Emmanuel Macron se veut pragmatique dans sa proposition d’appui à l’Afrique dans la lutte contre la propagation du covid-19. Interviewé par Radio France Internationale (RFI) ce mardi 14 avril, le président français s’est attelé à expliquer des méthodes mises en place pour aider l’Afrique à faire face à la pandémie à coronavirus. Il a traduit son réalisme en mettant l’accent sur les difficultés des grandes nations à faire face à la pandémie et la fragilité du système sanitaire sur le continent africain pour justifier son soutien à ce continent.
"Je pense que la période dans laquelle nous entrons et que nous sommes en train de vivre collectivement touche aujourd’hui tous les continents. Et nous voyons l’extrême difficulté à affronter ce virus et à apporter des réponses dans les pays les plus développés, les systèmes sanitaires les plus robustes : les États-Unis, l’Europe, la Chine… Quand on regarde aujourd’hui la situation de l’Afrique, sur le plan sanitaire, sur le plan économique, sur le plan climatique, il est évident que nous lui devons la solidarité.", a estimé Macron.
Parlant de l’évolution du covid-19 en Afrique, le locataire de l’Élysée a exprimé sa vision sans langue de bois. Emmanuel Macron n’a pas voulu donner dans l’optimisme béant. " Maintenant, sur le virus Covid-19 et l’Afrique, je vais être très clair avec vous. Je ne suis ni dans les catastrophistes, je ne veux pas être non plus dans les naïfs. Ce virus aujourd’hui, il touche tout le monde. Donc je ne pense pas qu’il faille collectivement dire qu’un miracle préserverait l’Afrique. En tout cas, si ça pouvait arriver, formidable, et je le souhaite profondément. Mais notre devoir est de tout faire pour aider l’Afrique dans ce contexte."
A propos, le président Macron ne veut pas s’inscrire dans le discours creux, mais il préconise des actions concrètes fondées sur un plan directeur crédible conçu, de commun accord, avec les dirigeants africains pour arrêter la pandémie du coronavirus en Afrique. Il souligne avoir pris part, au cours d’une visio-conférence, à un échange de dirigeants africains sur la situation sanitaire actuelle de l’Afrique. De commun accord, il fait savoir qu’ils ont arrêté une stratégie de riposte contre le Covid-19. " J’ai pu échanger avec plusieurs présidents, les présidents Abiy [Ahmed], [Paul] Kagame, [Macky] Sall, [Ibrahim Boubacar] Keïta, et Moussa Faki [Mahamat, le président de la Commission de la Cedeao), et nous avons pu discuter des propositions que j’ai voulu faire à ce moment-là. C’est ce plan pour l’Afrique en quatre axes que nous avons bâti avec les leaders africains."
Le président français semble bien déterminé à mobiliser le monde au chevet de l’Afrique en multipliant les communications lors des rencontres tant nationales qu internationales.
À court terme, il espère dès ce mercredi soir, à l’occasion d’un G20 finances prévu, un moratoire sur la dette contractée par les pays africains. À long terme, il souhaite une annulation massive de cette dette. Cette proposition s’inscrit dans un plan pour l’Afrique en quatre volets - bâti cette semaine avec tous les membres européens du G20 et un certain nombre de partenaires africains. « On va se tenir ensemble, agir pour nos pays, et c’est déjà très dur. On doit absolument aider l’Afrique à s’en sortir. C’est un devoir moral, humain, pour l’Afrique et pour nous. Et c’est ce que j’ai ensuite enclenché avec les leaders africains qui étaient là, dans un travail qui est la méthode à laquelle je crois : mobilisation pour l’Afrique et partenariat avec les leaders.»
Notons que les organisations de secours sur les continents se mettent en place dans cette guerre déclarée contre le Covid-19 suite à l’appel de l’ONU. L’Organisation des Nations Unies ( ONU) a estimé et chiffré les besoins de l’ensemble des pays en développement, dont l’Afrique, à 2 500 milliards d’euros. Elle a débloqué 15 millions de dollars pour aider les pays vulnérables à lutter contre la propagation du coronavirus.
La maladie à coronavirus ou Covid-19 inquiète de plus en plus le monde. Après la Chine, en Asie, qui a profondément souffert des ravages de la pandémie dès les premières heures de cette crise sanitaire planétaire, c’est au tour de l’Europe, l’Amérique et de l’Afrique à un degré moindre, de subir âprement le cortège funeste du coronavirus.
Les morts se comptent par milliers quotidiennement et l’économie mondiale s’affaissent. Dans cette atmosphère délétère, il faut très vite stopper l’expansion rapide de la maladie pour éviter le pire.
Face à ce qu’on va appeler le mal de la décennie, tous les décideurs du monde notamment les grandes puissances, sont unanimes qu’il faut combattre à l’unisson cette pandémie qui décime de façon exponentielle l’humanité.
M.K
"Je pense que la période dans laquelle nous entrons et que nous sommes en train de vivre collectivement touche aujourd’hui tous les continents. Et nous voyons l’extrême difficulté à affronter ce virus et à apporter des réponses dans les pays les plus développés, les systèmes sanitaires les plus robustes : les États-Unis, l’Europe, la Chine… Quand on regarde aujourd’hui la situation de l’Afrique, sur le plan sanitaire, sur le plan économique, sur le plan climatique, il est évident que nous lui devons la solidarité.", a estimé Macron.
Parlant de l’évolution du covid-19 en Afrique, le locataire de l’Élysée a exprimé sa vision sans langue de bois. Emmanuel Macron n’a pas voulu donner dans l’optimisme béant. " Maintenant, sur le virus Covid-19 et l’Afrique, je vais être très clair avec vous. Je ne suis ni dans les catastrophistes, je ne veux pas être non plus dans les naïfs. Ce virus aujourd’hui, il touche tout le monde. Donc je ne pense pas qu’il faille collectivement dire qu’un miracle préserverait l’Afrique. En tout cas, si ça pouvait arriver, formidable, et je le souhaite profondément. Mais notre devoir est de tout faire pour aider l’Afrique dans ce contexte."
A propos, le président Macron ne veut pas s’inscrire dans le discours creux, mais il préconise des actions concrètes fondées sur un plan directeur crédible conçu, de commun accord, avec les dirigeants africains pour arrêter la pandémie du coronavirus en Afrique. Il souligne avoir pris part, au cours d’une visio-conférence, à un échange de dirigeants africains sur la situation sanitaire actuelle de l’Afrique. De commun accord, il fait savoir qu’ils ont arrêté une stratégie de riposte contre le Covid-19. " J’ai pu échanger avec plusieurs présidents, les présidents Abiy [Ahmed], [Paul] Kagame, [Macky] Sall, [Ibrahim Boubacar] Keïta, et Moussa Faki [Mahamat, le président de la Commission de la Cedeao), et nous avons pu discuter des propositions que j’ai voulu faire à ce moment-là. C’est ce plan pour l’Afrique en quatre axes que nous avons bâti avec les leaders africains."
Le président français semble bien déterminé à mobiliser le monde au chevet de l’Afrique en multipliant les communications lors des rencontres tant nationales qu internationales.
À court terme, il espère dès ce mercredi soir, à l’occasion d’un G20 finances prévu, un moratoire sur la dette contractée par les pays africains. À long terme, il souhaite une annulation massive de cette dette. Cette proposition s’inscrit dans un plan pour l’Afrique en quatre volets - bâti cette semaine avec tous les membres européens du G20 et un certain nombre de partenaires africains. « On va se tenir ensemble, agir pour nos pays, et c’est déjà très dur. On doit absolument aider l’Afrique à s’en sortir. C’est un devoir moral, humain, pour l’Afrique et pour nous. Et c’est ce que j’ai ensuite enclenché avec les leaders africains qui étaient là, dans un travail qui est la méthode à laquelle je crois : mobilisation pour l’Afrique et partenariat avec les leaders.»
Notons que les organisations de secours sur les continents se mettent en place dans cette guerre déclarée contre le Covid-19 suite à l’appel de l’ONU. L’Organisation des Nations Unies ( ONU) a estimé et chiffré les besoins de l’ensemble des pays en développement, dont l’Afrique, à 2 500 milliards d’euros. Elle a débloqué 15 millions de dollars pour aider les pays vulnérables à lutter contre la propagation du coronavirus.
La maladie à coronavirus ou Covid-19 inquiète de plus en plus le monde. Après la Chine, en Asie, qui a profondément souffert des ravages de la pandémie dès les premières heures de cette crise sanitaire planétaire, c’est au tour de l’Europe, l’Amérique et de l’Afrique à un degré moindre, de subir âprement le cortège funeste du coronavirus.
Les morts se comptent par milliers quotidiennement et l’économie mondiale s’affaissent. Dans cette atmosphère délétère, il faut très vite stopper l’expansion rapide de la maladie pour éviter le pire.
Face à ce qu’on va appeler le mal de la décennie, tous les décideurs du monde notamment les grandes puissances, sont unanimes qu’il faut combattre à l’unisson cette pandémie qui décime de façon exponentielle l’humanité.
M.K