Abidjan -Depuis quelques jours, le prix du kilogramme de la viande de bœuf a connu une hausse sur les marchés d’Abidjan notamment à l’abattoir de Port-Bouët, passant de 2200 FCFA/kg à 2500 FCFA pour la viande avec os en raison de la psychose liée au coronavirus (COVID-19), a constaté mercredi à l’AIP.
Contrairement à la viande de bœuf, le kilogramme de mouton qui se négocie à 3.000 FCFA n’a pas connu de hausse à ce jour.
Cette majoration est liée, selon les bouchers, à la rareté des animaux suite aux mesures prises par le gouvernement en vue de faire face à la propagation du Coronavirus qui sévit dans le pays.
«Les commerçants de bétail ont peur de rentrer dans le pays depuis la fermeture des frontières. Ce qui fait que la viande commence à se faire rare. En plus, les chevillards ont augmenté le kilogramme de leur côté. C’est ce qui justifie cette hausse», explique le boucher Jean Kaboré.
Une situation qui n’est pas sans conséquence les consommateurs de la viande de bœuf. Les clients trouvent que les prix sont tellement élevés qu’ils ne peuvent plus se payer le luxe de continuer à consommer de la viande.
«J’ai été surpris de constater la hausse du coût de la viande ce jour. Et pourtant, le gouvernement a appelé au respect des prix. Nous sommes en période de crise sanitaire et il faut bien se nourrir. C’est pour cette raison que je suis là pour m’approvisionner. Il faut une surveillance des autorités pour le contrôle des prix», a souhaité Ahoussan Frédéric, un consommateur venu faire des emplettes à l’abattoir.
Joint au téléphone, le président de la coopérative des bouchers chevillards et auxiliaires d’Abidjan, Zoungrana Rasmane a confirmé que le convoyage des animaux vers la Côte d’Ivoire a considérablement diminué ces derniers jours à cause des mesures arrêtées contre la propagation du Coronavirus.
Il a également reconnu que le coût du kg de bœuf est passé à leur niveau de 2000 FCFA à 2100 FCFA ou 2200 FCFA. Tout en gardant l’espoir qu’une solution soit trouvée, il a rassuré les consommateurs sur la disponibilité de la viande.
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso et celui du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, dans un communiqué conjoint, ont invité le 20 mars 2020, les commerçants de la filière bétail-viande au « strict respect des prix officiels fixés ».
Cette décision, indique le document, fait suite à une augmentation anarchique des prix des denrées alimentaires, notamment de la viande sur les marchés et ce, depuis l’annonce des mesures prises par le Conseil national de sécurité (Cns) dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie liée au coronavirus (Covid-19).
Le ministre des Ressources animales et halieutiques et son collègue du Commerce et de l’Industrie précisent que «tout contrevenant à cette disposition s’expose à la rigueur de la loi».
Depuis le 22 mars à minuit, le gouvernement ivoirien a décidé de fermer les frontières terrestres, maritimes et aériennes dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus, et après évaluation de l’évolution de la pandémie.
Toutefois, le gouvernement autorise les trafics de marchandises, sous réserve de contrôles sanitaires réalisés par les autorités compétentes.
Sur place à l’abattoir de Port-Bouët, des mesures hygiéniques ont été prises notamment le lavage renforcé des mains et la fermeture totale des espaces de vente de la viande braisée.
bsp/fmo
Contrairement à la viande de bœuf, le kilogramme de mouton qui se négocie à 3.000 FCFA n’a pas connu de hausse à ce jour.
Cette majoration est liée, selon les bouchers, à la rareté des animaux suite aux mesures prises par le gouvernement en vue de faire face à la propagation du Coronavirus qui sévit dans le pays.
«Les commerçants de bétail ont peur de rentrer dans le pays depuis la fermeture des frontières. Ce qui fait que la viande commence à se faire rare. En plus, les chevillards ont augmenté le kilogramme de leur côté. C’est ce qui justifie cette hausse», explique le boucher Jean Kaboré.
Une situation qui n’est pas sans conséquence les consommateurs de la viande de bœuf. Les clients trouvent que les prix sont tellement élevés qu’ils ne peuvent plus se payer le luxe de continuer à consommer de la viande.
«J’ai été surpris de constater la hausse du coût de la viande ce jour. Et pourtant, le gouvernement a appelé au respect des prix. Nous sommes en période de crise sanitaire et il faut bien se nourrir. C’est pour cette raison que je suis là pour m’approvisionner. Il faut une surveillance des autorités pour le contrôle des prix», a souhaité Ahoussan Frédéric, un consommateur venu faire des emplettes à l’abattoir.
Joint au téléphone, le président de la coopérative des bouchers chevillards et auxiliaires d’Abidjan, Zoungrana Rasmane a confirmé que le convoyage des animaux vers la Côte d’Ivoire a considérablement diminué ces derniers jours à cause des mesures arrêtées contre la propagation du Coronavirus.
Il a également reconnu que le coût du kg de bœuf est passé à leur niveau de 2000 FCFA à 2100 FCFA ou 2200 FCFA. Tout en gardant l’espoir qu’une solution soit trouvée, il a rassuré les consommateurs sur la disponibilité de la viande.
Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Moussa Dosso et celui du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, dans un communiqué conjoint, ont invité le 20 mars 2020, les commerçants de la filière bétail-viande au « strict respect des prix officiels fixés ».
Cette décision, indique le document, fait suite à une augmentation anarchique des prix des denrées alimentaires, notamment de la viande sur les marchés et ce, depuis l’annonce des mesures prises par le Conseil national de sécurité (Cns) dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie liée au coronavirus (Covid-19).
Le ministre des Ressources animales et halieutiques et son collègue du Commerce et de l’Industrie précisent que «tout contrevenant à cette disposition s’expose à la rigueur de la loi».
Depuis le 22 mars à minuit, le gouvernement ivoirien a décidé de fermer les frontières terrestres, maritimes et aériennes dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus, et après évaluation de l’évolution de la pandémie.
Toutefois, le gouvernement autorise les trafics de marchandises, sous réserve de contrôles sanitaires réalisés par les autorités compétentes.
Sur place à l’abattoir de Port-Bouët, des mesures hygiéniques ont été prises notamment le lavage renforcé des mains et la fermeture totale des espaces de vente de la viande braisée.
bsp/fmo