La tribu Tcheméo, dans la sous-préfecture de Béoué Zibiao, a vécu une fin de week-end très tendue. Des jeunes de deux villages (Diaondi et Diourouzon) de cette tribu, composée de six localités, se sont affrontés le vendredi 10 mars 2020, faisant un mort par balle du côté de Diaondi et plusieurs blessés dont certains dans un état critique en ce moment.
Les versions des causes du déclenchement de cette barbarie diffèrent en fonction des personnes interrogées.
Selon le président des jeunes de Diourouzon, huit personnes de son village dont une jeune fille, parties enregistrer un album à Baïbly, dans la sous-préfecture de Dieouzon, auraient été prises en otage par la jeunesse de Diaondi à leur retour. L’homme fait savoir que cette attaque a enregistré 17 blessés qui ont été conduits à l’hôpital.
Selon un témoin (de Diourouzon) ayant vécu la scène, ce serait un ressortissant de Diaondi qui, dans les échanges de lances-pierres, aurait fait usage de son arme à feu. La balle partie d’un fusil de type calibre 12 à canon scié aurait touché accidentellement ses frères dont l’un a rendu l’âme les heures qui ont suivi.
"Nous étions endormis lorsque des jeunes de Diourouzon sont venus lancer des pierres sur le toit de notre école. Nous sommes sortis pour les repousser, et c’est dans les échanges de cailloux et de lances-pierres que l’un d’entre eux a tiré sur nous. Un des nôtres est mort sous le coup, et quatres autres blessés, dans un état critique, ont été conduits à l’hôpital.", a relaté un témoin originaire de Diaondi sous le couvert de l’anonymat.
La brigade de gendarmerie de Bangolo, l’escadron de Man et le commandant de la 3e légion militaire de Daloa se sont rendus sur les lieux pour faire le constat et restaurer le calme.
Plusieurs personnes ont été convoquées, ce samedi 11 avril 2020, à la brigade de gendarmerie de Bangolo. Les enquêtes sont en cours pour établir le bilan de cette barbarie et situer toutes les responsabilités.
Une correspondance de F.T
(Région du Guémon)
Les versions des causes du déclenchement de cette barbarie diffèrent en fonction des personnes interrogées.
Selon le président des jeunes de Diourouzon, huit personnes de son village dont une jeune fille, parties enregistrer un album à Baïbly, dans la sous-préfecture de Dieouzon, auraient été prises en otage par la jeunesse de Diaondi à leur retour. L’homme fait savoir que cette attaque a enregistré 17 blessés qui ont été conduits à l’hôpital.
Selon un témoin (de Diourouzon) ayant vécu la scène, ce serait un ressortissant de Diaondi qui, dans les échanges de lances-pierres, aurait fait usage de son arme à feu. La balle partie d’un fusil de type calibre 12 à canon scié aurait touché accidentellement ses frères dont l’un a rendu l’âme les heures qui ont suivi.
"Nous étions endormis lorsque des jeunes de Diourouzon sont venus lancer des pierres sur le toit de notre école. Nous sommes sortis pour les repousser, et c’est dans les échanges de cailloux et de lances-pierres que l’un d’entre eux a tiré sur nous. Un des nôtres est mort sous le coup, et quatres autres blessés, dans un état critique, ont été conduits à l’hôpital.", a relaté un témoin originaire de Diaondi sous le couvert de l’anonymat.
La brigade de gendarmerie de Bangolo, l’escadron de Man et le commandant de la 3e légion militaire de Daloa se sont rendus sur les lieux pour faire le constat et restaurer le calme.
Plusieurs personnes ont été convoquées, ce samedi 11 avril 2020, à la brigade de gendarmerie de Bangolo. Les enquêtes sont en cours pour établir le bilan de cette barbarie et situer toutes les responsabilités.
Une correspondance de F.T
(Région du Guémon)