrepreneur franco-ivoirien, Pierre Fakhoury qui est cité. « J’ai été contacté par une personne qui ne souhaitait pas que le voyage interfère avec la visite d’Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire. Ce monsieur s’appelle Pierre Fakhoury ».
C’est ce dernier que l’ancien Premier ministre présente comme « un grand ami de Ouattara », qui l’a dissuadé à différer son retour au pays. Car, ce voyage pouvait « nuire à la visite de Macron ».
Pierre Fakhoury saurait-il quelque chose sur le mandat d’arrêt qui allait être émis ? Toujours est-il que l’arrivée de Guillaume Soro n’aura pas été possible, sinon elle aurait été mouvementée au sol, à Abidjan.
Faut-il le rappeler, dans une note officielle, Gps, le mouvement politique de Guillaume Soro, avait évoqué l’indisponibilité des forces de sécurité affectées à la visite du président français, ainsi que l’interdiction de l’espace aérien ivoirien aux aéronefs privés le jour du retour d’Emmanuel Macron.
F.D.B
Bien avant ce jour, Guillaume Soro, qui devait effectuer ce voyage la veille, dit l’avoir reporté de 24h suite à un coup de fil parti d’Abidjan. Cette fois, c’est l’homme d’affaire, architecte et entrepreneur franco-ivoirien, Pierre Fakhoury qui est cité. « J’ai été contacté par une personne qui ne souhaitait pas que le voyage interfère avec la visite d’Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire. Ce monsieur s’appelle Pierre Fakhoury ».
C’est ce dernier que l’ancien Premier ministre présente comme « un grand ami de Ouattara », qui l’a dissuadé à différer son retour au pays. Car, ce voyage pouvait « nuire à la visite de Macron ».
Pierre Fakhoury saurait-il quelque chose sur le mandat d’arrêt qui allait être émis ? Toujours est-il que l’arrivée de Guillaume Soro n’aura pas été possible, sinon elle aurait été mouvementée au sol, à Abidjan.
Faut-il le rappeler, dans une note officielle, Gps, le mouvement politique de Guillaume Soro, avait évoqué l’indisponibilité des forces de sécurité affectées à la visite du président français, ainsi que l’interdiction de l’espace aérien ivoirien aux aéronefs privés le jour du retour d’Emmanuel Macron.
F.D.B