NEW YORK - Le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a souligné jeudi la nécessité de défendre les droits de l'homme dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19.
"La pandémie de COVID-19 est une crise de santé publique. Mais elle est aussi bien plus que cela : elle est aussi une crise économique, sociale et humaine, qui est rapidement en train de devenir une crise des droits de l'homme", a déclaré M. Guterres dans un message vidéo sur l'importance du respect des droits de l'homme dans les mesures de réponse à la pandémie.
Face à une montée de l'ethno-nationalisme, du populisme et de l'autoritarisme, ainsi qu'à un recul des droits de l'homme dans certains pays, la crise de santé publique peut servir de prétexte pour adopter des mesures répressives dans des domaines sans rapport avec la pandémie, a indiqué M. Guterres, soulignant que c'était là une attitude "inacceptable".
Les gouvernements doivent plus que jamais se montrer transparents, réactifs et responsables. L'espace civique et la liberté de la presse sont également essentiels. Les organisations de la société civile et le secteur privé ont par ailleurs un rôle essentiel à jouer, a souligné M. Guterres.
"Et dans tout ce que nous faisons, n'oublions jamais que la menace est le virus, pas les gens", a-t-il réaffirmé.
Le Secrétaire général a appelé à des mesures destinées à garantir que toutes les mesures d'urgence, y compris l'imposition de l'état d'urgence, soient bien légales, proportionnées, nécessaires et non discriminatoires, qu'elles aient des objectifs et une durée spécifiques, et qu'elles adoptent l'approche la moins intrusive possible pour protéger la santé publique.
"La meilleure réponse est une réponse proportionnelle à la menace immédiate, et qui protège les droits de l'homme et l'état de droit", a-t-il indiqué.
Les prix de la plupart des produits de base vont baisser en 2020 du fait de la pandémie de COVID-19, selon la Banque mondiale
WASHINGTON, 23 avril (Xinhua) -- Les prix de la plupart des produits de base devraient baisser en 2020 du fait du choc économique mondial dû à la pandémie de COVID-19, a indiqué jeudi la Banque mondiale.
"Avec l'aggravation de la pandémie de COVID-19, les prix de presque tous les produits de base ont connu une forte baisse au cours des trois derniers mois", a indiqué la Banque mondiale dans ses "Perspectives sur les marchés des produits de base" (Commodity Markets Outlook) d'avril, notant que les prix moyens mensuels du pétrole brut avaient plongé de 50% entre janvier et mars.
"Les mesures d'atténuation ont considérablement réduit les transports, entraînant une baisse sans précédent de la demande de pétrole, tandis qu'une croissance économique plus faible réduira encore la demande globale de produits de base", ajoute le rapport.
Le prix du pétrole brut devrait atteindre en moyenne 35 dollars le baril en 2020, en forte révision à la baisse par rapport aux prévisions d'octobre et en baisse de 43% par rapport à la moyenne de 61 dollars le baril en 2019, indique le rapport, reflétant une baisse historiquement importante de la demande de pétrole.
Selon le rapport, "la baisse des prix du pétrole brut a été exacerbée par les incertitudes entourant les accords de production entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs de pétrole".
Les prix de l'énergie dans leur ensemble, qui comprennent également le gaz naturel et le charbon, devraient en moyenne baisser de 40% en 2020, mais devraient connaître un rebond appréciable en 2021, estime le rapport.
Le rapport montre également que les prix des métaux devraient chuter de plus de 13% en 2020 avant de remonter en 2021, tandis que les prix des denrées alimentaires devraient être globalement stables.
D'après Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, Finance et Institutions, "l'impact économique de la pandémie ralentira la demande et provoquera des ruptures d'approvisionnement, affectant négativement les pays en développement qui dépendent fortement des produits de base".
"Les décideurs politiques peuvent profiter de la baisse des prix du pétrole en entreprenant des réformes en matière de subventions énergétiques pour aider à libérer les dépenses à des fins urgentes liées à la pandémie", a-t-elle déclaré, ajoutant que ces réformes doivent être complétées par des filets de sécurité sociale plus solides afin de protéger les segments les plus vulnérables de la société.
"Les décideurs doivent résister à l'envie d'imposer des restrictions commerciales et à des actions qui mettent en danger la sécurité alimentaire, car les pauvres seraient les plus durement touchés", a ajouté la responsable de la Banque mondiale
"La pandémie de COVID-19 est une crise de santé publique. Mais elle est aussi bien plus que cela : elle est aussi une crise économique, sociale et humaine, qui est rapidement en train de devenir une crise des droits de l'homme", a déclaré M. Guterres dans un message vidéo sur l'importance du respect des droits de l'homme dans les mesures de réponse à la pandémie.
Face à une montée de l'ethno-nationalisme, du populisme et de l'autoritarisme, ainsi qu'à un recul des droits de l'homme dans certains pays, la crise de santé publique peut servir de prétexte pour adopter des mesures répressives dans des domaines sans rapport avec la pandémie, a indiqué M. Guterres, soulignant que c'était là une attitude "inacceptable".
Les gouvernements doivent plus que jamais se montrer transparents, réactifs et responsables. L'espace civique et la liberté de la presse sont également essentiels. Les organisations de la société civile et le secteur privé ont par ailleurs un rôle essentiel à jouer, a souligné M. Guterres.
"Et dans tout ce que nous faisons, n'oublions jamais que la menace est le virus, pas les gens", a-t-il réaffirmé.
Le Secrétaire général a appelé à des mesures destinées à garantir que toutes les mesures d'urgence, y compris l'imposition de l'état d'urgence, soient bien légales, proportionnées, nécessaires et non discriminatoires, qu'elles aient des objectifs et une durée spécifiques, et qu'elles adoptent l'approche la moins intrusive possible pour protéger la santé publique.
"La meilleure réponse est une réponse proportionnelle à la menace immédiate, et qui protège les droits de l'homme et l'état de droit", a-t-il indiqué.
Les prix de la plupart des produits de base vont baisser en 2020 du fait de la pandémie de COVID-19, selon la Banque mondiale
WASHINGTON, 23 avril (Xinhua) -- Les prix de la plupart des produits de base devraient baisser en 2020 du fait du choc économique mondial dû à la pandémie de COVID-19, a indiqué jeudi la Banque mondiale.
"Avec l'aggravation de la pandémie de COVID-19, les prix de presque tous les produits de base ont connu une forte baisse au cours des trois derniers mois", a indiqué la Banque mondiale dans ses "Perspectives sur les marchés des produits de base" (Commodity Markets Outlook) d'avril, notant que les prix moyens mensuels du pétrole brut avaient plongé de 50% entre janvier et mars.
"Les mesures d'atténuation ont considérablement réduit les transports, entraînant une baisse sans précédent de la demande de pétrole, tandis qu'une croissance économique plus faible réduira encore la demande globale de produits de base", ajoute le rapport.
Le prix du pétrole brut devrait atteindre en moyenne 35 dollars le baril en 2020, en forte révision à la baisse par rapport aux prévisions d'octobre et en baisse de 43% par rapport à la moyenne de 61 dollars le baril en 2019, indique le rapport, reflétant une baisse historiquement importante de la demande de pétrole.
Selon le rapport, "la baisse des prix du pétrole brut a été exacerbée par les incertitudes entourant les accords de production entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres producteurs de pétrole".
Les prix de l'énergie dans leur ensemble, qui comprennent également le gaz naturel et le charbon, devraient en moyenne baisser de 40% en 2020, mais devraient connaître un rebond appréciable en 2021, estime le rapport.
Le rapport montre également que les prix des métaux devraient chuter de plus de 13% en 2020 avant de remonter en 2021, tandis que les prix des denrées alimentaires devraient être globalement stables.
D'après Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale pour le pôle Croissance équitable, Finance et Institutions, "l'impact économique de la pandémie ralentira la demande et provoquera des ruptures d'approvisionnement, affectant négativement les pays en développement qui dépendent fortement des produits de base".
"Les décideurs politiques peuvent profiter de la baisse des prix du pétrole en entreprenant des réformes en matière de subventions énergétiques pour aider à libérer les dépenses à des fins urgentes liées à la pandémie", a-t-elle déclaré, ajoutant que ces réformes doivent être complétées par des filets de sécurité sociale plus solides afin de protéger les segments les plus vulnérables de la société.
"Les décideurs doivent résister à l'envie d'imposer des restrictions commerciales et à des actions qui mettent en danger la sécurité alimentaire, car les pauvres seraient les plus durement touchés", a ajouté la responsable de la Banque mondiale