Mme Simone Ehivet Gbagbo, qui conseille les gestes barrières pour éviter la propagation du coronavirus (Covid-19), appelle, face à la menace de la maladie, le pouvoir en Côte d'Ivoire à « suspendre la réalisation des Cartes nationales d’identité et l’élaboration des listes électorales », dans une vidéo publiée sur Facebook.
« Face à cette menace, il est impérieux que le pouvoir suspende toutes ses réformes impopulaires qu'il a annoncées de faire par ordonnance ou par promulgation. Il doit également suspendre la réalisation des Cartes nationales d’identité et l’élaboration des listes électorales », a déclaré Mme Simone Gbagbo.
Pour elle cela devrait se faire « jusqu’après la victoire dans ce combat contre le coronavirus. De la même façon, la sagesse conseille d’éviter aujourd'hui des interpellations à relents politiques des leaders d’opinions (et) cela éviterait de provoquer au sein du peuple un sentiment d’injustice et de révolte pour pouvoir l’amener à descendre dans les rues pour protester ».
La Côte d'Ivoire compte aujourd'hui 25 cas confirmés du Covid-19 dont trois cas guéris. Pour ce faire, tous devraient s’imposer la discipline et les mêmes sacrifices, à l’instar des Chinois, pour faire disparaître cette maladie en Côte d'Ivoire.
Selon elle, « les maîtres mots de cette victoire sont discipline personnelle et sacrifices ». Cette maladie n’est « pas une fatalité, ce virus peut être vaincu, il doit être vaincu. C’est vrai que le nombre de cas augmente chaque jour, mais il nous faut juste un engagement sincère, résolu de tout le monde ».
«Le nombre de morts que nous allons compter dans notre pays est directement lié au respect ou au non-respect des mesures de prévention de confinement à domicile», l’Etat ayant de son côté ses propres responsabilités à assumer, a-t-elle poursuivi.
Le gouvernement, insistera-t-elle, doit œuvrer à «limiter l’implantation massive du virus sur le territoire ivoirien en fermant effectivement toutes les frontières aériennes, maritimes et terrestres, en appliquant sans complaisance les mesures de contrôle sur place à ces différentes frontières ».
« Il faut savoir que sur 100 personnes contaminées, 85 ne feront pas la maladie, mais même si elles ne font pas la maladie, elles vont contaminer les personnes autour d’elles si elles ne respectent pas les consignes », a fait savoir Mme Gbagbo.
En outre, « 15 de ces personnes contaminées vont tomber malade, et parmi eux, cinq vont faire la maladie sous sa forme grave avec des complications pulmonaires et même des complications rénales qui peuvent entraîner la mort », a-t-elle fait remarquer.
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décidé lundi dans une adresse à la Nation, d’instaurer l’état d’urgence assorti de mesures strictes pour renforcer 13 mesures déjà existantes afin de freiner la progression de la maladie à coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire.
M. Ouattara a annoncé la prise de huit mesures additionnelles pour renforcer le dispositif de prévention mis en place par le Conseil national de sécurité (CNS), lors de sa réunion extraordinaire du 16 mars dernier. Il a annoncé un couvre-feu de 21h00 à 5h00 du matin et un confinement progressif.
La maladie à coronavirus intervient dans une période où est enclenché le processus électoral devant permettre la tenue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Si la maladie se prolonge dans sur des mois, cela pourrait impacter le calendrier électoral.
AP/ls/APA
« Face à cette menace, il est impérieux que le pouvoir suspende toutes ses réformes impopulaires qu'il a annoncées de faire par ordonnance ou par promulgation. Il doit également suspendre la réalisation des Cartes nationales d’identité et l’élaboration des listes électorales », a déclaré Mme Simone Gbagbo.
Pour elle cela devrait se faire « jusqu’après la victoire dans ce combat contre le coronavirus. De la même façon, la sagesse conseille d’éviter aujourd'hui des interpellations à relents politiques des leaders d’opinions (et) cela éviterait de provoquer au sein du peuple un sentiment d’injustice et de révolte pour pouvoir l’amener à descendre dans les rues pour protester ».
La Côte d'Ivoire compte aujourd'hui 25 cas confirmés du Covid-19 dont trois cas guéris. Pour ce faire, tous devraient s’imposer la discipline et les mêmes sacrifices, à l’instar des Chinois, pour faire disparaître cette maladie en Côte d'Ivoire.
Selon elle, « les maîtres mots de cette victoire sont discipline personnelle et sacrifices ». Cette maladie n’est « pas une fatalité, ce virus peut être vaincu, il doit être vaincu. C’est vrai que le nombre de cas augmente chaque jour, mais il nous faut juste un engagement sincère, résolu de tout le monde ».
«Le nombre de morts que nous allons compter dans notre pays est directement lié au respect ou au non-respect des mesures de prévention de confinement à domicile», l’Etat ayant de son côté ses propres responsabilités à assumer, a-t-elle poursuivi.
Le gouvernement, insistera-t-elle, doit œuvrer à «limiter l’implantation massive du virus sur le territoire ivoirien en fermant effectivement toutes les frontières aériennes, maritimes et terrestres, en appliquant sans complaisance les mesures de contrôle sur place à ces différentes frontières ».
« Il faut savoir que sur 100 personnes contaminées, 85 ne feront pas la maladie, mais même si elles ne font pas la maladie, elles vont contaminer les personnes autour d’elles si elles ne respectent pas les consignes », a fait savoir Mme Gbagbo.
En outre, « 15 de ces personnes contaminées vont tomber malade, et parmi eux, cinq vont faire la maladie sous sa forme grave avec des complications pulmonaires et même des complications rénales qui peuvent entraîner la mort », a-t-elle fait remarquer.
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décidé lundi dans une adresse à la Nation, d’instaurer l’état d’urgence assorti de mesures strictes pour renforcer 13 mesures déjà existantes afin de freiner la progression de la maladie à coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire.
M. Ouattara a annoncé la prise de huit mesures additionnelles pour renforcer le dispositif de prévention mis en place par le Conseil national de sécurité (CNS), lors de sa réunion extraordinaire du 16 mars dernier. Il a annoncé un couvre-feu de 21h00 à 5h00 du matin et un confinement progressif.
La maladie à coronavirus intervient dans une période où est enclenché le processus électoral devant permettre la tenue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Si la maladie se prolonge dans sur des mois, cela pourrait impacter le calendrier électoral.
AP/ls/APA