Une conférence publique sur le Coronavirus a été organisée, vendredi 13 mars 2020, à l’hôtel communal de Cocody. Sur initiative du maire de Cocody, Jean-Marc Yacé, le professeur Joseph Bénié Bi Vroh, directeur général de l'Institut national d'hygiène publique (Inhp) a entretenu les différentes couches socioprofessionnelles de la commune sur le Covid-19.
En présence du représentant du préfet d’Abidjan, le patron de l’Inhp a rappelé que le coronavirus est une maladie apparue en Chine, fin 2019 et causée par le Sars-Cov-2. Selon le professeur, cette maladie va d’un banal rhume à une infection pulmonaire sévère, responsable d’une détresse respiratoire aiguë. Il soulignera que le réservoir pourrait être le pangolin, un petit mammifère à écailles, en voie d'extinction. Mais, précise-t-il, la prudence est de mise, en attendant une confirmation définitive précisant que le virus passerait chez l’homme via les sécrétions animales, dans des conditions particulières qui restent à définir. Par la suite, l’hôte du maire de Cocody fera connaître les symptômes de cette maladie.
Selon lui, les plus courants sont la fièvre, la fatigue ou une toux sèche. Certaines personnes peuvent, dit-il, également souffrir de courbatures, de maux de tête, d’une sensation d’essoufflement. «Ces symptômes évoquent une infection respiratoire aiguë ou des anomalies pulmonaires détectables radiologiquement. «Il n'existe pour l'heure aucun traitement antiviral contre le Covid-19. Habituellement, les cas de coronavirus sont considérés comme des pathologies bénignes. On guérit comme l'on guérit d'un rhume. Notre système immunitaire se défend et on se rétablit spontanément en quelques jours », explique le conférencier.
Puis le directeur général de l’Inhp de noter les efforts du gouvernement pour renforcer la surveillance à tous les niveaux et déclencher les procédures de préparation de la réponse à cette maladie conformément aux directives du Règlement sanitaire international. « Toutes les dispositions sont prises par le gouvernement avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et les autres partenaires pour prévenir l’entrée d’un nouveau cas dans le pays. Ces mesures visent principalement la sensibilisation des voyageurs et de tous les travailleurs de l’aéroport sur le renforcement des règles d’hygiène, la détection précoce des cas et leur orientation vers un centre de prise en charge dédié à cet effet ».
Il faut indiquer qu’un Ivoirien de 45 ans, qui avait récemment séjourné en Italie, présentait plusieurs des symptômes faisant suspecter une potentielle contamination par le coronavirus : fièvre, toux, et rhume. Selon l’invité du maire Yacé, le sujet a été pris en charge le mardi 11 mars 2020 par le district sanitaire. Aussi, les personnes qui ont été en contact avec le patient « ont été identifiées et font l’objet d’un suivi », assure le directeur général de l’Inhp, qui appelle la population à «garder son calme » et à « respecter les mesures préventives en vigueur telles que se laver fréquemment et correctement les mains avec de l’eau et du savon ou avec un gel hydro-alcoolique avant de manger, après être passé aux toilettes ou après avoir éternué. Maintenir également une distance d’un mètre avec une personne qui tousse et éternue. Il est par ailleurs préconisé de ne pas se serrer les mains pour saluer et pratiquer une bonne hygiène respiratoire, c’est-à-dire tousser ou éternuer dans le pli de son coude ou dans un mouchoir qui sera immédiatement jeté dans un endroit isolé. En cas d’observation de cas suspects ou confirmés de la maladie à Coronavirus, deux numéros vert (144 et 101) sont à la disposition des populations ».
Les différentes interventions et les questions qui ont suivi l’exposé du Professeur, lui ont permis de mettre davantage sa connaissance en lumière. Si bien que le nombreux public est reparti largement satisfait de la prestation de l’hôte du maire Jean-Marc Yacé, qui, en ouverture de la conférence, a fait ses civilités et salué la grande mobilisation de ses administrés.
A. N.
En présence du représentant du préfet d’Abidjan, le patron de l’Inhp a rappelé que le coronavirus est une maladie apparue en Chine, fin 2019 et causée par le Sars-Cov-2. Selon le professeur, cette maladie va d’un banal rhume à une infection pulmonaire sévère, responsable d’une détresse respiratoire aiguë. Il soulignera que le réservoir pourrait être le pangolin, un petit mammifère à écailles, en voie d'extinction. Mais, précise-t-il, la prudence est de mise, en attendant une confirmation définitive précisant que le virus passerait chez l’homme via les sécrétions animales, dans des conditions particulières qui restent à définir. Par la suite, l’hôte du maire de Cocody fera connaître les symptômes de cette maladie.
Selon lui, les plus courants sont la fièvre, la fatigue ou une toux sèche. Certaines personnes peuvent, dit-il, également souffrir de courbatures, de maux de tête, d’une sensation d’essoufflement. «Ces symptômes évoquent une infection respiratoire aiguë ou des anomalies pulmonaires détectables radiologiquement. «Il n'existe pour l'heure aucun traitement antiviral contre le Covid-19. Habituellement, les cas de coronavirus sont considérés comme des pathologies bénignes. On guérit comme l'on guérit d'un rhume. Notre système immunitaire se défend et on se rétablit spontanément en quelques jours », explique le conférencier.
Puis le directeur général de l’Inhp de noter les efforts du gouvernement pour renforcer la surveillance à tous les niveaux et déclencher les procédures de préparation de la réponse à cette maladie conformément aux directives du Règlement sanitaire international. « Toutes les dispositions sont prises par le gouvernement avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et les autres partenaires pour prévenir l’entrée d’un nouveau cas dans le pays. Ces mesures visent principalement la sensibilisation des voyageurs et de tous les travailleurs de l’aéroport sur le renforcement des règles d’hygiène, la détection précoce des cas et leur orientation vers un centre de prise en charge dédié à cet effet ».
Il faut indiquer qu’un Ivoirien de 45 ans, qui avait récemment séjourné en Italie, présentait plusieurs des symptômes faisant suspecter une potentielle contamination par le coronavirus : fièvre, toux, et rhume. Selon l’invité du maire Yacé, le sujet a été pris en charge le mardi 11 mars 2020 par le district sanitaire. Aussi, les personnes qui ont été en contact avec le patient « ont été identifiées et font l’objet d’un suivi », assure le directeur général de l’Inhp, qui appelle la population à «garder son calme » et à « respecter les mesures préventives en vigueur telles que se laver fréquemment et correctement les mains avec de l’eau et du savon ou avec un gel hydro-alcoolique avant de manger, après être passé aux toilettes ou après avoir éternué. Maintenir également une distance d’un mètre avec une personne qui tousse et éternue. Il est par ailleurs préconisé de ne pas se serrer les mains pour saluer et pratiquer une bonne hygiène respiratoire, c’est-à-dire tousser ou éternuer dans le pli de son coude ou dans un mouchoir qui sera immédiatement jeté dans un endroit isolé. En cas d’observation de cas suspects ou confirmés de la maladie à Coronavirus, deux numéros vert (144 et 101) sont à la disposition des populations ».
Les différentes interventions et les questions qui ont suivi l’exposé du Professeur, lui ont permis de mettre davantage sa connaissance en lumière. Si bien que le nombreux public est reparti largement satisfait de la prestation de l’hôte du maire Jean-Marc Yacé, qui, en ouverture de la conférence, a fait ses civilités et salué la grande mobilisation de ses administrés.
A. N.