L’État de Côte d’Ivoire entend déguerpir sur 150 mètres de la zone aéroportuaire dans un délais de 45 jours, les populations de Adjouffou, dans la commune de Port-Bouët. Cette action qui rentre dans le cadre de la sécurisation de l’aéroport est en train de faire plusieurs victimes.
Au-delà des commerces, des habitations qui sont touchées par cette opération de déguerpissement, il faut prendre en compte la situation des élèves et singulièrement ceux inscrits en classe d’examen.
Florence Yao, Présidente de L’ONG We Can Plant Life, et son équipe se sont rendues sur le périmètre qui attend d’être détruit ce lundi 3 février 2020. Selon elle, le périmètre sur lequel est construit quatre groupes scolaires notamment les écoles primaires ‘‘Les Anges’’, ‘‘Succès’’, ‘‘Pierre Dadié’’ et l’école franco Arabe Madina’’.
Pour elle, cette année scolaire ce sont environ 300 élèves en classe d’examen qui verront leur année partir en fumée lorsque les autorités entameront la dernière phase de démolition des habitats de cette commune.
Rappelant que l’éducation est l’un des leviers les plus puissants pour bâtir une société, faire des citoyens honnêtes et compétents afin de sortir une nation de la pauvreté, Florence Yao a fait un plaidoyer. « C’est avec une douleur non feinte que nous appréhendons l’avenir de 1200 écoliers en Côte d’Ivoire, dans la ville d’Abidjan, précisément dans le quartier précaire d’Adjouffou, où plus de 400 mille personnes vivent avec 100.000 enfants. Nous savons les raisons qui ont motivé le déguerpissement des ménages dans cette zone. Nous regrettons ce qui s’est passé. Nous avons de fait, une pensée pieuse pour notre défunt Laurent Barthelemy Ani Guibahi jeune frère, fils, petit fil. Nous adressons nos condoléances à sa famille, à ses amis de classe ainsi qu’à tous ses proches » a-t-elle plaidé
A en croire, la présidente de L’ONG We Can Plant Life, depuis la mise en œuvre de la première phase de l’opération de déguerpissement le vendredi 24 janvier dernier, ses enquêtes révèlent que même si les écoles ne sont pas détruites, plus de 50 % des élèves manquent à l’appel. Pour elle, cela est dû à un déplacement massif des parents de ces jeunes élèves qui ont trouvé désormais refuge dans les villes de Grand-Bassam, Bonoua...
Elle s’est saisie de cette occasion pour lancer un appel au gouvernement afin de repousser le délai de 45 jours à la fin de l’année scolaire. « Nous sommes convaincus, que le délai de 45 jours, prévue pour la 2nde phase de l’opération de déguerpissement peut être prorogé pour d’ici les vacances prochaines. Ce qui permettra aux parents d’élèves de trouver d’autres écoles pour leurs enfants. Madame, la premier dame, les enfants et les femmes d’Adjouffou vous confient leur bouteille de détresse » a-t-elle laissé entendre.
Cyprien K.
Au-delà des commerces, des habitations qui sont touchées par cette opération de déguerpissement, il faut prendre en compte la situation des élèves et singulièrement ceux inscrits en classe d’examen.
Florence Yao, Présidente de L’ONG We Can Plant Life, et son équipe se sont rendues sur le périmètre qui attend d’être détruit ce lundi 3 février 2020. Selon elle, le périmètre sur lequel est construit quatre groupes scolaires notamment les écoles primaires ‘‘Les Anges’’, ‘‘Succès’’, ‘‘Pierre Dadié’’ et l’école franco Arabe Madina’’.
Pour elle, cette année scolaire ce sont environ 300 élèves en classe d’examen qui verront leur année partir en fumée lorsque les autorités entameront la dernière phase de démolition des habitats de cette commune.
Rappelant que l’éducation est l’un des leviers les plus puissants pour bâtir une société, faire des citoyens honnêtes et compétents afin de sortir une nation de la pauvreté, Florence Yao a fait un plaidoyer. « C’est avec une douleur non feinte que nous appréhendons l’avenir de 1200 écoliers en Côte d’Ivoire, dans la ville d’Abidjan, précisément dans le quartier précaire d’Adjouffou, où plus de 400 mille personnes vivent avec 100.000 enfants. Nous savons les raisons qui ont motivé le déguerpissement des ménages dans cette zone. Nous regrettons ce qui s’est passé. Nous avons de fait, une pensée pieuse pour notre défunt Laurent Barthelemy Ani Guibahi jeune frère, fils, petit fil. Nous adressons nos condoléances à sa famille, à ses amis de classe ainsi qu’à tous ses proches » a-t-elle plaidé
A en croire, la présidente de L’ONG We Can Plant Life, depuis la mise en œuvre de la première phase de l’opération de déguerpissement le vendredi 24 janvier dernier, ses enquêtes révèlent que même si les écoles ne sont pas détruites, plus de 50 % des élèves manquent à l’appel. Pour elle, cela est dû à un déplacement massif des parents de ces jeunes élèves qui ont trouvé désormais refuge dans les villes de Grand-Bassam, Bonoua...
Elle s’est saisie de cette occasion pour lancer un appel au gouvernement afin de repousser le délai de 45 jours à la fin de l’année scolaire. « Nous sommes convaincus, que le délai de 45 jours, prévue pour la 2nde phase de l’opération de déguerpissement peut être prorogé pour d’ici les vacances prochaines. Ce qui permettra aux parents d’élèves de trouver d’autres écoles pour leurs enfants. Madame, la premier dame, les enfants et les femmes d’Adjouffou vous confient leur bouteille de détresse » a-t-elle laissé entendre.
Cyprien K.