La conjointe du banquier ivoirien de 34 ans interpellé par la police ivoirienne le samedi 18 avril dernier pour violence conjugale, a battu en brèche les premiers témoignages des voisins du couple. Témoignages selon lesquels le suspect aurait exercé des violences physiques à son égard.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le jour des faits, l’on aperçoit une jeune dame tomber du 3ème étage de l’immeuble où elle habite avec son conjoint, pour terminer sa chute sur le sol en pleine nuit. Ce dimanche 19 avril 2020, dans une autre vidéo réalisée par ses soins, elle demande la libération de son "mari"." Ce qui s’est produit jeudi, mon "mari" n’a rien à avoir dedans. C’est parce que j’ai bu. C’est sous l’effet de l’alcool que tout cela est arrivé. Il me m’a pas frappée, il a essayé de me sauver", déclare la concernée. Selon les témoignages des voisins du couple pourtant, cette chute est consecutive a des violences physiques du "mari" à l’égard de sa conjointe. De son coté, elle estime que les témoins auraient inventé de toute pièce cette version. "Les voisins qui parlent, vous n’avez rien vu. C’est moi la concernée, et je dis qu’il n’a rien fait", affirme la jeune dame.
La cheffe du département ’’Femmes, Enfants et Personnes Vulnérables, Droits de Solidarité du Conseil National des Droits de l’Homme ( CNDH), s’est rendue au Commissariat du 38e arrondissement de Yopougon afin de rencontrer le contrôleur financier, compagnon de la dame, qui a été interpellé et mis en garde à vue pour les besoins de l’enquête. "Jointe au téléphone ce dimanche, la victime confirme l’innocence de son "mari" et déclare être à l’origine de cette histoire. Elle dit se sentir coupable et supplie les autorités judiciaires de relâcher son compagnon", peut-on lire dans la note du CNDH qui a sanctioné cette rencontre.
Quant au mis en cause, M. Droh, il clame son innocence sur les faits qui lui sont reprochés et confirme les disputes avec sa compagne depuis un moment, car elle le soupçonnait d’infidélité.
"Selon les informations issues des quatres entrevues relatives à l’incident, Kassy Sandrine soupçonnait son compagnon d’avoir des liaisons avec d’autres femmes. Après avoir consommé de l’alcool, elle était en état d’ébriété "avancée", annonce le communiqué du CNDH. Toujours à en croire cette note, la victime aurait en réalité, tenté de sortir de la maison en passant par le balcon. Son compagnon se serait empressé de la repêcher en vain. Son état d’ébriété aurait été confirmée également par l’officier en charge de l’affaire. Celui-ci, selon le communiqué, affirme avoir senti l’odeur d’alcool et affirme que la dame aurait vomi dans l’ambulance qui l’a transportée à l’hôpital.
Pour l’heure la justice n’a pas encore dit son dernier mot, et les commentaires vont bon train sur la toile. La victime, Kassy Sandrine serait âgée de 24 ans, mère d’un garcon de 2 ans et demi et ouvrière dans une usine de parfumerie de la place.
DA
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le jour des faits, l’on aperçoit une jeune dame tomber du 3ème étage de l’immeuble où elle habite avec son conjoint, pour terminer sa chute sur le sol en pleine nuit. Ce dimanche 19 avril 2020, dans une autre vidéo réalisée par ses soins, elle demande la libération de son "mari"." Ce qui s’est produit jeudi, mon "mari" n’a rien à avoir dedans. C’est parce que j’ai bu. C’est sous l’effet de l’alcool que tout cela est arrivé. Il me m’a pas frappée, il a essayé de me sauver", déclare la concernée. Selon les témoignages des voisins du couple pourtant, cette chute est consecutive a des violences physiques du "mari" à l’égard de sa conjointe. De son coté, elle estime que les témoins auraient inventé de toute pièce cette version. "Les voisins qui parlent, vous n’avez rien vu. C’est moi la concernée, et je dis qu’il n’a rien fait", affirme la jeune dame.
La cheffe du département ’’Femmes, Enfants et Personnes Vulnérables, Droits de Solidarité du Conseil National des Droits de l’Homme ( CNDH), s’est rendue au Commissariat du 38e arrondissement de Yopougon afin de rencontrer le contrôleur financier, compagnon de la dame, qui a été interpellé et mis en garde à vue pour les besoins de l’enquête. "Jointe au téléphone ce dimanche, la victime confirme l’innocence de son "mari" et déclare être à l’origine de cette histoire. Elle dit se sentir coupable et supplie les autorités judiciaires de relâcher son compagnon", peut-on lire dans la note du CNDH qui a sanctioné cette rencontre.
Quant au mis en cause, M. Droh, il clame son innocence sur les faits qui lui sont reprochés et confirme les disputes avec sa compagne depuis un moment, car elle le soupçonnait d’infidélité.
"Selon les informations issues des quatres entrevues relatives à l’incident, Kassy Sandrine soupçonnait son compagnon d’avoir des liaisons avec d’autres femmes. Après avoir consommé de l’alcool, elle était en état d’ébriété "avancée", annonce le communiqué du CNDH. Toujours à en croire cette note, la victime aurait en réalité, tenté de sortir de la maison en passant par le balcon. Son compagnon se serait empressé de la repêcher en vain. Son état d’ébriété aurait été confirmée également par l’officier en charge de l’affaire. Celui-ci, selon le communiqué, affirme avoir senti l’odeur d’alcool et affirme que la dame aurait vomi dans l’ambulance qui l’a transportée à l’hôpital.
Pour l’heure la justice n’a pas encore dit son dernier mot, et les commentaires vont bon train sur la toile. La victime, Kassy Sandrine serait âgée de 24 ans, mère d’un garcon de 2 ans et demi et ouvrière dans une usine de parfumerie de la place.
DA