Grâce à un brevet ouvert et une coopération internationale, le masque de plongée « Easybreath » avec tube intégré, a été transformé, depuis le 21 mars, et s’est imposé dans la lutte contre le coronavirus, servant à la fois de masque d’urgence pour les respirateurs hospitaliers, et de protection pour le personnel.
C’est une société italienne, Isinnova, spécialisée dans la 3D, qui la première est parvenue à le transformer en respirateur grâce à l’ajout d’une valve. Elle a aussitôt mis en ligne son brevet, tout comme Decathlon (propriétaire de Easybreath), qui a rendu public les secrets de fabrication de son masque. Plus de deux millions de personnes ont déjà téléchargé les plans permettant de modifier le tuba pour l’adapter aux respirateurs hospitaliers.
En France, l’enseigne sportive a distribué 30 000 masques en six jours. Et près de 100 000 en Italie et en Espagne. Néanmoins, elle fait systématiquement signer des décharges, rappelant que « l’Easybreath est à la base un produit sportif », souligne Xavier Rivoire, chargé de la communication chez Decathlon.
Face à la demande mondiale (Decathlon a été contactée par les autorités sanitaires, les centres de recherches, des hôpitaux de 69 pays), les responsables du développement durable de la marque ont lancé il y a deux semaines une plateforme de cocréation, une sorte de « task force ». En liaison avec des médecins, elle coordonne les différentes découvertes et initiatives, et identifie les besoins des hôpitaux.
A l’origine sportif, l’Easybreath apporte désormais un soutien médical. « Des entreprises travaillent déjà à l’après, et cherchent comment adapter le masque à des besoins industriels », explique Xavier Rivoire. En plus de lentilles de correction optique pour s’adapter à la vue des plongeurs à lunettes intégré en 2019, le masque sera doté, dans sa version 2020, d’un système de communication permettant de parler sous l’eau.
L’Easybreath, masque de plongée avec tuba intégré, a été imaginé dès 2007 par les équipes de Subea, la marque de plongée de Decathlon. Le centre de conception est installé au Pays basque (France), au plus près de l’Océan, dans les locaux de l’ancienne criée du port.
(AIP)
tls/tm
C’est une société italienne, Isinnova, spécialisée dans la 3D, qui la première est parvenue à le transformer en respirateur grâce à l’ajout d’une valve. Elle a aussitôt mis en ligne son brevet, tout comme Decathlon (propriétaire de Easybreath), qui a rendu public les secrets de fabrication de son masque. Plus de deux millions de personnes ont déjà téléchargé les plans permettant de modifier le tuba pour l’adapter aux respirateurs hospitaliers.
En France, l’enseigne sportive a distribué 30 000 masques en six jours. Et près de 100 000 en Italie et en Espagne. Néanmoins, elle fait systématiquement signer des décharges, rappelant que « l’Easybreath est à la base un produit sportif », souligne Xavier Rivoire, chargé de la communication chez Decathlon.
Face à la demande mondiale (Decathlon a été contactée par les autorités sanitaires, les centres de recherches, des hôpitaux de 69 pays), les responsables du développement durable de la marque ont lancé il y a deux semaines une plateforme de cocréation, une sorte de « task force ». En liaison avec des médecins, elle coordonne les différentes découvertes et initiatives, et identifie les besoins des hôpitaux.
A l’origine sportif, l’Easybreath apporte désormais un soutien médical. « Des entreprises travaillent déjà à l’après, et cherchent comment adapter le masque à des besoins industriels », explique Xavier Rivoire. En plus de lentilles de correction optique pour s’adapter à la vue des plongeurs à lunettes intégré en 2019, le masque sera doté, dans sa version 2020, d’un système de communication permettant de parler sous l’eau.
L’Easybreath, masque de plongée avec tuba intégré, a été imaginé dès 2007 par les équipes de Subea, la marque de plongée de Decathlon. Le centre de conception est installé au Pays basque (France), au plus près de l’Océan, dans les locaux de l’ancienne criée du port.
(AIP)
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