La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), le marché financier commun aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l’Autorité de régulation du système de récépissés d’entreposage (ARRE) ont signé mercredi à Abidjan, un mémorandum d’accord de coopération pour accélérer la création d’une bourse des matières premières agricoles (BMPA) en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.
La bourse des matières premières agricoles dont la création est prévue pour cette année 2020, est une plateforme boursière sur laquelle vendeurs et acheteurs transigeront sur les matières premières agricoles.
« Ce mémorandum vise premièrement à mettre en place un cadre institutionnel de coopération entre l’ARRE et la BRVM pour la création de la bourse des matières premières agricoles», a indiqué Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM dans un discours lors de cette cérémonie.
Il a ajouté que cet accord a également pour objectif l’identification, l’évaluation et l’exploitation des synergies et de la complémentarité entre les acteurs de la bourse des matières premières agricoles.
Selon lui, l’objectif de doter la Côte d’Ivoire d’une bourse des matières premières agricoles ne peut être atteint sans un système de récépissé d’entreposage « solide, fiable» qui inspire confiance aux investisseurs.
« Sans récépissé d’entreposage il n’y a pas de bourse des matière premières. Ce sont des récépissés qui ouvrent la voie à des négociations permettant le financement de l’agriculture dans le pays», a fait savoir M. Amenounve déplorant que la Côte d’Ivoire enregistre 40% de pertes post-récoltes.
«Les pays émergents ont une bourse des matières premières agricoles et je pense que la Côte d’Ivoire est sur cette voie», a-t-il espéré.
De son côté Pr Justin Koffi, le directeur général de l’ARRE a affirmé que cet accord entre son institution et la BRVM portera sur quatre points principaux. Il s’agit de l’identification des actions pour un démarrage effectif de la BMPA, le développement du système de récépissés d’entreposage et la mise à disposition de récépissés viables et sécurisés dans les différentes filières agricoles, la mise en place d’une plateforme de marché organisée autour du système de récépissés d’entreposage et de la BMPA et enfin la négociation des récépissés d’entreposage sur la bourse des matières premières agricoles.
Faisant dans la foulée le point technique de son institution, Pr Koffi a fait remarquer que la Côte d’Ivoire compte 1066 entrepôts dont seulement 266 sont «éligibles » et qui nécessitent une « mise aux normes » d’un coût d’environ 37 milliards FCFA.
La bourse des matières premières agricoles de Côte d’Ivoire dont la mise en place est prévue courant 2020, est une bourse sur laquelle les prix des matières premières agricoles pourront être négociés entre les investisseurs nationaux ou internationaux et les agriculteurs. Elle démarrera avec trois spéculations à savoir la cola, le maïs et l’anacarde.
LB/ls/APA
La bourse des matières premières agricoles dont la création est prévue pour cette année 2020, est une plateforme boursière sur laquelle vendeurs et acheteurs transigeront sur les matières premières agricoles.
« Ce mémorandum vise premièrement à mettre en place un cadre institutionnel de coopération entre l’ARRE et la BRVM pour la création de la bourse des matières premières agricoles», a indiqué Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM dans un discours lors de cette cérémonie.
Il a ajouté que cet accord a également pour objectif l’identification, l’évaluation et l’exploitation des synergies et de la complémentarité entre les acteurs de la bourse des matières premières agricoles.
Selon lui, l’objectif de doter la Côte d’Ivoire d’une bourse des matières premières agricoles ne peut être atteint sans un système de récépissé d’entreposage « solide, fiable» qui inspire confiance aux investisseurs.
« Sans récépissé d’entreposage il n’y a pas de bourse des matière premières. Ce sont des récépissés qui ouvrent la voie à des négociations permettant le financement de l’agriculture dans le pays», a fait savoir M. Amenounve déplorant que la Côte d’Ivoire enregistre 40% de pertes post-récoltes.
«Les pays émergents ont une bourse des matières premières agricoles et je pense que la Côte d’Ivoire est sur cette voie», a-t-il espéré.
De son côté Pr Justin Koffi, le directeur général de l’ARRE a affirmé que cet accord entre son institution et la BRVM portera sur quatre points principaux. Il s’agit de l’identification des actions pour un démarrage effectif de la BMPA, le développement du système de récépissés d’entreposage et la mise à disposition de récépissés viables et sécurisés dans les différentes filières agricoles, la mise en place d’une plateforme de marché organisée autour du système de récépissés d’entreposage et de la BMPA et enfin la négociation des récépissés d’entreposage sur la bourse des matières premières agricoles.
Faisant dans la foulée le point technique de son institution, Pr Koffi a fait remarquer que la Côte d’Ivoire compte 1066 entrepôts dont seulement 266 sont «éligibles » et qui nécessitent une « mise aux normes » d’un coût d’environ 37 milliards FCFA.
La bourse des matières premières agricoles de Côte d’Ivoire dont la mise en place est prévue courant 2020, est une bourse sur laquelle les prix des matières premières agricoles pourront être négociés entre les investisseurs nationaux ou internationaux et les agriculteurs. Elle démarrera avec trois spéculations à savoir la cola, le maïs et l’anacarde.
LB/ls/APA