Abidjan- Après plusieurs décennies d’hibernation, le cirque du ballet national ivoirien est de retour sur scène depuis un an, sous la houlette du chorégraphe George Momboye, qui a présenté, samedi soir, un spectacle époustouflant, en lever de rideau de la partition de l’Institut français au 11ème Marché des arts du spectacle d’Abidjan (MASA 2020).
Pendant une heure, de 19 heures à 20 heures, contorsionnistes du corps, danseurs et orchestre costumé, sur des airs en live, ont arraché des hourras nourris d’un public conquis qui acclamait chacune des prestations et prouesses de jongleur de balles, d’un incroyable équilibrisme de bâtonnets qui battent de l’aile, dont la construction ne s’ébranle pas mais s’écroule d’un souffle.
Des pyramides humaines qui se construisent, se déconstruisent harmonieusement, des acrobates, des marionnettistes, les 40 artistes de George Momboye ont été « incroyables de talent ». « Je n’en revenais pas, c’était… tendu. J’étais accrochée à mon siège, les mains crispées sur le siège. Le suspense est permanent et c’est beau », a confié une jeune dame, après le spectacle.
Baptisé « No limit », le spectacle, en 10 tableaux, est la démonstration du dépassement des limites de l’être humain, a expliqué son concepteur.
« Au début j’ai failli me décourager mais c’est le président lui-même qui a décidé de soutenir le cirque et il a mis les moyens », a dit M. Momboye, plaidant auprès du ministère de la Culture et le district d’Abidjan « pour mettre à notre disposition un espace pour nos activités » de formation aux métiers du cirque, même si « mon gouvernement m’écoute » et que « sans le soutien de l’Etat, je ne serais pas là aujourd’hui. Merci infiniment à l’Etat, merci au chef de l’Etat ».
Le Cirque national de Côte d’Ivoire est basé au CNANC café-théâtre de Treichville près du Palais de la culture.
Plus de 2000 artistes, diffuseurs, journalistes venus de 49 pays pour plus de 300 spectacles au Palais de la culture, à l’espace Ficgayo de Yopougon, à la place Inch’ Allah de Koumassi, à l’Institut français du Plateau, au Goethe Institute de Cocody et sur d’autres sites, participent à cette édition du MASA.
Un MASA Jazz festival, toute la semaine, un hommage à la grandiose et immense Rose Marie Guiraud, des défilés de mode, une “soirée des dames”, une autre des 30 ans du Zouglou, une nuit de l’humour, des soirées de conte, des moments de Slam, de théâtre, de fascination avec des marionnettes, de la gastronomie, sont au programme de cette édition, pour laquelle toutes les mesures sanitaires et sécuritaires sont prises par le gouvernement.
Le MASA est un programme de développement culturel des arts du spectacle africain. Ses objectifs sont à titre principal, le soutien à la création et à la production de spectacles de qualité, la facilitation de la circulation des créateurs et leur production en Afrique et dans le monde, la formation des artistes et des opérateurs de la chaîne de production des spectacles et le développement du secteur des arts de la scène (Musique, Théâtre, Danse) relevant du continent africain.
aaa/ask
Pendant une heure, de 19 heures à 20 heures, contorsionnistes du corps, danseurs et orchestre costumé, sur des airs en live, ont arraché des hourras nourris d’un public conquis qui acclamait chacune des prestations et prouesses de jongleur de balles, d’un incroyable équilibrisme de bâtonnets qui battent de l’aile, dont la construction ne s’ébranle pas mais s’écroule d’un souffle.
Des pyramides humaines qui se construisent, se déconstruisent harmonieusement, des acrobates, des marionnettistes, les 40 artistes de George Momboye ont été « incroyables de talent ». « Je n’en revenais pas, c’était… tendu. J’étais accrochée à mon siège, les mains crispées sur le siège. Le suspense est permanent et c’est beau », a confié une jeune dame, après le spectacle.
Baptisé « No limit », le spectacle, en 10 tableaux, est la démonstration du dépassement des limites de l’être humain, a expliqué son concepteur.
« Au début j’ai failli me décourager mais c’est le président lui-même qui a décidé de soutenir le cirque et il a mis les moyens », a dit M. Momboye, plaidant auprès du ministère de la Culture et le district d’Abidjan « pour mettre à notre disposition un espace pour nos activités » de formation aux métiers du cirque, même si « mon gouvernement m’écoute » et que « sans le soutien de l’Etat, je ne serais pas là aujourd’hui. Merci infiniment à l’Etat, merci au chef de l’Etat ».
Le Cirque national de Côte d’Ivoire est basé au CNANC café-théâtre de Treichville près du Palais de la culture.
Plus de 2000 artistes, diffuseurs, journalistes venus de 49 pays pour plus de 300 spectacles au Palais de la culture, à l’espace Ficgayo de Yopougon, à la place Inch’ Allah de Koumassi, à l’Institut français du Plateau, au Goethe Institute de Cocody et sur d’autres sites, participent à cette édition du MASA.
Un MASA Jazz festival, toute la semaine, un hommage à la grandiose et immense Rose Marie Guiraud, des défilés de mode, une “soirée des dames”, une autre des 30 ans du Zouglou, une nuit de l’humour, des soirées de conte, des moments de Slam, de théâtre, de fascination avec des marionnettes, de la gastronomie, sont au programme de cette édition, pour laquelle toutes les mesures sanitaires et sécuritaires sont prises par le gouvernement.
Le MASA est un programme de développement culturel des arts du spectacle africain. Ses objectifs sont à titre principal, le soutien à la création et à la production de spectacles de qualité, la facilitation de la circulation des créateurs et leur production en Afrique et dans le monde, la formation des artistes et des opérateurs de la chaîne de production des spectacles et le développement du secteur des arts de la scène (Musique, Théâtre, Danse) relevant du continent africain.
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