La crise sanitaire liée au Covid-19 qui secoue le monde entier, n’épargne aucun secteur d’activité économique. En Côte d’Ivoire, l’impact de cette crise sanitaire est déjà perceptible sur l’économie nationale qui connaît une baisse d’activité. De nombreux secteurs-clés de l’économie ivoirienne, notamment les exportations agricoles, les importations, le Tourisme, le Commerce, l’Hôtellerie, la Restauration, sont touchés.
Une délégation de la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), conduite par son président, Touré Faman, est allée s’enquérir de la situation des tenants de l’hôtellerie de la ville de Grand-Bassam, le vendredi 10 avril 2020. Les responsables de ces hôtels ont exposé les impacts induits par la crise de la pandémie et des mesures du gouvernement.
Cette tournée a permis à la délégation du président Touré Faman de noter les préoccupations et inquiétudes des hôteliers.
« Nous avons pris la pleine mesure de vos difficultés. C’est une période qui nous appelle tous à la solidarité entre les entreprises, et aussi entre nous et le gouvernement pour l’aider à trouver des solutions. », a-t-il confié. Cependant, dans l’attente des mesures prises par le gouvernement, la CCI-CI a mis en place une cellule de crise qui collabore avec le gouvernement.
Bien avant, Alhassane Ouattara, président de l’association des hôteliers et restaurateurs de Grand-Bassam (Horest) et PDG du wharf hôtel et international hôtel, a indiqué que cette crise sanitaire a occasionné une centaine de chômages techniques. Selon lui, restaurateurs et hôteliers se sentent démunis face à une crise inédite. À Bassam, entre 20 et 30 % des établissements pourraient fermer définitivement malgré les aides mises en place. À en croire le président de l’association des hôteliers et restaurateurs de Grand-Bassam, ce sont plus de 150 millions de francs CFA en chiffres d’affaires qui partent en fumée. Il s’est saisi de l’opportunité pour lancer un appel au gouvernement pour accentuer l’aide.
Faut-il le rappeler, le Gouvernement entend prendre plusieurs dispositions dont la suspension des contrôles fiscaux pour une période de trois mois ; le report de trois (3) mois le paiement des taxes forfaitaires pour les petits commerçants et artisans (notamment les maquis, les restaurants, les boîtes de nuit, les bars, les cinémas et les lieux de spectacles) ; différer pour une période de trois mois le paiement des impôts, taxes et versements assimilés dus à l’État ainsi que des charges sociales du fait des difficultés de trésorerie des entreprises. Mais également la mise en place d’un fonds de soutien au secteur privé pour un montant de 250 milliards de FCFA, prenant en compte le renforcement du soutien aux PME pour au moins 100 milliards de FCFA et la mise en place de fonds de garantie, afin d’avoir un effet de levier sur l’accès au crédit.
Cyprien K.
Une délégation de la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), conduite par son président, Touré Faman, est allée s’enquérir de la situation des tenants de l’hôtellerie de la ville de Grand-Bassam, le vendredi 10 avril 2020. Les responsables de ces hôtels ont exposé les impacts induits par la crise de la pandémie et des mesures du gouvernement.
Cette tournée a permis à la délégation du président Touré Faman de noter les préoccupations et inquiétudes des hôteliers.
« Nous avons pris la pleine mesure de vos difficultés. C’est une période qui nous appelle tous à la solidarité entre les entreprises, et aussi entre nous et le gouvernement pour l’aider à trouver des solutions. », a-t-il confié. Cependant, dans l’attente des mesures prises par le gouvernement, la CCI-CI a mis en place une cellule de crise qui collabore avec le gouvernement.
Bien avant, Alhassane Ouattara, président de l’association des hôteliers et restaurateurs de Grand-Bassam (Horest) et PDG du wharf hôtel et international hôtel, a indiqué que cette crise sanitaire a occasionné une centaine de chômages techniques. Selon lui, restaurateurs et hôteliers se sentent démunis face à une crise inédite. À Bassam, entre 20 et 30 % des établissements pourraient fermer définitivement malgré les aides mises en place. À en croire le président de l’association des hôteliers et restaurateurs de Grand-Bassam, ce sont plus de 150 millions de francs CFA en chiffres d’affaires qui partent en fumée. Il s’est saisi de l’opportunité pour lancer un appel au gouvernement pour accentuer l’aide.
Faut-il le rappeler, le Gouvernement entend prendre plusieurs dispositions dont la suspension des contrôles fiscaux pour une période de trois mois ; le report de trois (3) mois le paiement des taxes forfaitaires pour les petits commerçants et artisans (notamment les maquis, les restaurants, les boîtes de nuit, les bars, les cinémas et les lieux de spectacles) ; différer pour une période de trois mois le paiement des impôts, taxes et versements assimilés dus à l’État ainsi que des charges sociales du fait des difficultés de trésorerie des entreprises. Mais également la mise en place d’un fonds de soutien au secteur privé pour un montant de 250 milliards de FCFA, prenant en compte le renforcement du soutien aux PME pour au moins 100 milliards de FCFA et la mise en place de fonds de garantie, afin d’avoir un effet de levier sur l’accès au crédit.
Cyprien K.