APA - Le Patronat ivoirien appelle à un « appui à la conquête de nouveaux marchés », l’un de ses défis pour l’année 2020, ce qui devrait permettre aux entreprises locales de saisir davantage d’opportunités dans la Zone de libre échange continentale (ZLECA).
Établissant un bilan de l’année écoulée, mercredi à Abidjan, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, s’est dit conscient des défis qui restent encore à relever, évoquant la conquête de nouveaux marchés.
« Les attentes du secteur privé sont encore grandes aussi bien en ce qui concerne l’appui à la conquête de nouveaux marchés que dans l’accompagnement à trouver des solutions aux grandes problématiques auxquelles sont toujours confrontées les entreprises », a dit M. Jean-Marie Ackah.
Il a relevé l’accès au financement, surtout pour les Petites et moyennes entreprises (PME), l’élargissement de l’assiette fiscale pour alléger la pression fiscale que subit le secteur formel, l’élimination des barrières à l’accès aux marchés nationaux ou régionaux, publics ou privés.
Le Patronat ivoirien, ajoutera-t-il, veut œuvrer pour l’année qui s’ouvre à l’amélioration de la qualité de formation notamment professionnelle, pour doter les entreprises de compétences nécessaires, ainsi qu' à l’amélioration des procédures administratives et de la réglementation « parfois trop contraignantes ».
L’éclosion « rapide » de champions nationaux « made in Côte d’Ivoire » est l’un des défis de la Cgeci. Pour ce faire, l’organisation s’engage à poursuivre les réformes et innovations afin de permettre aux entreprises ivoiriennes de s’adapter aux mutations technologiques et capter davantage de devises.
« En trois ans, nous avons porté la voix du secteur privé ivoirien sur toutes les grandes réformes et les principaux sujets qui ont occupé les pouvoirs publics nationaux et les organisations régionales », a-t-il poursuivi.
Au plan national, le Patronat ivoirien a « contribué à la réforme et à la prévisibilité du système fiscal, à la réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, à la promotion de la RSE au sein des entreprises, et à la promotion des champions nationaux », a-t-il énuméré.
Sur le plan régional « nous avons contribué aux discussions sur les Accords de Partenariat Economique (APE) régional et intérimaire, sur les entraves au Schéma de Libéralisation des échanges communautaires et sur l’application du dispositif réglementaire du Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO », a fait remarquer M. Ackah.
La Cgeci veut favoriser l’amélioration de sa gouvernance en vue d’un « positionnement de ses adhérents au cœur de l’action patronale, l’amélioration de sa notoriété, ainsi que la consolidation de son image au plan national et international ».
Le Patronat ivoirien veut contribuer à ce que la Côte d'Ivoire rejoigne « le cercle très prestigieux des 50 pays les mieux classés par la Banque Mondiale » dans le rapport Doing Business de la Banque Mondiale, où le pays a gagné 55 places depuis le début des réformes en 2013.
AP/ls/APA
Établissant un bilan de l’année écoulée, mercredi à Abidjan, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, s’est dit conscient des défis qui restent encore à relever, évoquant la conquête de nouveaux marchés.
« Les attentes du secteur privé sont encore grandes aussi bien en ce qui concerne l’appui à la conquête de nouveaux marchés que dans l’accompagnement à trouver des solutions aux grandes problématiques auxquelles sont toujours confrontées les entreprises », a dit M. Jean-Marie Ackah.
Il a relevé l’accès au financement, surtout pour les Petites et moyennes entreprises (PME), l’élargissement de l’assiette fiscale pour alléger la pression fiscale que subit le secteur formel, l’élimination des barrières à l’accès aux marchés nationaux ou régionaux, publics ou privés.
Le Patronat ivoirien, ajoutera-t-il, veut œuvrer pour l’année qui s’ouvre à l’amélioration de la qualité de formation notamment professionnelle, pour doter les entreprises de compétences nécessaires, ainsi qu' à l’amélioration des procédures administratives et de la réglementation « parfois trop contraignantes ».
L’éclosion « rapide » de champions nationaux « made in Côte d’Ivoire » est l’un des défis de la Cgeci. Pour ce faire, l’organisation s’engage à poursuivre les réformes et innovations afin de permettre aux entreprises ivoiriennes de s’adapter aux mutations technologiques et capter davantage de devises.
« En trois ans, nous avons porté la voix du secteur privé ivoirien sur toutes les grandes réformes et les principaux sujets qui ont occupé les pouvoirs publics nationaux et les organisations régionales », a-t-il poursuivi.
Au plan national, le Patronat ivoirien a « contribué à la réforme et à la prévisibilité du système fiscal, à la réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, à la promotion de la RSE au sein des entreprises, et à la promotion des champions nationaux », a-t-il énuméré.
Sur le plan régional « nous avons contribué aux discussions sur les Accords de Partenariat Economique (APE) régional et intérimaire, sur les entraves au Schéma de Libéralisation des échanges communautaires et sur l’application du dispositif réglementaire du Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO », a fait remarquer M. Ackah.
La Cgeci veut favoriser l’amélioration de sa gouvernance en vue d’un « positionnement de ses adhérents au cœur de l’action patronale, l’amélioration de sa notoriété, ainsi que la consolidation de son image au plan national et international ».
Le Patronat ivoirien veut contribuer à ce que la Côte d'Ivoire rejoigne « le cercle très prestigieux des 50 pays les mieux classés par la Banque Mondiale » dans le rapport Doing Business de la Banque Mondiale, où le pays a gagné 55 places depuis le début des réformes en 2013.
AP/ls/APA