Les 1200 coopératives regroupées au sein de l’Association nationale des coopératives agricoles de Côte d’Ivoire (Anacaci) saluent la mise en place, par l’Etat, d’un fonds de soutien de 300 milliards Fcfa, au profit du secteur agricole ivoirien. Cependant, cette faitière a des inquiétudes sur l’absence d’actions de la tutelle, depuis la séance d’information officielle initiée par le ministre en charge de ce département, le 9 avril 2020, au Plateau et rien ne pointe à l’horizon, mais reste optimiste et confiant. Elles l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse animée par Pénatirgué Soro, président du Conseil d’administration de l’Anacaci, le jeudi 23 avril 2020 à N’dotré. A cette occasion, le conférencier qui dit faire confiance aux autorités compétentes pour que ce fonds puisse effectivement atteindre les coopératives de producteurs à la base, préserver les emplois et les outils de production, a proposé un suivi collégial impliquant toutes les organisations des filières agricoles. « La Chambre nationale d’agriculture fonctionne. Pour ne pas que ce soit une guerre des organisations, il faut que le Comité de gestion et de suivi de la répartition de ce fonds soit logé au sein de la Chambre nationale d’agriculture, où nous sommes bien représentés, pour une meilleure répartition. On ne peut pas faire le bonheur de quelqu’un sans lui. Les organisations du secteur doivent être impliquées. Nous travaillons à mettre en place ce Comité avec toutes les filières. Et il sera mis en place dès la semaine prochaine » a déclaré le porte-parole du Comité national de réflexion, en exhortant les acteurs au respect des mesures barrières, en présence de Bergane Kouassi, président de l’Organisation nationale des producteurs agricoles de Côte d’Ivoire (Onapaci) et de Faustin Blé, secrétaire général du Syndicat libre pour la défense des producteurs agricoles de Côte d’Ivoire (Sylidpaci).
S.A
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