Abidjan, Le ministre ivoirien des Sports, Danho Paulin, a entériné, lundi, les travaux préparatoires en cours du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (COCAN) « Côte d’Ivoire 2023 », pour offrir à l’Afrique « l’une de ses plus belles CAN », à l’issue d’une visite des nouveaux locaux du COCAN, dans la commune de Marcory, au Sud d’Abidjan
Danho Paulin a promis le soutien entier du gouvernement Gon Coulibaly et du président Alassane Ouattara pour « tenir le challenge », la Côte d’Ivoire, depuis sa désignation, en 2017, et en dépit du décalage, 2019, de « sa » CAN de 2021 à 2023 (au profit du Cameroun), ayant investi plus de 300 milliards de francs CFA, les marchés étant attribués, les travaux en cours, les chèques décaissés pour que les délais soient tenus.
Toutefois, l’événement est prévu dans trois ans, 36 mois (s’il est organisé en Janvier-Février 2023 comme pour le Cameroun en 2021 en non en juin-juillet comme prévu en Côte d’Ivoire). Le pays organisateur devant livrer à la Confédération africaine de football (CAF) l’ensemble des infrastructures six mois avant le premier coup de sifflet, le délai imparti à la Côte d’Ivoire se réduirait à 30 mois.
Entre temps, le COCAN s’est organisé. Il est régi désormais par un décret le rattachant à la directement à la tutelle de la Primature en tant que mandataire de l’organisation de la CAN par la Fédération ivoirienne de football (FIF). Il s’est doté de 13 commissions selon le standard de la CAF et d’un nouveau siège répondant aux commodités d’un travail bien fait.
Entre suivi des travaux de construction des infrastructures (stades), identification des infrastructures non sportives (voiries dans les cinq villes organisatrices), besoins en hébergement, besoins en aéroports, santé, tourisme (…), le COCAN a élaboré un « Master plan ».
Selon le président du COCAN, Féh Kessé, cette « boussole » est « un travail technique, très minutieux, qui structure l’organisation de la CAN dans le temps, en précisant, de façon détaillée, les tâches de chaque commission et les relations fonctionnelles entre elles ». Ce master plan sera à l’ordre du jour de la revue des projets les 23 et 24 janvier.
En attendant, le COCAN doit boucler son budget cette année, achever les travaux de conception des dispositifs organisationnels, mener des missions de « brenchmarking » et d’immersion pour s’imprégner des expériences « des meilleures pratiques en matière d’organisation de grands événements sportifs » de la CAF et de la Fédération internationale de football association (FIFA).
L’équipe de Féh Kessé doit aussi, entre autres, obtenir « la fin du doute autour de l’acceptation ou non de la formule des Cités de la CAN », élaborer tous les actes juridiques, rédiger un cahier des charges des hôteliers et restaurants, définir une stratégie de promotion de l’image de la Côte d’Ivoire ou encore « identifier des actions pour la mobilisation des populations ».
« Le COCAN a besoin du soutien sans faille des plus hautes autorités (…) et c’est dans ce sens que nous vous demandons de nous aider à construire et à consolider une véritable union sacrée autour de la CAN 2023, dans la paix, la solidarité et la responsabilité », a plaidé Féh Kessé qui entend organiser l’une des plus belles CAN à l’Afrique et au monde.
La Côte d’Ivoire avait été désignée en 2017 pour l’organisation de la CAN 2021 mais a dû accéder, en 2019, à la requête de la CAF, d’en concéder l’organisation au Cameroun, en attendant 2023.
(AIP)
aaa/fmo
Danho Paulin a promis le soutien entier du gouvernement Gon Coulibaly et du président Alassane Ouattara pour « tenir le challenge », la Côte d’Ivoire, depuis sa désignation, en 2017, et en dépit du décalage, 2019, de « sa » CAN de 2021 à 2023 (au profit du Cameroun), ayant investi plus de 300 milliards de francs CFA, les marchés étant attribués, les travaux en cours, les chèques décaissés pour que les délais soient tenus.
Toutefois, l’événement est prévu dans trois ans, 36 mois (s’il est organisé en Janvier-Février 2023 comme pour le Cameroun en 2021 en non en juin-juillet comme prévu en Côte d’Ivoire). Le pays organisateur devant livrer à la Confédération africaine de football (CAF) l’ensemble des infrastructures six mois avant le premier coup de sifflet, le délai imparti à la Côte d’Ivoire se réduirait à 30 mois.
Entre temps, le COCAN s’est organisé. Il est régi désormais par un décret le rattachant à la directement à la tutelle de la Primature en tant que mandataire de l’organisation de la CAN par la Fédération ivoirienne de football (FIF). Il s’est doté de 13 commissions selon le standard de la CAF et d’un nouveau siège répondant aux commodités d’un travail bien fait.
Entre suivi des travaux de construction des infrastructures (stades), identification des infrastructures non sportives (voiries dans les cinq villes organisatrices), besoins en hébergement, besoins en aéroports, santé, tourisme (…), le COCAN a élaboré un « Master plan ».
Selon le président du COCAN, Féh Kessé, cette « boussole » est « un travail technique, très minutieux, qui structure l’organisation de la CAN dans le temps, en précisant, de façon détaillée, les tâches de chaque commission et les relations fonctionnelles entre elles ». Ce master plan sera à l’ordre du jour de la revue des projets les 23 et 24 janvier.
En attendant, le COCAN doit boucler son budget cette année, achever les travaux de conception des dispositifs organisationnels, mener des missions de « brenchmarking » et d’immersion pour s’imprégner des expériences « des meilleures pratiques en matière d’organisation de grands événements sportifs » de la CAF et de la Fédération internationale de football association (FIFA).
L’équipe de Féh Kessé doit aussi, entre autres, obtenir « la fin du doute autour de l’acceptation ou non de la formule des Cités de la CAN », élaborer tous les actes juridiques, rédiger un cahier des charges des hôteliers et restaurants, définir une stratégie de promotion de l’image de la Côte d’Ivoire ou encore « identifier des actions pour la mobilisation des populations ».
« Le COCAN a besoin du soutien sans faille des plus hautes autorités (…) et c’est dans ce sens que nous vous demandons de nous aider à construire et à consolider une véritable union sacrée autour de la CAN 2023, dans la paix, la solidarité et la responsabilité », a plaidé Féh Kessé qui entend organiser l’une des plus belles CAN à l’Afrique et au monde.
La Côte d’Ivoire avait été désignée en 2017 pour l’organisation de la CAN 2021 mais a dû accéder, en 2019, à la requête de la CAF, d’en concéder l’organisation au Cameroun, en attendant 2023.
(AIP)
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