Les chercheurs ivoiriens ont proposé un plan de riposte à la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire.
Ce plan de riposte a été présenté, vendredi, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Mabri Toikeusse, lors d’une conférence de presse tenue à l’université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique, " il faut être attentif à la surveillance épidémiologique, au séquençage et à l’apport de la pharmacopée africaine'', face aux interrogations que soulève la pandémie tant au plan épidémiologique, socio-anthropologique que thérapeutique.
Dans ce plan de riposte, les chercheurs ivoiriens proposent la mise en place d’un réseau africain sur les maladies virales humaines, animales et végétales, notamment lorsque les virus sont hautement pathogènes.
Au niveau socio-écologique et anthropologique, ils souhaitent que des enquêtes soient réalisées pour cerner au mieux la représentation sociale des populations face au Covid-19 et que les messages soient diversifiés selon les sites tout en gérant les crises potentielles liées à l’insécurité, à l’instabilité sociale, etc.
Au niveau des études épistémologique, biologique et environnementale, les chercheurs ivoiriens préconisent les dépistages réguliers des acteurs de première ligne, la sensibilisation des éleveurs à l’utilisation et au port des masques, et au changement régulier de tenues de travail.
Ils demandent également de veiller à une surveillance scrupuleuse des animaux d’élevage, notamment au niveau des eaux, et de procéder au diagnostic des études de séquençage sur le virus en circulation en Côte d’Ivoire.
Au niveau de la recherche clinique, le ministre Mabri Toikeusse et ses collaborateurs proposent la mise en œuvre d’un essai contrôlé et multicentrique au niveau sous-régional avec l’implication des pays ayant proposé des échantillons tout en mutualisant les essais cliniques en cours.
Au niveau de l’apport de la médecine traditionnelle et des substances naturelles, la mise au point par les chercheurs et leur participation au programme national de la médecine traditionnelle doivent être prises en compte.
« Mon département est à la tâche dans la lutte contre le Covid-19 », a rassuré le ministre Mabri, félicitant l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte et les partenaires qui ont exprimé leur disponibilité à accompagner le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Il a enfin invité toute la population à s‘engager au côté du gouvernement en respectant les mesures barrières et les recommandations en vue de réduire la propagation du Covid-19.
(AIP)
bsb/kp
Ce plan de riposte a été présenté, vendredi, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Mabri Toikeusse, lors d’une conférence de presse tenue à l’université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé.
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique, " il faut être attentif à la surveillance épidémiologique, au séquençage et à l’apport de la pharmacopée africaine'', face aux interrogations que soulève la pandémie tant au plan épidémiologique, socio-anthropologique que thérapeutique.
Dans ce plan de riposte, les chercheurs ivoiriens proposent la mise en place d’un réseau africain sur les maladies virales humaines, animales et végétales, notamment lorsque les virus sont hautement pathogènes.
Au niveau socio-écologique et anthropologique, ils souhaitent que des enquêtes soient réalisées pour cerner au mieux la représentation sociale des populations face au Covid-19 et que les messages soient diversifiés selon les sites tout en gérant les crises potentielles liées à l’insécurité, à l’instabilité sociale, etc.
Au niveau des études épistémologique, biologique et environnementale, les chercheurs ivoiriens préconisent les dépistages réguliers des acteurs de première ligne, la sensibilisation des éleveurs à l’utilisation et au port des masques, et au changement régulier de tenues de travail.
Ils demandent également de veiller à une surveillance scrupuleuse des animaux d’élevage, notamment au niveau des eaux, et de procéder au diagnostic des études de séquençage sur le virus en circulation en Côte d’Ivoire.
Au niveau de la recherche clinique, le ministre Mabri Toikeusse et ses collaborateurs proposent la mise en œuvre d’un essai contrôlé et multicentrique au niveau sous-régional avec l’implication des pays ayant proposé des échantillons tout en mutualisant les essais cliniques en cours.
Au niveau de l’apport de la médecine traditionnelle et des substances naturelles, la mise au point par les chercheurs et leur participation au programme national de la médecine traditionnelle doivent être prises en compte.
« Mon département est à la tâche dans la lutte contre le Covid-19 », a rassuré le ministre Mabri, félicitant l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte et les partenaires qui ont exprimé leur disponibilité à accompagner le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Il a enfin invité toute la population à s‘engager au côté du gouvernement en respectant les mesures barrières et les recommandations en vue de réduire la propagation du Covid-19.
(AIP)
bsb/kp