APA-Abidjan (Côte d’Ivoire), La Côte d’Ivoire regorge de talents de haut niveau. L’Ivoirienne Espérance Broalet (51 ans), agrégée en anatomie et en neurochirurgie, des sciences médicales complexes, est la première femme à obtenir ce précieux sésame au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).
En Côte d’Ivoire, l’on compte au moins 14 neurochirurgiens, mais le professeur Espérance Braolet est l’unique femme agrégée en neurochirurgie au niveau du CAMES, un diplôme qu’elle a décroché depuis 2016.
C’est en 2018, qu’une Sénégalaise lui emboîte le pas en s’arrogeant l’agrégation en neurochirurgie, devenant la deuxième femme en Afrique de l’Ouest à se hisser au sommet de cette science médicale délicate, mais exaltante.
Son doctorat d’Etat en médecine, Espérance le passe à l’Université Picardie Jules Verne, université technologique de Compiègne, en France, en 1997. Et ce, après l’obtention d’un certificat de physiologie neurosensorielle, en 1996, à la faculté de médecine Amiens (France) puis, une année plus tard, une maîtrise des sciences biologiques et médicales à l’Université de Cocody, à Abidjan.
Son secret de réussite, c’est « travailler et avoir l’amour de ce que l’on fait jusqu’à la hantise du travail bien fait », tout en croyant en soi et qu’on peut y arriver, toujours aller au bout de ce qu’ on recherche, dans la rigueur de ses choix. A côté de cela, elle pense que confier ses projets à Dieu est une soupape de sûreté.
Après le doctorat en médecine, elle fait un diplôme d’étude approfondie de génie biomédical à l’Université de Cocody, à Abidjan, en 2006. Cette même année, Espérance Broalet ajoute à ses parchemins un certificat d’étude spéciale de neurochirurgie.
Huit ans plus tard, le professeur Espérance Braolet, forgée à la pédagogie universitaire (depuis 1998) obtient un certificat d’études spéciales de neurologie, en 2014, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, avant de faire sa thèse unique.
A l’Université Picardie Jules Verne, elle ajoute à son coffre intellectuel une attestation universitaire d’enseignement complémentaire de formateur en simulation en sciences de la santé, en 2019, pendant qu’elle assure les cours à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké comme maître de conférence agrégé.
Cette stature est un rêve d’enfance qui arrive à son sommet. Déjà en classe de CE1/CE2, Espérance Broalet jouait le rôle de médecin en administrant des soins à ses frères. Cet instinct médical vient aussi de sa mère qui fut assistante sociale dans le milieu médical.
« En classe de terminale, je voulais faire la pharmacie parce que lors des journées
carrière, il est ressorti que c’est en pharmacie qu’on brasse assez d’argents ; donc, j’ai demandé la filière pharmacie en premier » mais elle est orientée en médecine, confie Espérance.
Restée longtemps la seule neurochirurgienne dans la sous-région, professeur Espérance Broalet, arbore cette fierté. Humble et courtoise, elle veut aussi voir les siennes porter le flambeau dans cette discipline. Aujourd’hui, trois Ivoiriennes neurochirurgiennes sont en formation.
A 18 ans, elle décroche le BAC C, un baccalauréat scientifique, au Lycée jeune fille de Yamoussoukro, un établissement d’excellence qui accueille les majors des écoles ivoiriennes, devenu aujourd’hui Mami Feteh. Et ce, après l’école primaire à Korhogo (Nord) et le collège (de la 5è à la 3è) à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.
Deuxième d’une famille de six enfants dont deux sont décédés (l’aîné et une fille), Espérance, encore aujourd’hui, est un coach pour ses frère et sœurs. Aux jeunes gens, elle conseille de « bannir la facilité, d’avoir de l’ambition, et de ne pas se mettre des limites » car avec la persévérance on peut déplacer des montagnes.
« Je n’aime pas la foutaise et la tricherie dans ce qu’on fait », dit-elle. Sa petite sœur Patricia Braolet, docteur en médecine, trouve le professeur comme un modèle inspirant. Elle ne manque pas d‘être à ses côtés même pour certaines virées.
Toutes deux militent dans l’ONG Esperance’s Hope, créée par Espérance Broalet, pour sensibiliser les communautés et les mères surtout sur l’hydrocéphalie et les malformations du tube neural dont les conséquences sont fatales chez l’enfant avec des infirmités cérébrales.
Mère de trois enfants, deux garçons et une fille, Espérance Broalet, aime le shipping en compagnie des siens. Ses mets préférés sont le foufou (fait à base de banane plantain), l’attiéké (semoule de manioc), le poisson braisé et la sauce claire.
AP/ls/APA
En Côte d’Ivoire, l’on compte au moins 14 neurochirurgiens, mais le professeur Espérance Braolet est l’unique femme agrégée en neurochirurgie au niveau du CAMES, un diplôme qu’elle a décroché depuis 2016.
C’est en 2018, qu’une Sénégalaise lui emboîte le pas en s’arrogeant l’agrégation en neurochirurgie, devenant la deuxième femme en Afrique de l’Ouest à se hisser au sommet de cette science médicale délicate, mais exaltante.
Son doctorat d’Etat en médecine, Espérance le passe à l’Université Picardie Jules Verne, université technologique de Compiègne, en France, en 1997. Et ce, après l’obtention d’un certificat de physiologie neurosensorielle, en 1996, à la faculté de médecine Amiens (France) puis, une année plus tard, une maîtrise des sciences biologiques et médicales à l’Université de Cocody, à Abidjan.
Son secret de réussite, c’est « travailler et avoir l’amour de ce que l’on fait jusqu’à la hantise du travail bien fait », tout en croyant en soi et qu’on peut y arriver, toujours aller au bout de ce qu’ on recherche, dans la rigueur de ses choix. A côté de cela, elle pense que confier ses projets à Dieu est une soupape de sûreté.
Après le doctorat en médecine, elle fait un diplôme d’étude approfondie de génie biomédical à l’Université de Cocody, à Abidjan, en 2006. Cette même année, Espérance Broalet ajoute à ses parchemins un certificat d’étude spéciale de neurochirurgie.
Huit ans plus tard, le professeur Espérance Braolet, forgée à la pédagogie universitaire (depuis 1998) obtient un certificat d’études spéciales de neurologie, en 2014, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, avant de faire sa thèse unique.
A l’Université Picardie Jules Verne, elle ajoute à son coffre intellectuel une attestation universitaire d’enseignement complémentaire de formateur en simulation en sciences de la santé, en 2019, pendant qu’elle assure les cours à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké comme maître de conférence agrégé.
Cette stature est un rêve d’enfance qui arrive à son sommet. Déjà en classe de CE1/CE2, Espérance Broalet jouait le rôle de médecin en administrant des soins à ses frères. Cet instinct médical vient aussi de sa mère qui fut assistante sociale dans le milieu médical.
« En classe de terminale, je voulais faire la pharmacie parce que lors des journées
carrière, il est ressorti que c’est en pharmacie qu’on brasse assez d’argents ; donc, j’ai demandé la filière pharmacie en premier » mais elle est orientée en médecine, confie Espérance.
Restée longtemps la seule neurochirurgienne dans la sous-région, professeur Espérance Broalet, arbore cette fierté. Humble et courtoise, elle veut aussi voir les siennes porter le flambeau dans cette discipline. Aujourd’hui, trois Ivoiriennes neurochirurgiennes sont en formation.
A 18 ans, elle décroche le BAC C, un baccalauréat scientifique, au Lycée jeune fille de Yamoussoukro, un établissement d’excellence qui accueille les majors des écoles ivoiriennes, devenu aujourd’hui Mami Feteh. Et ce, après l’école primaire à Korhogo (Nord) et le collège (de la 5è à la 3è) à Bouaké, la métropole du centre ivoirien.
Deuxième d’une famille de six enfants dont deux sont décédés (l’aîné et une fille), Espérance, encore aujourd’hui, est un coach pour ses frère et sœurs. Aux jeunes gens, elle conseille de « bannir la facilité, d’avoir de l’ambition, et de ne pas se mettre des limites » car avec la persévérance on peut déplacer des montagnes.
« Je n’aime pas la foutaise et la tricherie dans ce qu’on fait », dit-elle. Sa petite sœur Patricia Braolet, docteur en médecine, trouve le professeur comme un modèle inspirant. Elle ne manque pas d‘être à ses côtés même pour certaines virées.
Toutes deux militent dans l’ONG Esperance’s Hope, créée par Espérance Broalet, pour sensibiliser les communautés et les mères surtout sur l’hydrocéphalie et les malformations du tube neural dont les conséquences sont fatales chez l’enfant avec des infirmités cérébrales.
Mère de trois enfants, deux garçons et une fille, Espérance Broalet, aime le shipping en compagnie des siens. Ses mets préférés sont le foufou (fait à base de banane plantain), l’attiéké (semoule de manioc), le poisson braisé et la sauce claire.
AP/ls/APA