Bouaké - Les cours à distance, organisés par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, sont suivis par les élèves dans plusieurs foyers de la ville de Bouaké.
Le constat a été fait, notamment, dans les familles Diomandé, Kouassi et Bindê, aux quartier Air-France 3 pour la première citée et au quartier Broukro pour les deux dernières. Aux heures indiquées, les élèves en classe de CM2 ou 3e se mettent devant leurs postes téléviseurs pour suivre les programmes diffusés sur le petit écran.
Bien que salués par les élèves et leurs parents respectifs, ces cours à la télévision sont jugés trop rapides pour être bien assimilés. Pour remédier à cette difficulté, les élèves sont parfois obligés d’enregistrer l’élément diffusé sur leur téléphone portable afin de le réécouter ou de leur revisionner voir plus tard.
Les enfants déplorent également l’impossibilité de poser des questions à l’animateur (enseignant) du programme diffusé en cas d’incompréhension du cours. Parfois, ils sont obligés de s’adresser à leurs parents pour des explications. Chose pas très évidente même pour les parents lettrés et totalement impossible pour ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de classe.
« Je trouve que le cours est trop rapide. Ce qui fait que je n’arrive pas à bien suivre et à bien assimiler la leçon. La solution que j’ai trouvée, c’est de l’enregistrer sur mon IPAD pour le revoir après et quand je ne comprends pas quelque chose, je demande à ma maman pour qu’elle m’explique », fais savoir la petite Orlan Diomandé, élève en classe de CM2.
Il est, par ailleurs, reproché à ce système de diffusion des cours à distance de ne pas prendre en compte plusieurs milliers d’élèves ne disposant ni postes téléviseurs ni téléphones portables dotés d’un système d’accès à internet.
Depuis lundi, des cours à distance sont organisés par la ministre Kandia Camara et ses collaborateurs du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il s’agit pour ce ministère de permettre aux élèves, contraints de rester à la maison à cause du coronavirus, de rester en contact permanent avec les cours.
Ces cours à distance sont diffusés en ligne de même que sur la télévision et la radio nationale selon un programme élaborés par les initiateurs.
(AIP)
rkk
Le constat a été fait, notamment, dans les familles Diomandé, Kouassi et Bindê, aux quartier Air-France 3 pour la première citée et au quartier Broukro pour les deux dernières. Aux heures indiquées, les élèves en classe de CM2 ou 3e se mettent devant leurs postes téléviseurs pour suivre les programmes diffusés sur le petit écran.
Bien que salués par les élèves et leurs parents respectifs, ces cours à la télévision sont jugés trop rapides pour être bien assimilés. Pour remédier à cette difficulté, les élèves sont parfois obligés d’enregistrer l’élément diffusé sur leur téléphone portable afin de le réécouter ou de leur revisionner voir plus tard.
Les enfants déplorent également l’impossibilité de poser des questions à l’animateur (enseignant) du programme diffusé en cas d’incompréhension du cours. Parfois, ils sont obligés de s’adresser à leurs parents pour des explications. Chose pas très évidente même pour les parents lettrés et totalement impossible pour ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une salle de classe.
« Je trouve que le cours est trop rapide. Ce qui fait que je n’arrive pas à bien suivre et à bien assimiler la leçon. La solution que j’ai trouvée, c’est de l’enregistrer sur mon IPAD pour le revoir après et quand je ne comprends pas quelque chose, je demande à ma maman pour qu’elle m’explique », fais savoir la petite Orlan Diomandé, élève en classe de CM2.
Il est, par ailleurs, reproché à ce système de diffusion des cours à distance de ne pas prendre en compte plusieurs milliers d’élèves ne disposant ni postes téléviseurs ni téléphones portables dotés d’un système d’accès à internet.
Depuis lundi, des cours à distance sont organisés par la ministre Kandia Camara et ses collaborateurs du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il s’agit pour ce ministère de permettre aux élèves, contraints de rester à la maison à cause du coronavirus, de rester en contact permanent avec les cours.
Ces cours à distance sont diffusés en ligne de même que sur la télévision et la radio nationale selon un programme élaborés par les initiateurs.
(AIP)
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