Abidjan- Le président de la conférence annuelle de l’Eglise méthodiste unie Côte d’Ivoire (EMUCI), Bishop Benjamin Boni, exhorte les ivoiriens à renoncer à toute vengeance selon que recommandent les Saintes Ecritures de ne rendre à personne le mal pour le mal.
"Nous exhortons toutes les autorités, tous les ivoiriens et tous les amis de la Côte d’Ivoire à renoncer à toute velléité de vengeance", a préconisé, mercredi, Son Eminence Bishop Boni, lors de son message du Nouvel an, pendant le culte de la longue veille, au temple John Wesley de la Riviera Palmeraie, dans la commune de Cocody.
Selon lui, la Côte d’Ivoire vient de vivre deux décennies (2000-2019) "d’incertitudes" marquées par des conflits armés et de profondes déchirures socio-politiques. Pire, les récents évènements et l’actualité nationale assombrissent encore "un tableau déjà terni" et cela laisse présager d’échéances électorales menacées.
Il soutient que 2020 s’annonce comme une année décisive pour la destinée de la Côte d’Ivoire et qu’il appartient à tous les ivoiriens d’écrire une nouvelle page de leur "histoire commune". Pour cela, il nourrit le vœu que cette nouvelle année augure "d’une nouvelle décennie de restauration de la nation, décennie de paix, de la véritable paix qui vient de Dieu".
Cela, a-t-il souligné, passe par une décrispation du climat social avec des gestes forts des hautes autorités du pays allant dans le sens de la réconciliation et de la cohésion sociale à savoir le retour des exilés avec une garantie de leur sécurité et la libération de tous les prisonniers politiques partout où ils se trouvent.
S’agissant des élections, Bishop Boni suggère l’initiative d’une "grande rencontre nationale d’engagement pour la paix", à laquelle seront conviés tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire, dans leurs différentes composantes, pour la tenue d’un "vrai dialogue" sur la création d’un cadre propice apaisé pour les scrutins à venir.
La Côte d’Ivoire a connu en 2010 une crise post-électorale qui a fait 3000 morts de sources officielles. Depuis quelques mois, la rupture entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et ses alliés d’hier que sont le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié et l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro crispent encore l’atmosphère politique.
M. Soro, qui devait regagner la Côte d’Ivoire le 23 décembre 2019, n’a pas pu le faire car visé par un mandat d’arrêt international pour atteinte à la sureté de l’Etat et détournement de deniers publics.
fmo
"Nous exhortons toutes les autorités, tous les ivoiriens et tous les amis de la Côte d’Ivoire à renoncer à toute velléité de vengeance", a préconisé, mercredi, Son Eminence Bishop Boni, lors de son message du Nouvel an, pendant le culte de la longue veille, au temple John Wesley de la Riviera Palmeraie, dans la commune de Cocody.
Selon lui, la Côte d’Ivoire vient de vivre deux décennies (2000-2019) "d’incertitudes" marquées par des conflits armés et de profondes déchirures socio-politiques. Pire, les récents évènements et l’actualité nationale assombrissent encore "un tableau déjà terni" et cela laisse présager d’échéances électorales menacées.
Il soutient que 2020 s’annonce comme une année décisive pour la destinée de la Côte d’Ivoire et qu’il appartient à tous les ivoiriens d’écrire une nouvelle page de leur "histoire commune". Pour cela, il nourrit le vœu que cette nouvelle année augure "d’une nouvelle décennie de restauration de la nation, décennie de paix, de la véritable paix qui vient de Dieu".
Cela, a-t-il souligné, passe par une décrispation du climat social avec des gestes forts des hautes autorités du pays allant dans le sens de la réconciliation et de la cohésion sociale à savoir le retour des exilés avec une garantie de leur sécurité et la libération de tous les prisonniers politiques partout où ils se trouvent.
S’agissant des élections, Bishop Boni suggère l’initiative d’une "grande rencontre nationale d’engagement pour la paix", à laquelle seront conviés tous les fils et filles de la Côte d’Ivoire, dans leurs différentes composantes, pour la tenue d’un "vrai dialogue" sur la création d’un cadre propice apaisé pour les scrutins à venir.
La Côte d’Ivoire a connu en 2010 une crise post-électorale qui a fait 3000 morts de sources officielles. Depuis quelques mois, la rupture entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et ses alliés d’hier que sont le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié et l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro crispent encore l’atmosphère politique.
M. Soro, qui devait regagner la Côte d’Ivoire le 23 décembre 2019, n’a pas pu le faire car visé par un mandat d’arrêt international pour atteinte à la sureté de l’Etat et détournement de deniers publics.
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