Odienné- Des transporteurs de Minignan souhaitent un accompagnement de l’Etat, estimant l’appui nécessaire pour la survie des entreprises à la pandémie du Coronavirus, relativement aux mesures spécifiques de prévention édictées pour le secteur, notamment la charge de moitié des autocars.
« Nous prions pour que la maladie s’arrête. Mais si ça doit continuer, d’ici un mois, deux mois nous n’aurons plus de camion. Parce que nous ne pourrons même plus acheter un pneu encore moins payer la visite, l’assurance », a fait observer l’un d’entre eux, Djémsissa Diabaté.
Chef de gare, M Diabaté possède une Mercedes Vario de 30 places assurant notamment la liaison Minignan-Odienné. Un véhicule qui depuis la publication des mesures du gouvernement part à peine remplis de moitié. Ses camarades et lui ont décidé, assure-t-il, de se plier aux différentes mesures édictées malgré les contretemps inhérents.
Au sein de leur gare, ceux-ci multiplient ainsi les bons gestes. A titre d’exemple, un dispositif de lavage des mains a été installé, aux frais du collectif, devant lequel doivent obligatoirement passer tous les voyageurs mais également toutes les personnes foulant le lieu. Les autorités sanitaires ont également fourni des masques dont sont désormais dotés les chauffeurs et leurs apprentis.
« Nous sommes tous conscients que la maladie est une réalité et que c’est très grave. Il y a encore des personnes dans le secteur qui ne croient pas mais nous ici à Minignan nous faisons ce que le gouvernement dit », a signifié M. Diabaté, tout en livrant ses appréhensions pour ce qui est de l’avenir.
Un avenir fait d’incertitude qui, selon lui, pourrait entacher la bonne volonté affichée aujourd’hui par les transporteurs de Minignan, face au risque de voir péricliter leur activité. Une situation qui, pour le chef de gare, nécessite une intervention de l’Etat afin de sauver les entreprises de transport qui voient aujourd’hui leur chiffre d’affaire baisser drastiquement, avec l’observance de la mesure de charge de la moitié de la capacité des cars.
kg/kam
« Nous prions pour que la maladie s’arrête. Mais si ça doit continuer, d’ici un mois, deux mois nous n’aurons plus de camion. Parce que nous ne pourrons même plus acheter un pneu encore moins payer la visite, l’assurance », a fait observer l’un d’entre eux, Djémsissa Diabaté.
Chef de gare, M Diabaté possède une Mercedes Vario de 30 places assurant notamment la liaison Minignan-Odienné. Un véhicule qui depuis la publication des mesures du gouvernement part à peine remplis de moitié. Ses camarades et lui ont décidé, assure-t-il, de se plier aux différentes mesures édictées malgré les contretemps inhérents.
Au sein de leur gare, ceux-ci multiplient ainsi les bons gestes. A titre d’exemple, un dispositif de lavage des mains a été installé, aux frais du collectif, devant lequel doivent obligatoirement passer tous les voyageurs mais également toutes les personnes foulant le lieu. Les autorités sanitaires ont également fourni des masques dont sont désormais dotés les chauffeurs et leurs apprentis.
« Nous sommes tous conscients que la maladie est une réalité et que c’est très grave. Il y a encore des personnes dans le secteur qui ne croient pas mais nous ici à Minignan nous faisons ce que le gouvernement dit », a signifié M. Diabaté, tout en livrant ses appréhensions pour ce qui est de l’avenir.
Un avenir fait d’incertitude qui, selon lui, pourrait entacher la bonne volonté affichée aujourd’hui par les transporteurs de Minignan, face au risque de voir péricliter leur activité. Une situation qui, pour le chef de gare, nécessite une intervention de l’Etat afin de sauver les entreprises de transport qui voient aujourd’hui leur chiffre d’affaire baisser drastiquement, avec l’observance de la mesure de charge de la moitié de la capacité des cars.
kg/kam
