Des jeunes du village de Samo, localité situe à 9 km de Bonoua, ont empêché la circulation sur la nationale A 100, samedi de 7 heures à 11 heures, pour montrer leur mécontentement face à une pénurie d'eau potable dans leur localité.
Il a fallu l'intervention des autorités locales pour que tout revienne à la normale.
Le sous-préfet Kra Kouadio Maîzan, le maire Jean-Paul Amethier et le député Miessan Daniel, sont "montés au front", pour faire baisser la tension et lever les barrages.
Une réunion d'urgence s'est aussitôt tenue à la cour royale de Samo.
Le responsable local de la Société de distribution en Côte d’ivoire (SODECI), Jean-Claude Yapo, a expliqué que cette situation est due à "l’explosion démographique importante qu'a connue la localité".
"Le château d'eau du village n’ayant qu’une capacité de production de 17 m3/heure n’est pas en mesure de desservir tout le monde, car le besoin en eau potable est estimé 50 m3 /heure", a-t-il clarifié.
Il pointe également les coupures régulières d’électricité qui perturbent le fonctionnement de l'usine de production et de traitement de l'eau destinée aux ménages.
Comme solutions à court terme, le ravitaillement en eau potable va se faire avec une citerne de l' l’Office National de l’Eau Potable (ONEP), et le système de production, de traitement et de distribution de l'eau sera doté d'un groupe électrogène pour pallier les interruptions d'électricité, annonce Jean-Claude Yapo.
A moyen terme, il est envisagé la création d'un autre forage pour augmenter la quantité d'eau disponible.
La voie internationale Nationale A 1000 qui avait été obstruée par les manifestants permet d'accéder à toutes les villes de la frontière sud-est de la Côte d'Ivoire ainsi qu'au Ghana voisin, mais aussi à des sites balnéaires très fréquentés les week-ends.
(AIP)
as/ako/tm
Il a fallu l'intervention des autorités locales pour que tout revienne à la normale.
Le sous-préfet Kra Kouadio Maîzan, le maire Jean-Paul Amethier et le député Miessan Daniel, sont "montés au front", pour faire baisser la tension et lever les barrages.
Une réunion d'urgence s'est aussitôt tenue à la cour royale de Samo.
Le responsable local de la Société de distribution en Côte d’ivoire (SODECI), Jean-Claude Yapo, a expliqué que cette situation est due à "l’explosion démographique importante qu'a connue la localité".
"Le château d'eau du village n’ayant qu’une capacité de production de 17 m3/heure n’est pas en mesure de desservir tout le monde, car le besoin en eau potable est estimé 50 m3 /heure", a-t-il clarifié.
Il pointe également les coupures régulières d’électricité qui perturbent le fonctionnement de l'usine de production et de traitement de l'eau destinée aux ménages.
Comme solutions à court terme, le ravitaillement en eau potable va se faire avec une citerne de l' l’Office National de l’Eau Potable (ONEP), et le système de production, de traitement et de distribution de l'eau sera doté d'un groupe électrogène pour pallier les interruptions d'électricité, annonce Jean-Claude Yapo.
A moyen terme, il est envisagé la création d'un autre forage pour augmenter la quantité d'eau disponible.
La voie internationale Nationale A 1000 qui avait été obstruée par les manifestants permet d'accéder à toutes les villes de la frontière sud-est de la Côte d'Ivoire ainsi qu'au Ghana voisin, mais aussi à des sites balnéaires très fréquentés les week-ends.
(AIP)
as/ako/tm