La directrice générale de Côte d’Ivoire Tourisme, Mme Nassénéba Touré-Diané a mis en place, jeudi, un comité de concertation des responsables de faîtières du secteur touristique, APV, ARC, FENITOUR-CI, FNIH-CI et AIRH pour l’élaboration des propositions et des attentes pour le maintien et la relance des activités des différentes composantes de l’activité touristique.
Ce groupe de réflexion s’inscrit dans la suite logique des actions entreprises par le gouvernement ivoirien, le ministère du Tourisme. “En tant direction générale, nous venons échanger avec les acteurs de la chaîne touristique pour pouvoir hiérarchiser leurs besoins et les soumettre pour qu’ils puissent être pris en compte très rapidement”, a déclaré Mme Touré-Diané.
Elle a noté que le tourisme est l’un des secteurs les plus touchés par la pandémie de la maladie à coronavirus, estimant que le soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire est primordial pour sa survie. “Dès l’irruption du virus sur le sol ivoirien, le président de la République, Alassane Ouattara, a pris des décisions. Un arrêté a été pris du 20 mars 2020 pour la mise en place des différents comité, dont le comité de pilotage dont fait partie le ministère du tourisme”, a-t-elle rappelé.
Toutefois, selon le président du secteur du voyage, Alain Boissy, les charges salariales, locatives et fiscales ainsi que le remboursement des prêts bancaires structurels et le paiement obligatoire des factures BSP sont des préoccupations majeures, vu la cessation des activités de ses membres depuis mars.
Au niveau des compagnies du transport aérien exerçant en Côte d’Ivoire, elles doivent s’attendre à une perte globale de 233 millions de dollars soit 116,500 milliards FCFA. Et au niveau du continent africaine, c’est une perte de 4,4 milliards de dollars soit 2200 milliards FCFA en mars que va enregistrer les compagnies aériennes, selon les chiffres de l’IATA, rapportés par la prédisente de l’ARC, Mme Aka.
A cet égard, les acteurs de l’hôtellerie, du tourisme et les compagnies aériennes souhaitent, entre autres, l’allègement financier des frais, taxes et services de navigation aérienne, une annulation des charges au fonctionnement relative de l’aéroport à compter de sa fermeture et pendant six mois après la reprises des activités, un apport de trésorerie urgent pour l’hôtellerie, et l’annulation purement et simplement des impôts et de la parafiscalité sur la période.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly avait décidé, le 31 mars, entre autres, de différer pour période de trois mois le paiement de l’impôt sur les revenus de capitaux (IRC) aux entreprises du tourisme et de l’hôtellerie qui éprouvent des difficultés, de suspendre les contrôles fiscaux pour une période de trois mois.
Les petits commerçants et artisans, notamment les maquis, les restaurants, les boites de nuit, les bars, les cinémas et les lieux de spectacles, bénéficieront d’un report de trois mois le paiement des taxes forfaitaires.
(AIP)
nmfa/cmas
Ce groupe de réflexion s’inscrit dans la suite logique des actions entreprises par le gouvernement ivoirien, le ministère du Tourisme. “En tant direction générale, nous venons échanger avec les acteurs de la chaîne touristique pour pouvoir hiérarchiser leurs besoins et les soumettre pour qu’ils puissent être pris en compte très rapidement”, a déclaré Mme Touré-Diané.
Elle a noté que le tourisme est l’un des secteurs les plus touchés par la pandémie de la maladie à coronavirus, estimant que le soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire est primordial pour sa survie. “Dès l’irruption du virus sur le sol ivoirien, le président de la République, Alassane Ouattara, a pris des décisions. Un arrêté a été pris du 20 mars 2020 pour la mise en place des différents comité, dont le comité de pilotage dont fait partie le ministère du tourisme”, a-t-elle rappelé.
Toutefois, selon le président du secteur du voyage, Alain Boissy, les charges salariales, locatives et fiscales ainsi que le remboursement des prêts bancaires structurels et le paiement obligatoire des factures BSP sont des préoccupations majeures, vu la cessation des activités de ses membres depuis mars.
Au niveau des compagnies du transport aérien exerçant en Côte d’Ivoire, elles doivent s’attendre à une perte globale de 233 millions de dollars soit 116,500 milliards FCFA. Et au niveau du continent africaine, c’est une perte de 4,4 milliards de dollars soit 2200 milliards FCFA en mars que va enregistrer les compagnies aériennes, selon les chiffres de l’IATA, rapportés par la prédisente de l’ARC, Mme Aka.
A cet égard, les acteurs de l’hôtellerie, du tourisme et les compagnies aériennes souhaitent, entre autres, l’allègement financier des frais, taxes et services de navigation aérienne, une annulation des charges au fonctionnement relative de l’aéroport à compter de sa fermeture et pendant six mois après la reprises des activités, un apport de trésorerie urgent pour l’hôtellerie, et l’annulation purement et simplement des impôts et de la parafiscalité sur la période.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly avait décidé, le 31 mars, entre autres, de différer pour période de trois mois le paiement de l’impôt sur les revenus de capitaux (IRC) aux entreprises du tourisme et de l’hôtellerie qui éprouvent des difficultés, de suspendre les contrôles fiscaux pour une période de trois mois.
Les petits commerçants et artisans, notamment les maquis, les restaurants, les boites de nuit, les bars, les cinémas et les lieux de spectacles, bénéficieront d’un report de trois mois le paiement des taxes forfaitaires.
(AIP)
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