La Première dame de Côte d’Ivoire Dominique Ouattara et Henriette Bédié, l’épouse du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), ont été aperçues, samedi, côte-à-côte à Anyama, dans la banlieue nord d’Abidjan où elles ont esquissé ensemble des pas de danse pour célébrer officiellement la Journée internationale de la femme, a constaté APA sur place.
Arborant le pagne imprimé pour les festivités, les deux dames visiblement heureuses de se retrouver, ont célébré la fête des femmes avec des pas de danse au son de la musique des artistes Mawa Traoré et Affou Kéïta, transformant le stade du Rio sports d’Anyama en une scène de concert en présence d’autorités administratives, politiques, coutumières et des diplomates.
Enthousiasmé, le public constitué en majorité de femmes, curieux de découvrir les pas de danse de Dominique Ouattara et Henriette Konan Bédié, se mire débout avec des salves d’applaudissements, et scandant « bisser, bisser, bisser !!! » à la fin de chacune des prestations. L’année dernière, Mmes Ouattara et Bédié ont célébré ensemble cette journée à Bouaké, la capitale de la paix, dans le centre du pays.
Dans son allocution, la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara a salué la présence de sa sœur Henriette Konan Bédié à cette célébration de la Journée internationale de la femme (JIF) qui donne l’occasion d’apprécier les avancées réalisées en matière de promotion de la femme.
« Je voudrais saluer ma chère sœur, Madame Henriette Konan Bédié, Présidente de la Fondation Servir. Je suis heureuse de sa présence appréciée parmi nous aujourd’hui, car nous avons toutes les deux, le même objectif, celui d’œuvrer pour le bien-être des populations vulnérables et d’aider les plus démunis », a déclaré Mme Ouattara.
A propos du thème national retenu pour cette édition 2020 de la Journée internationale de la femme, «la promotion de la femme en Côte d’Ivoire, un atout pour la paix », Dominique Ouattara a indiqué qu’il est une « invitation à donner davantage de pouvoir aux femmes, en ce sens que la femme est l’épicentre de la famille ».
Selon elle, la femme « sait apaiser les tensions et calmer les cœurs, toutes choses qui font d’elle le socle d’une nation forte et unie ». Mme Ouattara a également dressé le bilan du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) mis en place en 2012.
« Les témoignages que nous venons d’entendre nous édifient sur l’opportunité que représente le FAFCI pour les femmes en situation difficile, y compris celles qui sont exclues du système de financement bancaire classique », a-t-elle souligné, précisant que «pour obtenir le FAFCI, aucune caution financière, ni aval, ni garanties ne sont exigés».
« Aujourd’hui grâce à son accessibilité, le FAFCI connait un véritable succès chez nos sœurs, sur toute l’étendue du territoire, sans distinction d’ethnie, d’appartenance politique ou religieuse », s’est félicitée Dominique Ouattara.
Avec un taux de remboursement national de 96 %, le FAFCI profite aujourd’hui à 215 000 femmes partout en Côte d’Ivoire, avec un retour sur investissement qui a permis de distribuer plus de 30 milliards de francs CFA.
D’un capital de 350 millions de FCFA pour Anyama, ce fonds a permis à environ 3000 femmes de cette commune de mener des activités génératrices de revenus et d’être autonomes.
« Vous avez même réalisé l’excellent taux de remboursement de 99% et je vous en félicite. Pour vous encourager, j’ai décidé de vous octroyer un financement supplémentaire de 300 millions de F CFA car, je vous sais battantes et courageuses », a ajouté Dominique Ouattara qui a apporté des dons en vivres et matériel, d’une valeur de 150 millions de FCFA à ces femmes d’Anyama.
Par ailleurs, Mme Ouattara a demandé aux femmes d’être les garantes de la paix en Côte d’Ivoire. «Les échéances électorales approchent, il vous faudra prôner l’apaisement et le consensus au sein de notre société et toujours user de diplomatie et de sagesse pour apaiser les cœurs de vos époux et de vos enfants qui seront engagés dans la compétition politique», a-t-elle conseillé.
Pour elle, le rôle des femmes dans la préservation de la paix est d’autant plus important que les femmes et les enfants sont toujours ceux qui souffrent le plus des troubles sociaux.
Un défilé des femmes membres du gouvernement, des institutions, du corps diplomatique, des forces de l’ordre et d’organisations féminines a également meublé la cérémonie.
LS/APA
Arborant le pagne imprimé pour les festivités, les deux dames visiblement heureuses de se retrouver, ont célébré la fête des femmes avec des pas de danse au son de la musique des artistes Mawa Traoré et Affou Kéïta, transformant le stade du Rio sports d’Anyama en une scène de concert en présence d’autorités administratives, politiques, coutumières et des diplomates.
Enthousiasmé, le public constitué en majorité de femmes, curieux de découvrir les pas de danse de Dominique Ouattara et Henriette Konan Bédié, se mire débout avec des salves d’applaudissements, et scandant « bisser, bisser, bisser !!! » à la fin de chacune des prestations. L’année dernière, Mmes Ouattara et Bédié ont célébré ensemble cette journée à Bouaké, la capitale de la paix, dans le centre du pays.
Dans son allocution, la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara a salué la présence de sa sœur Henriette Konan Bédié à cette célébration de la Journée internationale de la femme (JIF) qui donne l’occasion d’apprécier les avancées réalisées en matière de promotion de la femme.
« Je voudrais saluer ma chère sœur, Madame Henriette Konan Bédié, Présidente de la Fondation Servir. Je suis heureuse de sa présence appréciée parmi nous aujourd’hui, car nous avons toutes les deux, le même objectif, celui d’œuvrer pour le bien-être des populations vulnérables et d’aider les plus démunis », a déclaré Mme Ouattara.
A propos du thème national retenu pour cette édition 2020 de la Journée internationale de la femme, «la promotion de la femme en Côte d’Ivoire, un atout pour la paix », Dominique Ouattara a indiqué qu’il est une « invitation à donner davantage de pouvoir aux femmes, en ce sens que la femme est l’épicentre de la famille ».
Selon elle, la femme « sait apaiser les tensions et calmer les cœurs, toutes choses qui font d’elle le socle d’une nation forte et unie ». Mme Ouattara a également dressé le bilan du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) mis en place en 2012.
« Les témoignages que nous venons d’entendre nous édifient sur l’opportunité que représente le FAFCI pour les femmes en situation difficile, y compris celles qui sont exclues du système de financement bancaire classique », a-t-elle souligné, précisant que «pour obtenir le FAFCI, aucune caution financière, ni aval, ni garanties ne sont exigés».
« Aujourd’hui grâce à son accessibilité, le FAFCI connait un véritable succès chez nos sœurs, sur toute l’étendue du territoire, sans distinction d’ethnie, d’appartenance politique ou religieuse », s’est félicitée Dominique Ouattara.
Avec un taux de remboursement national de 96 %, le FAFCI profite aujourd’hui à 215 000 femmes partout en Côte d’Ivoire, avec un retour sur investissement qui a permis de distribuer plus de 30 milliards de francs CFA.
D’un capital de 350 millions de FCFA pour Anyama, ce fonds a permis à environ 3000 femmes de cette commune de mener des activités génératrices de revenus et d’être autonomes.
« Vous avez même réalisé l’excellent taux de remboursement de 99% et je vous en félicite. Pour vous encourager, j’ai décidé de vous octroyer un financement supplémentaire de 300 millions de F CFA car, je vous sais battantes et courageuses », a ajouté Dominique Ouattara qui a apporté des dons en vivres et matériel, d’une valeur de 150 millions de FCFA à ces femmes d’Anyama.
Par ailleurs, Mme Ouattara a demandé aux femmes d’être les garantes de la paix en Côte d’Ivoire. «Les échéances électorales approchent, il vous faudra prôner l’apaisement et le consensus au sein de notre société et toujours user de diplomatie et de sagesse pour apaiser les cœurs de vos époux et de vos enfants qui seront engagés dans la compétition politique», a-t-elle conseillé.
Pour elle, le rôle des femmes dans la préservation de la paix est d’autant plus important que les femmes et les enfants sont toujours ceux qui souffrent le plus des troubles sociaux.
Un défilé des femmes membres du gouvernement, des institutions, du corps diplomatique, des forces de l’ordre et d’organisations féminines a également meublé la cérémonie.
LS/APA