Niakara - La fermeture des lieux de culte religieux, des débits de boissons et des hôtels, mais aussi la distanciation sociale et surtout le couvre-feu, le tout accentué par la récession économique perceptible dans le secteur informel, ont durement contrarié la ferveur des festivités pascales, samedi et dimanche, à Niakara, a constaté l'AIP.
"Quand on s'habille de nouveaux vêtements de pieds à cap et qu'on arbore un nouvelle coiffure, ce n'est pas pour rester assise à la maison devant son écran de télévision puis regagner son lit !", fulmine une habitante de Niakara, Kévine Kouassi Affoua, visiblement dépitée par l'ambiance morose de la ville de Niakara ce samedi aux alentours de 19 heures.
Mme Kouassi, vêtue de vieux habits avec une chevelure hirsute, a programmé de suivre la messe à la télévision nationale.
Les couturiers et coiffeuses de Niakara se sont tournés les pouces tout au long de la période précédant la Pâques. Les premiers cités, et deux jours avant cette fête pour les seconds.
Aux abords du marché de Niakara, de nombreux opérateurs du secteur avicole local ont, quant à eux, du mal à écouler le fruit de leur labeur, les clients se faisant rares.
"Les poulets sortent au compte goutte et les achats sont limités, pour un client tu as, tout au plus, deux poulets de vendu contre trois ou quatre habituellement ! ", indique un éleveur, Fabrice Koné.
"J'ai juste fait quelque chose pour la maisonnée cette année; il n'y a ni convoyage de repas chez les amis, encore moins d'invitation parce que, avec cette pandémie, on ne sait plus qui est sain et qui ne l'est pas , donc mieux vaut être prudent en restant chez soi", affirme pour sa part Thérèse Séry Ozoua, une ménagère.
Les festivités pascales se sont déroulées samedi et dimanche dans une atmosphère morose à Niakara du fait des restrictions liées au COVID-19, une maladie qui a déjà infecté plus de 500 personnes en Côte d'Ivoire.
jbm/tm
"Quand on s'habille de nouveaux vêtements de pieds à cap et qu'on arbore un nouvelle coiffure, ce n'est pas pour rester assise à la maison devant son écran de télévision puis regagner son lit !", fulmine une habitante de Niakara, Kévine Kouassi Affoua, visiblement dépitée par l'ambiance morose de la ville de Niakara ce samedi aux alentours de 19 heures.
Mme Kouassi, vêtue de vieux habits avec une chevelure hirsute, a programmé de suivre la messe à la télévision nationale.
Les couturiers et coiffeuses de Niakara se sont tournés les pouces tout au long de la période précédant la Pâques. Les premiers cités, et deux jours avant cette fête pour les seconds.
Aux abords du marché de Niakara, de nombreux opérateurs du secteur avicole local ont, quant à eux, du mal à écouler le fruit de leur labeur, les clients se faisant rares.
"Les poulets sortent au compte goutte et les achats sont limités, pour un client tu as, tout au plus, deux poulets de vendu contre trois ou quatre habituellement ! ", indique un éleveur, Fabrice Koné.
"J'ai juste fait quelque chose pour la maisonnée cette année; il n'y a ni convoyage de repas chez les amis, encore moins d'invitation parce que, avec cette pandémie, on ne sait plus qui est sain et qui ne l'est pas , donc mieux vaut être prudent en restant chez soi", affirme pour sa part Thérèse Séry Ozoua, une ménagère.
Les festivités pascales se sont déroulées samedi et dimanche dans une atmosphère morose à Niakara du fait des restrictions liées au COVID-19, une maladie qui a déjà infecté plus de 500 personnes en Côte d'Ivoire.
jbm/tm
