Tiassalé,(AIP) - L'association des femmes magistrats de Côte d'Ivoire a échangé, vendredi, à la mairie de Tiassalé avec les femmes sur les avancées des lois sur le mariage et la succession, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes célébrée tous les 8 mars.
Il s'agit des nouvelles dispositions relatives à la direction conjointe de la famille, des trois régimes matrimoniaux et leurs implications, de la question de reconnaissance de la dot et, implicitement, du mariage traditionnel mais également de la loi de 2019 sur la succession qui protège mieux la conjointe en lui reconnaissant la qualité d'héritière avec le quart des biens qui revient au conjoint survivant contre 3/4 aux enfants.
Pour le sous-directeur des affaires pénales et des grâces à la direction des affaires civiles et pénales, Kourouma Saboré Guiro, les femmes doivent avoir aujourd'hui connaissance de toutes ces lois en leur faveur.
Mme Kourouma a fait noter au sujet des familles recomposées que désormais, l'éducation des enfants incombe aux deux parents, sous peine de poursuites pour l'un des parents qui s'y refuse.
Elle a expliqué aussi, qu'en l'absence des enfants, le conjoint survivant hérite de la moitié des biens du conjoint décédé, contrairement, à la loi de 1964 qui excluait les épouses de l'héritage. Toutefois, c'est le tribunal du lieu de la dernière résidence qui est compétent pour trancher de toutes ces questions, a-t-elle indiqué.
Le président de la section du tribunal de Tiassalé, Liadé Anselme et le substitut résident du procureur près le tribunal, Konaté Djeneba, ont invité les femmes à saisir le tribunal chaque fois qu'elles seront lésées.
(AIP)
kd/ebd/kam
Il s'agit des nouvelles dispositions relatives à la direction conjointe de la famille, des trois régimes matrimoniaux et leurs implications, de la question de reconnaissance de la dot et, implicitement, du mariage traditionnel mais également de la loi de 2019 sur la succession qui protège mieux la conjointe en lui reconnaissant la qualité d'héritière avec le quart des biens qui revient au conjoint survivant contre 3/4 aux enfants.
Pour le sous-directeur des affaires pénales et des grâces à la direction des affaires civiles et pénales, Kourouma Saboré Guiro, les femmes doivent avoir aujourd'hui connaissance de toutes ces lois en leur faveur.
Mme Kourouma a fait noter au sujet des familles recomposées que désormais, l'éducation des enfants incombe aux deux parents, sous peine de poursuites pour l'un des parents qui s'y refuse.
Elle a expliqué aussi, qu'en l'absence des enfants, le conjoint survivant hérite de la moitié des biens du conjoint décédé, contrairement, à la loi de 1964 qui excluait les épouses de l'héritage. Toutefois, c'est le tribunal du lieu de la dernière résidence qui est compétent pour trancher de toutes ces questions, a-t-elle indiqué.
Le président de la section du tribunal de Tiassalé, Liadé Anselme et le substitut résident du procureur près le tribunal, Konaté Djeneba, ont invité les femmes à saisir le tribunal chaque fois qu'elles seront lésées.
(AIP)
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