Les autorités algériennes ont annoncé, le mardi 25 février, l’identification d’un premier cas de coronavirus dans le pays. Il s’agit d’un ressortissant italien arrivé à Alger le 17 février en plus du cas confirmé en Egypte, c’est le deuxième cas détecté en Afrique. Avec ces cas, c’est toute l’Afrique qui est en alerte. Et les inquiétudes vont de plus en plus grandissantes sur la capacité des pays Africains à faire face à la maladie en cas de survenance de l’épidémie à Coronavirus en Afrique et ce, eu égard aux plateaux techniques des pays africains qui, pour la plupart, n’ont pas de dispositif adéquat à pouvoir faire face à une propagation du Coronavirus. Le samedi 22 février dernier, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, au cours d’une réunion des ministres de la Santé des pays de l’Union africaine, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé les pays de l’UA à « faire front commun pour être plus agressifs » dans la lutte contre la maladie à Coronavirus Covid-19. « Notre principale préoccupation continue d’être le potentiel de dissémination du Covid-19 dans les pays dont les systèmes de santé sont plus précaires ». Cette déclaration vient conforter la première de la même organisation avertissant que les systèmes de santé en Afrique étaient mal équipés pour affronter l’épidémie de Coronavirus si des cas de contamination apparaissaient et se multipliaient sur le continent. Mais, si le Coronavirus commençait à se répandre sur le continent, les systèmes de santé devront prendre en charge des patients atteints de symptômes comme des défaillances respiratoires, des chocs septiques ou la défaillance simultanée de plusieurs organes, a relevé M. Tedros : « Ces patients ont besoin de soins intensifs nécessitant des équipements comme des appareils d’assistance respiratoire qui manquent dans de nombreux pays africains, et c’est une source de préoccupation ».
Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait, lui aussi, toujours sur le même sujet, a appelé les responsables africains à « prendre des mesures drastiques de prévention et de contrôle », car l’Afrique est particulièrement vulnérable « en raison de ses systèmes de santé relativement précaires ». Tedros Adhanom Ghebreyesus avait indiqué que 30 000 kits de protection personnelle avaient été expédiés à « plusieurs pays en Afrique » et que 60 000 tests seront envoyés à 19 pays « dans les prochaines semaines ». Il a également indiqué que M. Nkengasong et Samba Sow, directeur général du Centre pour le développement des vaccins au Mali, avaient été nommés envoyés spéciaux chargés de la mobilisation contre le COVID-19 sur le continent. Leur mission consistera à donner des « conseils stratégiques » et à plaider la cause de la lutte contre le Coronavirus en Afrique « à un haut niveau ». En Côte d’Ivoire, sous la houlette de l’Institut national d’hygiène publique (Inhp), les autorités sanitaires ont réactivé le Centre des opérations d’urgence de la santé(Cousp) avec des promesses d’appuis financiers visant à se préparer et être outillé pour parer à toute éventualité. « Les dispositions restent inchangées, elles ont été même renforcées notamment au niveau des vols qui viennent des pays touchés et même l’ensemble des vols où des fiches sont remises, pour que dès qu’il y a des signes, le cas puisse être mis en isolement » nous a éclairé le Dg de l’Inhp, le Pr Bénié Bi Vroh.
JP
Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait, lui aussi, toujours sur le même sujet, a appelé les responsables africains à « prendre des mesures drastiques de prévention et de contrôle », car l’Afrique est particulièrement vulnérable « en raison de ses systèmes de santé relativement précaires ». Tedros Adhanom Ghebreyesus avait indiqué que 30 000 kits de protection personnelle avaient été expédiés à « plusieurs pays en Afrique » et que 60 000 tests seront envoyés à 19 pays « dans les prochaines semaines ». Il a également indiqué que M. Nkengasong et Samba Sow, directeur général du Centre pour le développement des vaccins au Mali, avaient été nommés envoyés spéciaux chargés de la mobilisation contre le COVID-19 sur le continent. Leur mission consistera à donner des « conseils stratégiques » et à plaider la cause de la lutte contre le Coronavirus en Afrique « à un haut niveau ». En Côte d’Ivoire, sous la houlette de l’Institut national d’hygiène publique (Inhp), les autorités sanitaires ont réactivé le Centre des opérations d’urgence de la santé(Cousp) avec des promesses d’appuis financiers visant à se préparer et être outillé pour parer à toute éventualité. « Les dispositions restent inchangées, elles ont été même renforcées notamment au niveau des vols qui viennent des pays touchés et même l’ensemble des vols où des fiches sont remises, pour que dès qu’il y a des signes, le cas puisse être mis en isolement » nous a éclairé le Dg de l’Inhp, le Pr Bénié Bi Vroh.
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