Alors qu'on pensait que les acteurs du football ivoirien avaient trouvé un compromis pour faire face à la crise économique causée par le Coronavirus, l'on a apprend par l'Association des footballeurs ivoiriens (AFI) que les footballeurs évoluant au plan local refusent le plan social de la Ligue professionnelle de football (LPF). Plan qui prévoit le paiement de 50% des salaires de mars et avril, sans prendre en compte mai et les mois suivants. Aussi ont-ils envoyé en mission Cyril Domoraud, président de L'AFI, afin qu'il engage des négociations avec la LPF et les clubs pour trouver une issue qui satisfasse toutes les parties, mais surtout qui ne les lèse pas.
En effet, les joueurs du championnat ivoirien estiment que le mois de mars a été entamé, et donc dû dans son intégralité. D'ailleurs, des clubs ont déjà versé à leurs joueurs la totalité de leurs salaires du mois de mars. Autre argument avancé par les joueurs, la modicité des salaires pratiqués par certaines formations sportives (en Ligue 1 et en Ligue 2), souvent en deçà du salaire minimum interprofessionnel garanti (60.000 F CFA). De plus, des clubs traînent des impayés antérieurs et dont les raisons sont étrangères au Covid-19. Ajouter à cela le fait que les clubs aient perçu la totalité de leurs droits télé, il n'est pas question pour les joueurs de voir leurs salaires réduits de moitié. « Je ferai part de vos attentes au président de la Ligue », a indiqué Cyril Domoraud Cyril aux joueurs. Réussira-t-il à convaincre les présidents de clubs et la LPF à modifier leur plan social ? Affaire à suivre...
Par EUSTACHE GNABA
En effet, les joueurs du championnat ivoirien estiment que le mois de mars a été entamé, et donc dû dans son intégralité. D'ailleurs, des clubs ont déjà versé à leurs joueurs la totalité de leurs salaires du mois de mars. Autre argument avancé par les joueurs, la modicité des salaires pratiqués par certaines formations sportives (en Ligue 1 et en Ligue 2), souvent en deçà du salaire minimum interprofessionnel garanti (60.000 F CFA). De plus, des clubs traînent des impayés antérieurs et dont les raisons sont étrangères au Covid-19. Ajouter à cela le fait que les clubs aient perçu la totalité de leurs droits télé, il n'est pas question pour les joueurs de voir leurs salaires réduits de moitié. « Je ferai part de vos attentes au président de la Ligue », a indiqué Cyril Domoraud Cyril aux joueurs. Réussira-t-il à convaincre les présidents de clubs et la LPF à modifier leur plan social ? Affaire à suivre...
Par EUSTACHE GNABA