Agnibilékrou, Un écolier et deux collégiens sont morts jeudi dans un des lacs artificiels créés par les travaux d'une entreprise chinoise à Assikasso, un village du périmètre communal d'Agnibilékrou (Est, région de l'Indénié-Djuablin).
Aliou Gédéon, au cours élémentaire première année (CE1) à l'école primaire publique d'Assikasso, Agossou Kotchikpa Ezekiel Modeste et Agossou Kotchikpa Ange Marie, respectivement en classe de 5è et 3è au collège moderne Alassane Ouattara d'Agnibilékrou, sont morts noyés dans ledit lac.
Selon les informations recueillies, les enfants étaient quatre à aller dans leur jardin potager. Il semble que quand le plus jeune d'entre eux a constaté que ses frères se noyaient, plutôt que d'informer les employés de la ferme avicole contiguë au lac,il est retourné au village, à plus d'un kilomètre en aller simple, en parler à sa mère, Agossou née Gboko Affoua Yvonne.
Elle serait retournée donc sur les lieux avec son fils pour en savoir davantage mais trop tard. Elle va constater que les enfants s'étaient noyés. Elle a alors alerté des gens qui ont accouru et ont retiré les corps de l'eau.
Personne ne peut dire exactement si les enfants étaient allés nager ou prendre de l'eau pour le jardin. Ils ont été inhumés vendredi au cimetière du village.
La douleur était très grande et la colère aussi, au point que les villageois ont failli s'en prendre aux Chinois qui avaient déjà déserté l'usine pour une destination jusqu'ici inconnue.
Les forces de l'ordre notamment les éléments du commissaire Silué Gninavolo, lui-même en tête, sont intervenus avec promptitude pour calmer les esprits et ramener le calme.
Une rencontre des autorités est cependant prévue, lundi avec les deux parties, les villageois et les responsables de la société chinoise en vue d'apaiser la douleur des populations.
(AIP)
jcl/fmo
Aliou Gédéon, au cours élémentaire première année (CE1) à l'école primaire publique d'Assikasso, Agossou Kotchikpa Ezekiel Modeste et Agossou Kotchikpa Ange Marie, respectivement en classe de 5è et 3è au collège moderne Alassane Ouattara d'Agnibilékrou, sont morts noyés dans ledit lac.
Selon les informations recueillies, les enfants étaient quatre à aller dans leur jardin potager. Il semble que quand le plus jeune d'entre eux a constaté que ses frères se noyaient, plutôt que d'informer les employés de la ferme avicole contiguë au lac,il est retourné au village, à plus d'un kilomètre en aller simple, en parler à sa mère, Agossou née Gboko Affoua Yvonne.
Elle serait retournée donc sur les lieux avec son fils pour en savoir davantage mais trop tard. Elle va constater que les enfants s'étaient noyés. Elle a alors alerté des gens qui ont accouru et ont retiré les corps de l'eau.
Personne ne peut dire exactement si les enfants étaient allés nager ou prendre de l'eau pour le jardin. Ils ont été inhumés vendredi au cimetière du village.
La douleur était très grande et la colère aussi, au point que les villageois ont failli s'en prendre aux Chinois qui avaient déjà déserté l'usine pour une destination jusqu'ici inconnue.
Les forces de l'ordre notamment les éléments du commissaire Silué Gninavolo, lui-même en tête, sont intervenus avec promptitude pour calmer les esprits et ramener le calme.
Une rencontre des autorités est cependant prévue, lundi avec les deux parties, les villageois et les responsables de la société chinoise en vue d'apaiser la douleur des populations.
(AIP)
jcl/fmo
